RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE ! NOTRE PLANETE VA TRES MAL.
Au mois de septembre prochain, le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) publiera son nouveau rapport.
Cette fois, une centaine d’experts issus de quarante pays se sont réunis pour explorer le rôle protecteur que joue l’océan sur le climat de notre planète et tenter de prévoir son évolution d’ici à la fin du siècle.
Aujourd’hui, 30 % du CO2 émis par les activités humaines sont absorbés par les océans, tout comme 93 % de l’excédent thermique qui en résulte.
Ces mécanismes ralentissent de façon spectaculaire le réchauffement climatique
« En stockant l’énergie thermique et le CO2, l’océan amortit les perturbations de l’atmosphère et joue le rôle d’un gigantesque accumulateur de chaleur »,
explique la climatologue Valérie Masson-Delmotte, coprésidente du groupe de travail sur les sciences du climat du GIEC.
Mais ce phénomène de régulation s’accompagne de lourdes conséquences !
Fonte des calottes polaires et des glaciers
L’acidification des eaux causée par l’absorption de grandes quantités de CO2 impacte la faune et la flore marines, et complique l’accès aux ions carbonates nécessaires à la fabrication du squelette des coraux et des coquilles de crustacés.
Le réchauffement des eaux provoque la dilatation de l’océan et donc une montée accentuée par la fonte des calottes polaires et des glaciers.
On observe très nettement le réchauffement intervenu pour notre Hémisphère au Moyen-âge puis le « petit âge glaciaire » du XVIIIe siècle.
Il saute aux yeux que le réchauffement actuel est bien plus important.
(+2 °C contre +0,5 °C) et beaucoup plus rapide
(80 ans contre 500 ans, une bonne partie s’emballant dans les 30 dernières années…).
Avouez tout de même que notre planète est mal partie !