7 articles avec rechauffement climatique

NOUVELLE TRES ALARMANTE DE NOTRE OCEAN ATLANTIQUE.

Publié le par André MARINI

L’océan Atlantique se refroidit à une vitesse record et personne ne comprend pourquoi !

Après quinze mois de surchauffe mondiale des océans, l’océan Atlantique semble avoir amorcé depuis mai le phénomène inverse, indique ce lundi le magazine “New Scientist”.

Ce qui pourrait avoir une influence sur la météo du monde entier.

Que se passe-t-il avec l’océan Atlantique ?

Après quinze mois de surchauffe mondiale des océans, le deuxième océan de la planète se refroidit plus rapidement que jamais depuis trois mois.

Dès le début de mai, la CBC annonce que les eaux au large de la Nouvelle-Écosse se refroidissaient, selon des relevés du gouvernement canadien.

“Nous avons constaté une continuation de la tendance que nous avons observée en 2023, à savoir que les températures reviennent effectivement à des conditions normales, voire inférieures à la normale dans certaines régions”,

déclarait alors la biologiste Lindsay Beazley, du ministère des Pêches et des Océans canadien.

NOUVELLE TRES ALARMANTE DE NOTRE OCEAN ATLANTIQUE.

La tendance se confirme cet été. “Au cours des trois derniers mois, indique le magazine New Scientist le passage des températures chaudes aux températures froides dans l’océan Atlantique équatorial s’est produit à une vitesse record.”

L’Administration nationale océanique et atmosphérique des États-Unis (NOAA) précise   que, depuis juin, la température de la surface de la mer dans cette zone a été de 0,5 à 1 °C plus froide que la moyenne pour cette période de l’année.

Un système climatique “qui déraille” !

 

NOUVELLE TRES ALARMANTE DE NOTRE OCEAN ATLANTIQUE.

Ce changement soudain est déconcertant, explique au New Scientist Franz Philip Tuchen, océanographe à l’université de Miami, car les puissants alizés qui provoquent normalement un tel refroidissement ne se sont pas encore développés :

“Nous avons parcouru la liste des mécanismes possibles, et rien ne correspond jusqu’à présent”.

“C’est le dernier épisode d’une longue série dans un système climatique qui déraille depuis plusieurs années”,

s’inquiète de son côté l’océanographe Michael McPhaden.

Pour Franz Philip Tuchen, si les températures se maintiennent à 0,5 °C sous la normale pour encore un mois, on parlera officiellement d’une “Niña atlantique”, c’est-à-dire du phénomène inverse d’El Niño (qui réchauffe périodiquement l’océan Pacifique, mais aussi l’Atlantique).

NOUVELLE TRES ALARMANTE DE NOTRE OCEAN ATLANTIQUE.

Avec l’arrivée attendue d’une Niña dans l’océan Pacifique, la conjugaison des deux phénomènes climatiques pourrait influencer les conditions météorologiques mondiales.

“Il pourrait y avoir une lutte entre le Pacifique qui tente de se refroidir et l’Atlantique qui tente de le réchauffer”, dit Michael McPhaden.

L'OURS POLAIRE, ESPECE EN VOIE DE DISPARITION ?

Publié le par André MARINI

Près de 300 ours polaires, espèce en voie d'extinction, vivent au Groenland et offrent un espoir de survie et d'adaptation au réchauffement climatique.

L'ours polaire est le symbole animal du réchauffement climatique. 

Selon plusieurs études, l'espèce tend à disparaître d'ici la fin du siècle.

Car pour chasser et se nourrir, les ours blancs ont besoin de la banquise, plateforme qui leur permet de surplomber et de traquer leurs proies.

Or, le réchauffement climatique réduit la quantité de glace de mer disponible, menaçant ainsi leur habitat naturel. En Arctique, la banquise fond plus tôt et gèle plus tard, et les ours polaires sont au bord de la famine.

Mais une découverte récente apporte une lueur d'espoir pour la survie de ces mammifères.

Les scientifiques révèlent avoir découvert une population entière d'ours blancs, comptant 300 individus, vivant dans un endroit à priori impossible : les fjords du Groenland.

Un communiqué de la NASA qui a financé cette étude, explique :

L'OURS POLAIRE, ESPECE EN VOIE DE DISPARITION ?

"Dans le sud-est du Groenland, les chercheurs ont découvert que les ours survivent la majeure partie de l'année dans les fjords en s'appuyant sur des mélanges de glace : un mélange de glace de mer et de morceaux de glace taillés dans les glaciers marins.

Ce groupe d'ours polaires est isolé depuis plusieurs centaines d'années de leurs homologues arctiques et est génétiquement distinct".

HECATOMBE HALIEUTIQUE EN AUTRALIE.

Publié le par André MARINI

Après d'importantes inondations, le sud-est de l'Australie subit une soudaine vague de chaleur : un contraste qui a causé la mort de millions de poissons dans une rivière de l'arrière pays.

Un spectacle désolant une fois de plus probablement imputable au réchauffement climatique.

C'est la conséquence d'une vague de chaleur intense qui balaie une partie de l'Australie.

Des millions de poissons morts et en décomposition ont complètement obstrué une rivière de l'arrière-pays.

Plusieurs vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent des bateaux traversant l'eau de la rivière Darling couverte de poissons morts, restés à la surface.

On distingue à peine l'eau en dessous.

Selon le gouvernement de l'État de la Nouvelle-Galles du Sud, dans le sud-est du pays, les crues et inondations subies récemment ont fait exploser le nombre de poissons tels que le hareng osseux et la carpe. Mais les animaux, à mesure que l'eau se retire brusquement, ont fini par mourir.

HECATOMBE HALIEUTIQUE EN AUTRALIE.

"Ces décès de poissons sont liés à de faibles niveaux d'oxygène dans l'eau (hypoxie) à mesure que les eaux de crue se retirent", a déclaré le gouvernement dans un communiqué.

"Le temps chaud actuel dans la région exacerbe également l'hypoxie, car l'eau plus chaude contient moins d'oxygène que l'eau froide, et les poissons ont des besoins en oxygène plus élevés à des températures plus chaudes."

HECATOMBE HALIEUTIQUE EN AUTRALIE.

Une vision surréaliste, liée au dérèglement climatique

"C'est vraiment horrible, il y a des poissons morts à perte de vue sur des dizaines de kilomètres. C'est surréaliste à comprendre", a témoigné à l'AFP un habitant de Menindee, où s'est produit ce drame environnemental.

Selon lui, la mortalité des poissons cette année semble être inédite, et pourtant, c'est la troisième fois qu'un tel massacre se produit.

HECATOMBE HALIEUTIQUE EN AUTRALIE.

Transition énergétique : comment les roches pourraient être utilisées pour stocker les énergies renouvelables

Publié le par André MARINI

Transition énergétique : comment les roches pourraient être utilisées pour stocker les énergies renouvelables

Une équipe d'ingénieurs des Sandia National Laboratories et de CSolPower LLC a récemment testé le potentiel des roches en matière de stockage d'énergie thermique. Un test qui s’est révélé concluant et prometteur pour une énergie plus verte.

Le stockage de l'énergie renouvelable est un défi majeur pour permettre une transition énergétique réussie. 

Une équipe d'ingénieurs des Sandia National Laboratories et de  CSolPower LLC, basée au Nouveau-Mexique, collaborent sur un projet visant à développer une méthode abordable de stockage d'énergie produite à partir de sources renouvelables

La solution envisagée, le stockage d'énergie thermique dans les roches, semble être une option prometteuse. Le principe est simple : l'énergie renouvelable, qu’elle soit solaire ou éolienne par exemple, est utilisée pour chauffer des roches, qui stockent cette chaleur. La chaleur est ensuite récupérée grâce à des échangeurs thermiques et transformée en électricité.

Nombreux sont les avantages attribués à cette méthode de stockage, dont une longue durée de vie, une faible perte d'énergie, une grande capacité de stockage, et une grande flexibilité d'utilisation.

Les roches, un bon allié pour stocker l’énergie thermique

L’objectif de l’équipe d’ingénieurs est de passer à une énergie solaire et éolienne sans carbone, en ce qui concerne la production d’électricité. Pour stocker l’énergie thermique, les roches sont donc placées dans un conteneur qui peut être chauffé ou refroidi, en utilisant seulement de l’air.

RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE: Les résultats d'une étude peu encourageante !

Publié le par André MARINI

RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE: Les résultats d'une étude peu encourageante !

La fonte de la glace de l'Antarctique occidental est désormais "inévitable", alerte une étude scientifique

Par Juliette Hochberg
Publié le
RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE: Les résultats d'une étude peu encourageante !

Dans une étude publiée lundi 23 octobre 2023, des chercheurs britanniques révèlent les résultats de leurs travaux sur la fonte des glaces en Antarctique occidental.

Celle-ci est "inévitable", quel que soit le scénario, même si les États respectent leurs engagements et parviennent à baisser suffisamment leurs émissions de gaz à effet de serre.

RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE: Les résultats d'une étude peu encourageante !

 Dans une étude partagée lundi 23 octobre 2023 sur le site de la revue scientifique britannique Nature Climate Change  , deux chercheurs du British Antarctic Survey à Cambridge, et un troisième de l'université de Northumbria à Newcastle, alertent de la "perte de contrôle de l'humanité" sur le sort des plateformes glaciaires en Antarctique occidental

Ces structures constituent le prolongement d'un glacier principal, dont le rôle crucial est de retenir la dérive et la fonte de ce dernier dans l'océan.

"Point de bascule"

À l'aide d'une modélisation informatique, les scientifiques ont observé qu'une fonte plus rapide et considérable de ces énormes plateformes gelées était "inévitable" à cause du réchauffement climatique d'origine humaine ces prochaines décennies.

RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE: Les résultats d'une étude peu encourageante !

"LA PEAU DE L'OCEAN". Mais qu'est-ce que c'est ?

Publié le par André MARINI

Une équipe du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) a déterminé que la "peau de l'océan" pouvait augmenter de 5 à 15 % l'absorption du dioxyde de carbone de l'atmosphère.

Cette peau est une couche de moins d'un millimètre à la surface des mers du globe –

Délicate, la peau de l'océan ?

Peu le savent, mais les mers du globe sont recouvertes d'une très fine pellicule d'eau de moins d'un millimètre d'épaisseur légèrement plus froide (-0,2 °C) et plus salée, à l'interface avec l'air ambiant.

 

"LA PEAU DE L'OCEAN". Mais qu'est-ce que c'est ?

Cette subtile différence de température s'explique par l'évaporation de l'eau et l'émission de rayonnement infrarouge en surface, précise le CNRS dans un communiqué du 15 septembre 2023.

Or, ces écarts peuvent "modifier les calculs du puits de carbone océanique global" (c'est-à-dire la quantité de CO2 atmosphérique absorbée) et en partie piégée à long terme dans l'océan, poursuit l'institution.

Mais dans quelle mesure ?

C'est précisément ce qu'ont voulu savoir des chercheurs du Laboratoire de météorologie dynamique (LMD) de l'Institut national des sciences de l'Univers (INSU), auteurs d'une étude publiée dans la revue JGR Ocean (juillet 2023).

Ces scientifiques ont utilisé un modèle global du système terre, ou "ESM", développé à l'Institut Pierre Simon Laplace (IPSL) en région parisienne et complété d'une "représentation interactive et physique de la peau de l'océan".

 

"LA PEAU DE L'OCEAN". Mais qu'est-ce que c'est ?

Grâce à ce modèle, les auteurs ont constaté une augmentation de 15 % du puits de carbone océanique global simulé qu'il faut néanmoins revoir à 5 % lorsque l'on prend en compte le phénomène de "rétroaction"

"Ce résultat confirme l’impact important de la peau océanique sur le puits global de carbone suggéré par des études antérieures", souligne le communiqué.

"Il devrait donc être pris en compte convenablement dans les futurs exercices d’intercomparaison de modèles et les futurs bilans globaux de carbone", conclut le CNRS. Autrement dit, ces travaux pourraient s'avérer utiles à de nombreux climatologues partout dans le monde.

Un petit cocorico ?

RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE ! NOTRE PLANETE VA TRES MAL.

Publié le par André MARINI

RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE ! NOTRE PLANETE VA TRES MAL.

Au mois de septembre prochain, le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) publiera son nouveau rapport.

Cette fois, une centaine d’experts issus de quarante pays se sont réunis pour explorer le rôle protecteur que joue l’océan sur le climat de notre planète et tenter de prévoir son évolution d’ici à la fin du siècle.

Aujourd’hui, 30 % du  CO2 émis par les activités humaines  sont absorbés par les océans, tout comme 93 % de l’excédent thermique qui en résulte.

Ces mécanismes ralentissent de façon spectaculaire le réchauffement climatique

« En stockant l’énergie thermique et le CO2, l’océan amortit les perturbations de l’atmosphère et joue le rôle d’un gigantesque accumulateur de chaleur »,

explique la climatologue Valérie Masson-Delmotte, coprésidente du groupe de travail sur les sciences du climat du GIEC.

Mais ce phénomène de régulation s’accompagne de lourdes conséquences !

Fonte des calottes polaires et des glaciers

L’acidification des eaux causée par l’absorption de grandes quantités de CO2 impacte la faune et la flore marines, et complique l’accès aux ions carbonates nécessaires à la fabrication du squelette des coraux et des coquilles de crustacés.

RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE ! NOTRE PLANETE VA TRES MAL.

Le réchauffement des eaux provoque la dilatation de l’océan et donc une montée accentuée par la fonte des calottes polaires et des glaciers.

 

RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE ! NOTRE PLANETE VA TRES MAL.

On observe très nettement le réchauffement intervenu pour notre Hémisphère au Moyen-âge puis le « petit âge glaciaire » du XVIIIe siècle.

Il saute aux yeux que le réchauffement actuel est bien plus important.

(+2 °C contre +0,5 °C) et beaucoup plus rapide

(80 ans contre 500 ans, une bonne partie s’emballant dans les 30 dernières années…).

Avouez tout de même que notre planète est mal partie !