La Perdrix grise ou "perdrix perdrix" est une espèce d'oiseau gallinacé, appartenant à la famille des Phasianidae, de l'ordre des Galliformes.
Elle est considérée comme chassable mais depuis une cinquantaine d'années, elle a fortement régressé, et même disparu d'une partie importante de son aire naturelle de répartition.
Cette perdrix est essentiellement trouvée aujourd'hui dans des milieux ouverts, le plus souvent des terres agricoles.
Les femelles peuvent pondre jusqu'à vingt œufs dans un nid construit au sol, souvent en marge d'un champ de céréales.
Comme beaucoup d'espèces appartenant à cette famille, c'est un oiseau non migrateur terrestre, qui vit en petites bandes, sauf en saison de reproduction.
Elle peut effectuer de petites migrations locales pour fuir une météorologie difficile avant de regagner son habitat.
Voici maintenant les mêmes oiseaux pris au 600 mm, Panasonic Lumix 1.8.
Taille:
Oiseau à la silhouette arrondie, à queue et ailes courtes. Il pèse adulte 350 à 400 grammes, pour une taille de 28 à 32 cm de long.
Le bec est court et clair, arrondi et pointant légèrement vers le bas.
La tête est ronde.
L'œil est foncé à la paupière inférieure ornée de rouge.
Couleur :
Gris bleuté, ocrée à brunâtre sur les ailes et les côtés de la tête, rectrices de couleur châtain, sous-caudales blanchâtres, flancs et poitrine gris, ventre blanc, généralement marqué d'une forme de fer à cheval brun-rouille chez les mâles et chez un grand nombre de femelles.
Le "fer à cheval" est plus petit et moins marqué chez la femelle.
Les pattes et les doigts sont jaunâtres chez le jeune et gris-bleu chez l’adulte.
Cet oiseau est particulièrement recherché par les chasseurs mais les causes principales de sa raréfaction résident sans doute dans l'alimentation des jeunes qui ne consomment que des insectes.
La culture intensive, l'absence de couverts, l'utilisation massive et irraisonnée des pesticides conduisent à la diminution de la nourriture.
De plus, les changements climatiques, en particulier les printemps pluvieux, détruisent les couvées.
Cet oiseau doit absolument entrer dans les espèces protégées sous peine d'extinction rapide de l'espèce.
C'est la pleine période au cours de laquelle les oiseaux descendent vers le sud à la recherche d'un climat plus propice pour passer l'hiver.
C'est aussi l'époque où les amoureux de la nature se retrouvent sur les haltes pour jouir de ce spectacle qui se produit deux fois par an et dont ils ne se lassent jamais.
Comptage LPO du 19/10/2014
14 630 grues cendrées sous les étoiles, la lune et le soleil.
Superbe jeux de lumières et très belle ambiance.
Comptage Antoine Cubaixo du 20 octobre 2014.
14.600 grues cendrées
Comptage Daniel Delorme du 22 octobre 2014.
Départ en migration:
La météo étant favorable, de très nombreuses grues cendrées quittent le Lac.
Photos de Philippe Henry de Frahan
ET DIRE QUE CETTE ANNEE, DEPUIS BIEN LONGTEMPS, NOUS AVONS RATE CELA !
Le Renard roux appelé aussi Renard commun, est une espèce de Canidés de taille moyenne. Il s'agit du renard le plus répandu en Eurasie mais aussi en Amérique du Nord, en Afrique du Nord et en Australie
C'est un mammifère au pelage roux marqué de blanc sous le ventre et la gorge, au museau pointu, aux oreilles droites et à la queue touffue.
Classé dans les "Carnivora", il a un cependant un régime omnivore à prédominance carnivore et se nourrit surtout de rongeurs et de lapins, mais aussi d'insectes, de poissons et de fruits.
Il est ainsi très opportuniste, ce qui lui permet de s'adapter à des milieux très différents et de modifier son alimentation suivant le mois de l'année.
Le Renard roux se reproduit en février, pour une mise bas de mars à mai. Celle-ci s'effectue à l'abri d'un terrier, alors que, le reste de l'année, le renard vit presque exclusivement au grand air.
Les petits sont d'abord nourris par le lait de leur mère, puis, petit à petit, le couple de parents leur amène de la viande.
Ils commencent à sortir du terrier au bout de quatre semaines, sont sevrés à neuf semaines, et, après avoir passé l'été avec leurs parents, ils se dispersent à l'automne.
Son opportunisme et sa grande faculté d'adaptation, qui lui ont permis de coloniser une grande partie de l'hémisphère nord, en font un des mammifères les plus répandus de la planète mais hélas très persécuté par l'homme.
La Bergeronnette grise ou Motacilla alba alba, aussi appelée Hochequeue gris, est un petit passereau qui niche dans la plus grande partie de l'Europe et de l' Asie, ainsi que dans certaines parties de l'Afrique du Nord.
SEULEMENT VOILA !
Cette espèce si bien représentée comprend une multitude de sous-espèces assez différentes les unes des autres.
CLIQUEZ SUR LA CARTE CI-DESSOUS POUR L'AGRANDIR
Motacilla alba alba, celle qui nous sommes habitués à voir.
Motacilla alba yarelli ou bergeronnette de Yarell.
Elle niche en Grande-Bretagne et est exceptionnelle en France.
Motacilla alba dukhunensis niche dans l'est de l'Europe.
Motacilla alba baïcalensis niche aux alentours du lac Baïkal, en Asie.
Motacilla alba ocularis.
On la rencontre au nord de l'Asie.
Motacilla alba lugens. On la rencontre au Japon et sur l'ile de Taïwan.
Motacilla alba leucopsis. On la rencontre au sud-est de l'Asie, dans une zone bien délimitée.
Motacilla alba alboïdes.
Très localisée au nord de l'Inde.
Motacilla alba personata.
Elle ressemble beaucoup à notre bergeronnette mais a une tache blanche sur les ailes et pas de collerette blanche.
On la rencontre au centre-ouest de l'Asie.
Motacilla alba persica.
On la trouve au Moyen-Orient et est très différente de la nôtre par la couleur de sa queue, de ses alaires et de son dos.
Motacilla alba subpersonata.
Strictement limitée au nord-ouest du Maghreb, plus précisément dans le Rif.
Qu'en dites-vous? Pensiez-vous que tant de sous-espèces différentes peuplaient nos continents ?
Mais, pour autant, si vous les croisez, saurez-vous faire la différence ?
Voici, en pièce jointe, la lettre de la Ministre qui annonce qu'après l'ajournement du projet, elle y renonce, se rendant ainsi aux arguments de tous les défenseurs de cet environnement remarquable, classé "Parc naturel".
Les habitués n'hésiteront pas une seconde mais est-ce le cas de tout le monde ?
Patte de cochon d'Inde puis patte de furet.
Le cochon d'Inde
Le corps de l'animal adulte est massif.
Les pattes sont relativement courtes.
Les membres antérieurs ont quatre doigts et les postérieurs trois.
Ils se terminent par des griffes acérées.
Il n'y a pas de queue apparente.
La tête est située dans le prolongement du corps, sans cou visible.
Elle est terminée par un museau arrondi avec des narines écartées formant des fentes presque horizontales.
Les vibrisses, ou moustaches, sont de taille moyenne, implantées dans toutes les directions et servent au cochon d'Inde à s'orienter dans l'obscurité.
Le furet
Comme les autres mustélidés, le furet est un prédateur avec un corps allongé et des pattes courtes.
Il est très agile grâce à sa morphologie lui permet de grimper facilement et de nager de manière efficace.
Son corps est adapté à la chasse dans les terriers, la grande flexibilité de sa structure osseuse permet au furet d'y évoluer facilement.
Oeil de cochon d'Inde puis oeil de furet.
Le cochon d'Inde
Les yeux, situés latéralement, couvrent un champ de 340° afin de pouvoir voir arriver les prédateurs.
Ils peuvent être très ronds ou en amandes, légèrement saillants, noirs et sans paupières visibles.
Leur acuité visuelle est assez mauvaise.
Leur vision scotopique n'est qu'en noir et blanc et leur permet principalement de distinguer les variations de luminosité.
Le furet
Le furet possède un tapetum lucidum de type tapetum cellulosum choroïdien situé à l'arrière de la rétine.
Son oeil est ainsi adapté aux luminosités faibles et à un environnement crépusculaire et nocturne.
Il voit donc très bien la nuit.
Cette caractéristique oculaire est en revanche beaucoup moins efficace en plein jour et lui pose des difficultés pour s’accommoder aux fortes luminosités c'est pourquoi le furet a une mauvaise vision diurne.
cochon d'Inde puis furet.
Le cochon d'Inde
Les oreilles sont assez courtes, larges, fines, presque translucides chez les animaux clairs.
Elles sont couvertes d'un poil très court et rare.
Elles sont situées vers l'arrière de la tête, de forme ondulante, « en feuille de chou » et repliées vers l'avant avec une zone d’alopécie derrière chaque oreille.
Le furet
En plus des différences comportementales, la morphologie du furet diffère également de son ancêtre sauvage, le putois qui a la tête plus large, la mâchoire plus forte et les yeux rapprochés.
Le cochon d'Inde
La bouche est petite, arrondie et située très bas sous le museau.
Comme tous les rongeurs ils ont des grandes incisives qui poussent continûment.
Elles s'usent naturellement par frottement mutuel.
Le furet
Le furet possède 36 dents.
Sa peau est particulièrement épaisse.
Alors, maintenant que vous connaissez toutes les caractéristiques morphologiques, de quel animal s'agit-il ?
COCHON D'INDE OU FURET ?
Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, vient d'annoncer que la consultation pour le projet de "Permis de Calavon" (recherches d'hydrocarbures-(Gaz de schiste)-dans le Parc naturel régional du Luberon) est immédiatement suspendue par une mesure conservatoire d'urgence.
Jean-Louis Joseph, Président du Parc naturel régional du Luberon et Président de la fédération des Parcs naturels régionaux, déclare se réjouir de cette décision, "qui fait suite à un entretien qu'il a eu au cabinet de la ministre mercredi 1er octobre à Paris, ainsi qu'à l'émotion et aux vives réactions exprimées sur le territoire".
Le président du parc naturel fait cependant remarquer que:
Suspension de la consultation ne veut pas dire annulation !
Jean-Louis Joseph aura l'occasion de rencontrer la ministre au Congrès des parcs naturels régionaux vendredi prochain à Troyes et sollicitera un nouveau rendez-vous au ministère prochainement afin que ce permis soit définitivement annulé pour ne pas entraîner des dégâts considérables et inutiles dans un territoire protégé.
Fin et longiligne, au long bec pointu jaune, il mesure de 78 à 90 cm de long avec une envergure de 120 à 150 cm.
Mâles et femelles se ressemblent.
Sa poitrine est brun-roux et l'abdomen noir avec flancs et scapulaires roux-pourpre.
Les yeux sont jaune clair et sa tête est ornée d'une calotte noire, l'arrière du cou étant brun roussâtre et blanc sur le devant avec des stries noires en approchant du haut de la poitrine qui s'orne de plumes plus longues à la saison des amours.
Les pattes jaunes tirant vers l'orange lui permettent de marcher dans l'eau et la vase.
Des doigts inhabituellement longs pour un héron lui permettent de marcher sur les vases molles, les feuilles flottantes et de se poser sur les buissons.
HERON CENDRE
Très commun, le héron cendré présente un plumage à dominante grise.
Chez le héron cendré, il est très difficile de distinguer les sexes : la femelle a simplement un plumet un peu plus court.
CIGOGNE NOIRE ET CIGOGNE BLANCHE.
CIGOGNE NOIRE
La Cigogne noire est légèrement plus petite que la cigogne blanche, mesurant 95 à 100 cm pour une envergure de 145 à 155 cm.
Elle pèse près de 3 kilogrammes.
Son plumage est presque totalement noir, avec des reflets verts et violet.
Seules les plumes de son ventre, du bas de sa poitrine, ses axillaires et ses sous-caudales sont blanches.
Les plumes de la poitrine sont longues et hirsutes, formant une collerette qui est parfois utilisée lors de la parade nuptiale.
Ses pattes sont longues et de couleur rouge.
Sa petite tête se termine par un long bec rouge vif, qui s'affine progressivement pour finir en pointe.
Son regard est souligné par une zone de peau nue rouge autour de l'œil.
Il n'y a pas de dimorphisme sexuel apparent dans le plumage, mais le mâle est légèrement plus grand que la femelle.
CIGOGNE BLANCHE
La plus commune.
La Cigogne blanche est un grand oiseau mesurant entre 100 et 115 cm de long, mesure prise du bout du bec au bout de la queue.
Debout elle mesure de 100 à 125 cm pour une envergure est de 155 à 215 cm.
Elle pèse de 2,3 à 4,4 kg.
Comme toutes les cigognes, l'espèce a de longues pattes, un long cou et un long bec droit et pointu.
Le plumage est entièrement blanc pur, à l'exception des rémiges primaires et secondaires qui sont noires.
L'iris est brun terne ou gris, et la peau du cercle oculaire est noire.
L'adulte a un bec rouge vif et des pattes rouges.
Comme chez les autres cigognes, les ailes sont longues et larges, adaptées au vol ascensionnel.
Merci à Antoine, auteur de la vidéo et aux auteurs des photos.
Pour moi, en ce moment, impossible d'en prendre et je m'en remets à mes confrères passionnés.
La ministre de l'Écologie pourrait bientôt autoriser l'exploitation minière dans le Parc naturel régional du Lubéron, risquant de défigurer ce patrimoine national.
Il y a quelques jours, des citoyens ont découvert sur le site du ministère un arrêté accordant à une société suédoise "un permis exclusif de recherches de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux" qui n'attend plus que la signature de la Ministre.
Le ministère indique sur son le site des consultations publiques de l'écologie quela consultation du public sur ce projet sera close le 11 octobre.
Conformément à la loi n° 2012-1460 du 27 décembre 2012 et à l'ordonnance n° 2013-714 du 5 août 2013 relatives à la mise en œuvre du principe de participation du public défini à l'article...
Période de migration d'automne au lac du Der où l'on peut voir des milliers de grues cendrées séjourner quelques temps avant de reprendre leur long périple vers le sud.
Je ne pourrai, certes, pas me réjouir comme les autres années.
Mais les milliers d'oiseaux passeront tout de même et je vous recommande ces instants de bonheur et d'excitation lorsqu'on les entend arriver à 4 kilomètres de distance.
Pour cela, contactez Antoine qui vous guidera en des lieux que lui seul connait et vous pouvez être assurés qu'après cette expérience, une passion naîtra qui vous poussera, chaque année, à partager cet inoubliable spectacle.
Ce Bécasseau tacheté, observé le jeudi 25 septembre 2014 par Antoine CUBAIXO, guide ornithologique mais surtout guide passionné, est "l'oiseau rare" du mois de septembre.
L'observation de cette espèce, originaire du Nord-est de la Sibérie et d'Amérique du Nord, est exceptionnelle sur le Lac.
Ma dernière rencontre avec ce petit limicole au Lac du Der, qui rappelle par son allure une femelle de Combattant varié, remonte au 16/09/2011.
Ce sont principalement des jeunes qui sont observés en dehors de leurs voies traditionnelles de migration et surtout durant le mois de septembre.
J'ai pu entendre pour la première fois sur le site des appels émis à plusieurs reprises en vol.
Pour la petite histoire, les bécasseaux tachetés pratiquent la polygamie, les mâles peuvent s'accoupler avec plusieurs femelles et vice versa...
Antoine CUBAIXO
Le Bécasseau à poitrine cendrée ou Bécasseau tacheté est une espèce de limicole assez petit appartenant à la famille des scolopacidae et à la sous-famille des calidridinae.
Il niche dans les régions les plus septentrionales de l'Asie et de l'Amérique du Nord.
Il hiverne en Océanie et en Amérique du Sud et est très occasionnel en France.