Les pesticides tuent des millions d'abeilles et mettent en péril la chaîne alimentaire. La Maison Blanche vient de mettre en place un groupe de travail sur ce problème. Saisissons cette chance! ...
Des milliards d’abeilles disparaissent en silence et c’est toute la chaîne alimentaire qui est en danger.
Les abeilles ne produisent pas seulement du miel: elles sont une grande force de travail invisible qui pollinise 75% des plantes que nous cultivons.
Dans cinq jours, les États-Unis pourraient faire un pas crucial vers l'interdiction de ces pesticides toxiques qui sont en train de les tuer.
Nous savons que nous pouvons obtenir l’interdiction de ces produits.
Après une énorme campagne d’Avaaz l’an dernier, l’Union Européenne a interdit ce type de poison, accusé par de nombreux scientifiques d’être à l’origine de la disparition des abeilles.
En ce moment même, l’industrie chimique mène un lobbying acharné pour freiner le gouvernement américain.
Nos alliés disent pourtant qu’une pression massive de la part du public pourrait faire basculer l’équilibre des forces vers l'interdiction de ces pesticides.
Mettons-leur cette pression!
Si les États-Unis agissent, cela créera un effet domino qui entraînera d'autres pays à faire de même.
Il n’y a pas de temps à perdre.
Le groupe de travail sur les abeilles de la Maison Blanche annoncera ses propositions mardi prochain.
Il ne s’agit pas seulement de sauver les abeilles, mais aussi de notre survie.
Construisons ensemble un énorme buzz pour appeler les Etats-Unis à mettre ces tueurs chimiques hors-la-loi, avant que les abeilles ne disparaissent et que les ruches mortes ne s'amassent dans leurs cimetières.
les abeilles disparaissent par millions en France et dans le reste de l'Europe, aux États-Unis, en Asie et en Égypte au point qu'un nom a été donné à ce phénomène: le syndrome d’effondrement.
Si cette disparition inquiète, c’est que ces insectes jouent un rôle essentiel en contribuant à la survie des espèces végétales depuis la nuit des temps.
Elles pollinisent 40% des plantes cultivées.
SOURCE INRA:
84% des espèces cultivées en Europe dépendent des pollinisateurs, dont 9 sur 10 sont des abeilles domestiques ou sauvages.
Le phénomène est d'une telle ampleur que les abeilles sont devenues le symbole de la lutte pour une biodiversité préservée,
Mais quelles sont les causes de cette mortalité ?
On avance plusieurs hypothèses sur cette disparition massive:
- Les virus, parasites et champignons qui se seraient propagés dans les essaims, provoquant l’hécatombe chez les abeilles du monde entier.
- Le frelon asiatique, insecte envahisseur considéré comme un véritable prédateur de nos abeilles.
- Les OGM pourraient intoxiquer les abeilles.
- La perte de diversité génétique conduirait à l’affaiblissement de l’espèce.
- Une mouche parasite pondant dans l’abdomen des abeilles et les faisant mourir.
-L’utilisation de produits chimiques, la pollution et les champs électromagnétiques pouvant affaiblir l’abeille, la désorienter ou modifier son métabolisme.
Les pesticides et insecticides sont incriminés, soupçonnés de désorienter et d'affaiblir les insectes.
L'INRA est parvenue à identifier un insecticide comme étant à l’origine de la disparition de certaines abeilles.
Il s'agit d'un produit de la famille des néonicotinoïdes.
Les néonicotinoïdes sont une classe d'insecticides agissant sur le système nerveux central des insectes avec une toxicité inférieure chez les mammifères. Les néonicotinoïdes sont parmi les insecticides les plus utilisés à travers le monde.
Plusieurs études scientifiques ont souligné l'impact négatif de cette famille sur les abeilles et bourdons en laboratoire et lors de tests en conditions contrôlées ; et de nombreux apiculteurs mettent en cause ces molécules pour expliquer le syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles. Au-delà des seuls butineurs, les néonicotinoïdes sont soupçonnés de nuire à l'ensemble des êtres vivants vertébrés ou invertébrés, comme le montre une étude publiée en juin 2014.
Pour parvenir à établir la nocivité de l’insecticide, les chercheurs ont divisé le groupe d’abeilles en 2 puis lesont relâchées à un kilomètre de la ruche.
Le premier groupe a reçu une solution sucrée contenant l’insecticide.
Le retour à la ruche par les abeilles exposées à l’insecticide était bien moins élevé, les insectes ne retrouvant pas le chemin du retour.
L’insecticide aurait ainsi perturbé l’orientation des abeilles, les rendant incapables de retrouver la ruche et les condamnant à mort par la même occasion.
Le deuxième groupe a reçu une solution sucrée sans insecticide.
Le taux de retour était normal.
Le phénomène prend la forme de ruches subitement vidées de presque toutes leurs abeilles, généralement à la sortie de l'hiver, plus rarement en pleine saison de butinage.
Aux États-Unis, près de 25 % du cheptel a disparu au cours de l'hiver 2006-2007.
De nombreux pays européens sont touchés depuis le début des années 2000.
Les pertes peuvent atteindre, localement, jusqu'à 90 % des colonies.
Les taux de mortalité hivernale des ruches d'abeilles domestiques, mesurés depuis l'apparition du phénomène sont quasi systématiquement supérieurs aux taux d'environ 10 %, observés auparavant.
En Europe, des apiculteurs ont désigné les pesticides systémiques comme les principaux responsables du phénomène dès 1995.
A partir de 1999, l'interdiction en France et en Europe de certains pesticides incriminés n'a pas eu d'effets mesurables sur le terrain, les mortalités demeurant inchangées.
La thèse d'un phénomène multifactoriel fait maintenant l'objet d'un consensus.
Mais, en attendant, nos abeilles continuent à disparaitre !
Le Bois de Chez Dary est un espace boisé classé composé de plus de 200 chênes pédonculés centenaires, fort connu et apprécié dans la commune de Saint-Yrieix-sur-Charente et ses alentours.
Depuis début juillet 2014, l’accès à ce bois est interdit par arrêté municipal car la mairie estime que l’état sanitaire des arbres représente un danger. Cette décision fait suite à une expertise de l’ONF (Office Nationale des Forêts) commandée par la municipalité de Saint-Yrieix-sur-Charente qui a abouti à un rapport préconisantl’abattage immédiat de 13 chênes malades, 10 en abattage de gestion et 180 chênes sains à titre de précaution et dans un souci d’économie.
En effet, ces 180 chênes seraient, selon le technicien de l’ONF, condamnés à moyen terme et ce ne serait donc pas rentable pour la municipalité de les entretenir en les élaguant régulièrement (tous les 3 ans). La mairie estime que cet abattage est également nécessaire pour une raison de sécurité, le rapport de l’ONF laissant entendre que les chênes seraient susceptibles de chuter même sans vents violents.
Bien sûr, il nous paraît évident que les arbres jugés à risque (23) doivent être abattus ainsi que ceux à proximité immédiate des maisons d’habitation, quant aux autres dont la dangerosité n’est pas démontrée mais est subitement mise en exergue par la municipalité, un élagage serait nécessaire mais uniquement tous les 5 à 7 ans.
Il est évident qu’un bois tel que celui-ci n’est pas rentable économiquement parlant… Sauf si des lotissements se construisent à la place… Mais sa valeur est tout autre. C’est un patrimoine naturel, une trace du passé qui a également une valeur sentimentale pour tous les riverains et les usagers de cet espace boisé et en plus, il limite la pollution et les nuisances sonores et visuelles.
Nous, un groupe de riverains opposé à cette destruction massive, jugeons que cette décision fait totalement abstraction de toute considération environnementale : respect de la faune, de la flore et de l’aspect patrimonial que représente le Bois de Chez Dary. De plus, l’expertise de l’ONF nous apparaît considérablement orientée et ne repose pas, selon nous, sur des éléments concrets et non-discutables. Cette impression a été renforcée par le diagnostic de professionnels du bois après leur visite des lieux jugeant la feuillaison dense et l’aspect général des arbres tout à fait sain. Ces éléments laissent penser, selon eux, que ce bois a encore de belles années devant lui
Pour éviter la disparition brutale de ce bois, nous recherchons le soutien de la population par le biais de cette pétition et de plusieurs associations (Charente Nature, la Société Française d’Arboriculture…). De plus, nous voulons que l’arbitrage de cette décision soit effectué par des organismes étatiques et nous comptons poursuivre notre action tant que nous n’aurons pas obtenu de la municipalité la réalisation d’une contre expertise effectuée par un expert forestier reconnu et indépendant et ceci, avant toute prise de décision précipitée ou action irrémédiable.
La Première Guerre mondiale crée une rupture historique par sa violence, sa durée et sa dimension internationale, elle marque la fin d’une époque.
La Première Guerre mondiale crée une rupture historique par sa violence, sa durée et sa dimension internationale, elle marque la fin d’une époque.Pour faire face aux drames humains engendrés par ce conflit, l’Etat décide de créer l’Office national des mutilés et réformés de la guerre, dès 1916, puis l’Office national des pupilles de la Nation et enfin l’Office national du combattant pour prendre en charge les réparations, la rééducation professionnelle et la solidarité en faveur des victimes de guerre et des anciens combattants.
Ces administrations spécifiques se développent en partenariat avec les associations du monde combattant, qui se multiplient après guerre, et s’organisent pour mieux défendre leurs droits, secourir et soutenir socialement leurs membres. Car, en 1918, la fin de la «Grande Guerre» laisse derrière elle plus de 20 millions de blessés et d’invalides dont certains, gravement mutilés, ne peuvent plus travailler.Ainsi, dans l’immédiate après-guerre, toutes les énergies sont mobilisées par la reconstruction qu’elle soit économique, humaine ou matérielle et, outre les dispositifs mis en place par l’Etat, naissent des initiatives de solidarité privées ou associatives de toutes sortes.
C’est dans ce contexte que le Bleuet de France voit le jour.
Il s'agit d'une plante annuelle, basse, charnue, qui croit sur des sols riches en sel marin. Elle est constituée de rameaux cylindriques qui semblent articulés et sont terminés par un épi fertile.
Les feuilles sont réduites à des gaines opposées deux à deux.
L'une de ces plantes, Salicorna europaea. est présente dans les zones tempérées de tous les continents. Haute d'environ 20 cm, elle est répandue en France sur toutes les côtes maritimes dans les marais salés. Ses pousses tendres sont comestibles.
Confites dans du vinaigre, elles sont consommées comme hors d'œuvre, ou bien en omelette ou dans les salades.
On peut aussi les préparer comme des haricots verts.
On s'en sert encore aujourd'hui pour produire de la soude végétale, qui était autrefois utilisée pour la fabrication du savon et qui entre encore aujourd'hui dans la composition du savon d'Alep.
La soude servant à la production de verre, provenait de la combustion de la salicorne. Aussi, au xive siècle, on raconte que les verriers déplaçaient leurs ateliers en fonction des zones de pousse de cette plante herbacée si étroitement liée à leur métier.
Autres noms communs :
salicot, passe-pierre, criste-marine, perce-pierre, haricot de mer, cornichon de mer. Ces plantes n'ont pas de réelle importance économique.
Cependant, on en trouve plus souvent qu'autrefois sur les marchés ou chez les poissonniers
LE SAVIEZ-VOUS ?
Dans le calendrier républicain français, le 12e jour du mois de THERMIDOR est dénommé jour de la Salicorne.