HONTE AUX MEDIAS ET A QUELQUES GROUPES D'INFLUENCE DU MONDE DES CHASSEURS.
Après nous avoir rebattu les oreilles à propos des sangliers et des risques ou dommages qu'ils faisaient courir aux cultures et à la population...
-Intrusions dans les villes.
-Accidents de la route.
-Dégâts (indemnisés) aux cultures.
...Voici maintenant que les médias s'en prennent aux chevreuils, dénonçant leur prétendue surpopulation, leur fécondité record et les dégâts relevés par les sylviculteurs.
Tout ceci est vrai MAIS la nature a toujours fonctionné comme cela et voici que l'on veut maintenant la contrarier.
Ce qui doit être mis en cause n'est pas une surpopulation animale mais la volonté acharnée de l'ONF et de ses pareils à vouloir exploiter notre richesse forestière.
Pourtant, depuis longtemps, du fait de l'abandon de certaines cultures, on lutte contre l'enfermement forestier, c'est-à-dire que l'on essaie, par le déboisement, d'empêcher une forêt qui reprend ses droits, de se refermer.
Et l'on veut nous faire croire que la prétendue prolifération des chevreuils nuit à cette politique ?
QUE NON ! Mais les puissants lobbies, après avoir éradiqué les sangliers de certains endroits du territoire voudraient bien, maintenant, trouver une autre cible.
Les statistiques ne mentent pas !
Le montant global des indemnités versées aux agriculteurs du fait des dégâts occasionnés par le grand gibier est en baisse constante.
Le nombre d'accidents de la circulation du fait de collision avec les grands animaux est aussi, HEUREUSEMENT en baisse.
ALORS ? Cessez de nous prendre pour des imbéciles en tentant de truquer les chiffres et laissez la nature faire son oeuvre.
En tout état de cause, Mesdames et Messieurs les Préfets, ne cédez pas aux groupes de pression qui tentent de vous faire augmenter les quotas des plans de chasse !
Si le sanglier, après son assassinat, doit simplement être muni d'un "bouton", les cervidés sont soumis au plan de chasse, en nombre défini par les comptages et tout animal abattu doit être muni d'un "bracelet" avant son transport.
Et tout ceci rapporte bien ! Les boutons se vendent et les bracelets aussi. Alors, céderez-vous aux chants des sirènes ?
Je n'en appelle pas aux anti-chasse de salon qui se gavent de petits fours et ne mettent jamais un pied sur le terrain.
J'ai trop eu affaire à quelques abrutis de cette espèce, hélas pas en voie de disparition, pour ne pas les écarter de mon propos.
J'en appelle à ceux qui aiment notre belle nature et qui ne peuvent pas admettre, sans broncher, qu'une fois de plus, la cupidité des hommes détruisent l'équilibre naturel que nous menaçons sans arrêt.