LE MIEL EST-IL AUSSI BENEFIQUE QU'ON LE DIT ?

Publié le par André MARINI

Le miel permet-il vraiment de contrer les allergies saisonnières ?

Même si les recherches indiquent que les remèdes maison contre les allergies ne fonctionnent pratiquement jamais, certains scientifiques veulent savoir si le miel pourrait avoir sa place dans la médecine moderne.

De plus en plus de personnes cherchent des remèdes naturels aux allergies saisonnières, comme le miel, pour tenter d'atténuer les épisodes de toux, d'éternuements et autres désagréments. Mais pourquoi les personnes souffrant d'allergies se tournent-elles vers cet édulcorant naturel ?

Substance riche en nutriments destinée à nourrir les colonies d'abeilles, le miel est récolté par les humains depuis des millénaires. De nombreuses cultures anciennes attribuent les propriétés curatives du miel aux mythes et à la magie, et aujourd'hui encore, il est considéré comme très efficace contre le mal de gorge.

Il existe beaucoup d'autres raisons pour lesquelles on désigne le miel comme un remède alternatif aux problèmes physiques. Par exemple, beaucoup pensent qu'étant donné qu'il provient de la flore locale, il peut renforcer le système immunitaire contre les allergies.

Pourtant, le rôle du miel dans le renforcement des défenses de l'organisme contre les allergies et autres maladies immunitaires est encore relativement flou.

« Peu de preuves suggèrent que le miel local peut contrer les allergies saisonnières. Les preuves qui existent aujourd'hui n'étayent pas ces affirmations populaires ».

Néanmoins, le miel a d'autres bénéfices pour la santé, si vous prenez le bon genre de miel. Voici ce qu'il faut savoir.

LE MIEL EST-IL AUSSI BENEFIQUE QU'ON LE DIT ?

LE MIEL ET LES ALLERGIES

L'idée que le miel peut être utilisé pour lutter contre les maladies saisonnières vient probablement du concept d'immunothérapie, qui consiste à introduire de très petites quantités d'un allergène sur une période prolongée afin d'aider notre système immunitaire à mieux le tolérer.

En théorie, consommer du miel pour soulager des allergies semblent être une bonne idée. Malheureusement, le pollen, qui cause généralement les allergies saisonnières, est porté par le vent, ce qui signifie qu'il vient des arbres, de l'herbe et des cultures. À l'inverse, le miel des abeilles est fabriqué à partir de pollen collecté sur des fleurs très colorées, ce qui ne contribue par aux allergènes de l'air. À cause de cette distinction, il est peu probable que les pollens trouvés dans le miel local entraînent une tolérance, déclare Katari.

La plupart des scientifiques s'accordent à dire qu'il n'y a pas encore eu assez de recherches pour affirmer avec certitude que le miel peut combattre les réactions allergiques. Il n'existe pas non plus de quantité recommandée scientifiquement à consommer chaque jour, car la quantité de pollen contenue dans une portion de miel varie fortement. En d'autres termes, même si le miel était efficace, les pots produits en masse pourraient ne pas refléter les types d'allergènes présents dans votre environnement local. Il y a a priori plus de chances de lutter contre des allergies en recourant à des médicaments en vente libre ou sur ordonnance.

« Les gens veulent un remède naturel, mais j'aimerais que plus de personnes sachent que les médicaments que nous prescrivons pour les allergies sont généralement bien tolérés et très sûrs, même pour les enfants », explique-t-elle. « Parfois, les remèdes naturels peuvent être bien plus dangereux et moins efficaces que les traitements que nous prescrivons. »

Les bébés ayant moins d'un an, par exemple, ne devraient pas manger de miel, car il pourrait contenir une bactérie appelée Clostridium.

Cette maladie peut entraîner une faiblesse musculaire et des problèmes respiratoires. D'autres suppléments naturels comme le ginkgo et le curcuma peuvent augmenter le risque d'hémorragie, selon Katari.

LE MIEL EST-IL AUSSI BENEFIQUE QU'ON LE DIT ?

LES BIENFAITS MÉCONNUS DU MIEL

Même si vous ne devez pas vous reposer seulement sur le miel pour soulager vos allergies, ses applications dans la médecine moderne suscitent de plus en plus d'intérêt.

Le miel a été utilisé comme médicament pendant des milliers d'années, mais avec l'avancée des antibiotiques et de la médecine moderne, le miel est mis de côté depuis quelques décennies.

Utilisé par voie topique, le miel peut traiter les brûlures en accélérant les  contractions de la plaie et aurait été utilisé comme aide complémentaire contre les aphtes pour les patients cancéreux en cours de chimiothérapie.

Cette substance a des propriétés importantes pour atténuer les symptômes gastro intestinaux tels que la diarrhée, la constipation et la colique.

En raison de ces utilisations thérapeutiques, les chercheurs prévoient également de tester les utilisations potentielles d'autres sous-produits de l'abeille, comme la gelée royale, les propolis, la cire d'abeille, etc., dans le cadre de divers essais cliniques.

La plupart de ces effets curatifs découlent directement du potentiel antimicrobien et antioxydant du miel, explique Ozturk. Lorsque les abeilles butinent le nectar des plantes, elles absorbent aussi les substances chimiques produites par les plantes pour se protéger des agents pathogènes, des composés naturels tels que les composés phénoliques, les flavonoïdes et les tanins qui peuvent avoir des effets  antivieillissement, anticancéreux et anti-inflammatoires

« Le miel aide notre corps à lutter naturellement avec sa propre force », affirme Ozturk.

LE MIEL EST-IL AUSSI BENEFIQUE QU'ON LE DIT ?

Ceci dit, tous les miels disponibles sur le marché ne se valent pas.

« Il existe au moins cinq fois plus de potentiel antimicrobien dans le miel d'un apiculteur local que dans un miel vendu en grande surface », explique-t-il.

D'après Scott McArt, chargé de cours d'entomologie à l'université de Cornel, un miel en particulier, le miel Manuka de Nouvelle Zélande, est considéré comme l'un des meilleurs agents antimicrobiens. C'est dû en partie à la teneur particulièrement élevée du produit en alcaloïdes, et spécifiquement en méthylglyoxal (MGO), un composé antibactérien majeur qui en fait une substance de qualité médicale supérieure.

Même si beaucoup d'individus consomment ce miel onéreux pour ses avantages médicinaux, « la preuve scientifique que la consommation de miel Manuka à haute teneur en méthylglyoxal est bénéfique pour la santé humaine n'est actuellement pas aussi solide que ses avantages évidents pour le traitement des plaies », explique McArt.

Étant donné le nombre de personnes qui considèrent le miel comme une véritable panacée, il est peu probable que les recettes de grands-mères dont il est l'objet disparaissent.

Mais si vous avez l'intention de vous tourner vers un délicieux pot de miel lors de votre prochain congé maladie, Otzurk vous conseille de vous procurer du miel récolté par des apiculteurs locaux, à la fois pour ses bienfaits potentiels sur la santé et pour en apprendre davantage sur ce que les travailleuses acharnées de la nature ont à offrir.

« Le miel est un produit qui a profité à presque toutes les civilisations de la planète pendant des milliers d'années », explique Ozturk. « Il y a donc beaucoup de choses à étudier sur le miel. »

LE MIEL EST-IL AUSSI BENEFIQUE QU'ON LE DIT ?

UNE PLANETE COMPORTANT DE L'EAU DECOUVERTE HORS DE NOTRE SYTEME SOLAIRE .

Publié le par André MARINI

Le télescope spatial Hubble a observé la plus petite planète connue en dehors du système solaire à contenir de l'eau dans son atmosphère, ont annoncé jeudi les agences spatiales américaine (NASA) et européenne (ESA).

"De l'eau sur une planète aussi petite, c'est une découverte marquante", a affirmé Laura Kreidberg de l'institut Max Planck pour l'astronomie, en Allemagne, co-directrice des recherches. "Cela nous rapproche plus que jamais de la description de mondes vraiment semblables à la Terre".

La planète en question, GJ 9827d, dont le diamètre est environ deux fois celui de la Terre, se trouve dans la constellation des Poissons, à 97 années-lumière, selon un communiqué de la NASA et de l'ESA.

Détecter l'atmosphère d'une aussi petite planète : une première !

Ces responsables estiment que la planète est soit une "mini-Neptune" - avec une atmosphère riche en hydrogène et chargée en eau - soit une version plus chaude d'une lune de Jupiter qui contient deux fois plus d'eau que la Terre sous sa croûte.

"GJ 9827d pourrait être constituée à moitié d'eau et de roche", a expliqué Björn Benneke de l'Université de Montréal, qui a codirigé les recherches. "Il y aurait beaucoup de vapeur d'eau sur de plus petits amas de roche".

"Jusqu'à présent, nous n'avions pas été à même de détecter directement l'atmosphère d'une aussi petite planète. Et on y arrive progressivement", a-t-il ajouté.

Une planète inhabitable

Pendant trois ans, Hubble a pu analyser la longueur d'ondes des couleurs dans l'atmosphère de GJ 9827d, quand la lumière de l'étoile autour de laquelle elle tourne filtrait à travers son atmosphère, et déceler la présence de molécules d'eau.

UNE PLANETE COMPORTANT DE L'EAU DECOUVERTE HORS DE NOTRE SYTEME SOLAIRE .

Même si cette planète a une atmosphère riche en eau, sa température de 425 °C la rend inhabitable.

Cette découverte ouvre cependant la voie à d'autres études de GJ 9827d et de planètes similaires, notamment via le télescope spartial JAMES WEBB, qui peut utiliser ses images infrarouges de haute résolution pour rechercher d'autres molécules atmosphériques comme le dioxyde de carbone et le méthane.

Ceci étant dit, nous ne sommes pas près d'y aller !

En effet 97 années-lumière représentent 97 fois la vitesse de la lumière à 300.000 Km à la seconde !

Mais dans cette découverte, il y a une chose que je ne comprends pas !

A 425 degrés, on peut distinguer de la vapeur d'eau mais pas de l'eau !

Publié dans Notre univers

POURQUOI LE PRINTEMPS EST-IL UNE SAISON SI CHANGEANTE ?

Publié le par André MARINI

POURQUOI LE PRINTEMPS EST-IL UNE SAISON SI CHANGEANTE ?

Le printemps est connu pour être une saison de contrastes.

Soumise à des masses d’air d’origine polaire encore froid, ou à des masses d’air chaud d’origine subtropicale, la France peut connaître de brusques changements de températures.

Le printemps 2022 nous a encore donné un bel exemple de changement radical de temps, avec une remarquable douceur fin mars et un début avril particulièrement froid avec de la neige jusqu’en plaine.

Les changements brusques de température qui semblent nous faire passer de l’été à l’hiver, ou inversement, sont caractéristiques du printemps mais restent toujours aussi surprenants. Heureusement les archives du climat permettent de se remémorer les événements passés.

Dans un passé récent, on se rappellera du printemps 2021, où la remarquable douceur de fin mars a été suivie d'un épisode de gel tardif historique du 4-8 avril.

POURQUOI LE PRINTEMPS EST-IL UNE SAISON SI CHANGEANTE ?

À l’échelle du pays, le 12 avril 1986 reste la journée d’avril la plus froide.  L’épisode froid avait duré du 9 au 13 avril, avec des chutes de neige touchant une grande partie de la France.
On a coutume de dire qu’il y a un risque de gelées en plaine jusqu’aux Saints de Glace, les 11, 12 et 13 mai.

Ces changements sont tout à fait classiques au printemps et s’observent lorsque les centres d’action (dépressions, anticyclones) organisent des flux méridiens (nord-sud) sur notre pays. On peut les observer en toutes saisons mais leurs effets sont particulièrement marqués au printemps.

 
POURQUOI LE PRINTEMPS EST-IL UNE SAISON SI CHANGEANTE ?
Comment expliquer ces changements rapides printaniers  ? 

Le printemps marque la fin de la nuit polaire en Arctique, mais la masse d’air qui baigne le pôle se radoucit lentement.

Si une masse d’air d’origine arctique déboule sur la France, dans un flux de composante nord, elle transite sur des océans encore froids en cette saison. Par conséquent, elle se radoucit moins qu’en automne, par exemple, où les mers, par inertie, sont plus douces qu’au printemps. Lorsqu’une telle masse d’air envahit la France au mois d’avril, on peut s’attendre à de la neige en plaine de façon localisée et à des gelées en plaine. Lorsqu’un telle vallée froide (thalweg) s’enfonce sur la France, il est classique qu’une partie s’isole en goutte froide (dépression fermée en altitude).

Les gouttes froides sont associées à un temps très instable et contribuent à la sensation d’un temps hivernal, avec de fréquentes averses pouvant tomber sous forme de neige.

A contrario, si le flux s’oriente au sud et fait remonter une masse d’air d’origine subtropicale, si des conditions anticycloniques se maintiennent, la France peut connaître des journées estivales au printemps. Les journées se rallongent, et le soleil monte déjà haut dans le ciel en avril, et les températures montent plus facilement dans la journée.

Un bel ensoleillement peut permettre au mercure d’atteindre les 25 °C, et même de façon plus remarquable les 30 °C, tôt dans la saison, jusque dans la moitié nord.

POURQUOI LE PRINTEMPS EST-IL UNE SAISON SI CHANGEANTE ?

Publié dans Notre flore

LA GRIPPE AVIAIRE NE TOUCHE PAS QUE LES ANIMAUX !

Publié le par André MARINI

La prochaine pandémie  ? Les animaux la vivent déjà. La grippe aviaire décime de nombreuses espèces

Une biologiste de la conservation étudie les maladies infectieuses émergentes.

Quand on demande quelle sera la prochaine pandémie,  elle répond souvent que nous en vivons une en ce moment, mais qu’elle touche d’autres espèces que la nôtre.

Par référence à la souche hautement pathogène de la grippe aviaire H5N1 (IAHP H5N1) qui a tué des millions d’oiseaux et un nombre indéterminé de mammifères, surtout au cours des trois dernières années.

Cette souche est apparue chez les oies domestiques en Chine en 1997 et s’est rapidement propagée à l’humain en Asie du Sud-Est, avec un taux de mortalité de 40 à 50 pour cent. Ce virus a causé la mort en 2005, de civettes palmistes d'Oston, un mammifère menacé d’extinction, qui faisaient partie d’un programme d’élevage en captivité dans le parc national de Cuc Phuong, au Viêt Nam.

On ignore comment ces bêtes ont contracté la grippe aviaire.

Leur régime alimentaire se compose essentiellement de vers de terre, de sorte qu’elles n’ont pas été infectées par la consommation de volailles malades, comme c’est arrivé pour des tigres en captivité de la région.

Cette découverte a incité à compiler tous les cas confirmés de mort par la grippe aviaire afin d’évaluer l’ampleur du péril que ce virus pourrait représenter pour la faune sauvage.

Voici comment un virus récemment détecté dans des élevages de volailles chinoises en est venu à menacer une partie importante de la biodiversité mondiale.

Une personne en combinaison blanche conduit un chariot élévateur à fourche transportant des dindes mortes
Le virus H5N1 est apparu dans une ferme avicole chinoise en 1997.

Les premiers signes

Jusqu’en décembre 2005, la plupart des infections confirmées avaient été trouvées dans quelques zoos et refuges en Thaïlande et au Cambodge.

Une étude de 2006 a montré que près de la moitié (48 %) des différents groupes d’oiseaux (ou « ordres », selon les taxonomistes) comportaient une espèce chez laquelle on avait signalé des cas de mort par la grippe aviaire.

Ces 13 ordres représentent 84 % de toutes les espèces d’oiseaux.

Il y a 20 ans, les souches de H5N1 en circulation étaient probablement hautement pathogènes pour tous les ordres d’oiseaux. A été également observé que la liste des espèces chez lesquelles on avait confirmé une infection comprenait des espèces menacées à l’échelle mondiale et que des habitats importants, tels que le delta du Mékong au Viêt Nam, se trouvent à proximité de foyers d’éclosion chez les volailles.

Parmi les mammifères qu’on sait avoir été exposés à la grippe aviaire au début des années 2000, on compte des primates, des rongeurs, des porcs et des lapins. De grands carnivores tels que des tigres du Bengale et des panthères nébuleuses en sont morts, ainsi que des chats domestiques.

Des animaux de zoo ayant mangé des volailles infectées figurent parmi les premières victimes de la grippe aviaire.

Un article de 2006 montrait la facilité avec laquelle ce virus franchit la barrière d’espèce et suggérait qu’il pourrait un jour constituer une menace pandémique pour la biodiversité mondiale.

Malheureusement, nous avions raison.

Une maladie qui s’étend

Près de vingt ans plus tard, la grippe aviaire tue des espèces de l' Extrême Arctique  jusqu’à la péninsule antarctique.

Ces dernières années, la grippe aviaire s’est rapidement propagée en Europe et s’est infiltrée en Amérique du Nord et du Sud, causant la mort de millions de volailles et de diverses espèces d’oiseaux et de mammifères. Selon un article récent, 26 pays ont signalé la mort de mammifères d’au moins 48 espèces différentes des suites du virus depuis 2020, date de la dernière hausse du nombre d’infections.

Lions de mer tués par la grippe aviaire au Chili, en avril 2023. Ces dernières années, le virus s’est rapidement propagé en Europe et s’est infiltré en Amérique du Nord et du Sud.

Même l’océan n’est pas à l’abri. Depuis 2020, 13 espèces de mammifères aquatiques ont été touchées, notamment des otaries, des marsouins et des dauphins, dont certaines meurent par milliers en Amérique du Sud. Il est désormais confirmé qu’un grand nombre de mammifères charognards et prédateurs vivant sur la terre ferme, tels que des cougars, des lynx, et des ours bruns, noirs et polaires, sont également affectés.

Le Royaume-Uni à lui seul a perdu plus de 75 pour cent de ses grands labbes et a connu un déclin de 25 % de ses fous de Bassan. Le déclin récent des sternes caugek (35 %) et des sternes pierregarin (42 %) est aussi causé en grande partie par le virus.

Un petit oiseau noir et blanc en souffrance sur le rivage
Un guillemot en train de mourir de la grippe aviaire dans le Berwickshire, en Angleterre. Juin 2022.

Les scientifiques n’ont pas encore réussi à séquencer le virus chez toutes les espèces touchées. La recherche et une surveillance soutenue pourraient nous indiquer dans quelle mesure il peut s’adapter et s’il peut s’étendre à d’autres espèces. Nous savons qu’il infecte déjà des humains – avec quelques mutations génétiques, il risque de devenir plus contagieux.

À la croisée des chemins

Du 1er janvier 2003 au 21 décembre 2023, on a rapporté 882 cas d’infection humaine par le virus H5N1 dans 23 pays, dont 461, soit 52 pour cent, ont été fatals.

Plus de la moitié des morts se sont produites au Viêt Nam, en Chine, au Cambodge et au Laos. Des infections transmises de volaille à humain ont été enregistrées pour la première fois au Cambodge en décembre 2003. On a signalé des cas sporadiques jusqu’en 2014, puis on a observé une interruption jusqu’en 2023, où il y a eu 41 décès pour 64 cas. On a détecté le sous-type H5N1 chez des volailles au Cambodge depuis 2014.

Au début des années 2000, le virus H5N1 en circulation avait un taux de mortalité élevé chez les humains. Il est donc inquiétant de constater que des gens meurent à nouveau après avoir été en contact avec des volailles.

Une personne portant un masque et une combinaison pulvérise des surfaces dans une zone humide côtière
Un responsable de la quarantaine désinfecte une aire d’hivernage pour oiseaux migrateurs à Jeju, en Corée du Sud. Février 2024.

Les sous-types H5 de la grippe aviaire ne sont pas les seuls à préoccuper les humains. Le virus H10N1 a été isolé à l’origine chez des oiseaux sauvages en Corée du Sud. On a signalé sa présence dans des échantillons provenant de Chine et de Mongolie.

Des recherches récentes ont montré que ces sous-types de virus étaient pathogènes chez des souris et des furets de laboratoire et qu’ils pourraient infecter les humains. La première personne dont l’infection par le virus H10N5 a été confirmée est décédée en Chine le 27 janvier 2024, mais elle était également atteinte d’une grippe saisonnière (H3N2). Elle avait été en contact avec des volailles vivantes qui se sont révélées positives pour le virus H10N5.

Des espèces menacées d’extinction ont connu des morts de la grippe aviaire au cours des trois dernières années. On vient de confirmer que le virus a fait ses premières victimes dans la péninsule antarctique, ce qui constitue une menace imminente pour les colonies de pingouins dont les grands labbes mangent les œufs et les poussins. Le virus a déjà tué des manchots de Humboldt au Chili.

Une colonie de manchots
Des colonies de manchots sont déjà menacées par les changements climatiques.

Comment peut-on endiguer ce tsunami de H5N1 et d’autres grippes aviaires  ? Il faut revoir complètement la production de volaille à l’échelle mondiale et rendre les exploitations autosuffisantes en matière d’élevage d’œufs et de poussins au lieu d’en faire l’exportation. En outre, la tendance aux mégafermes de plus d’un million d’oiseaux doit être enrayée.

Pour éviter les pires conséquences de ce virus, il faut se pencher sur sa source première : l’incubateur que sont les élevages intensifs de volailles.

DU JAMAIS VU !!! UNE AURORE BOREALE OBSERVEE DANS LE CIEL DE LYON VENDREDI DERNIER

Publié le par André MARINI

Un moment unique.

Pour la troisième fois, après vendredi soir et samedi, les amoureux de ciel rose auront une nouvelle occasion de s’extasier ce dimanche soir puisque de magnifiques aurores boréales devraient embraser le ciel.

Ce phénomène est causé par des éjections de particules en provenance du Soleil, qui déclenchent des tempêtes géomagnétiques lorsqu’elles atteignent la Terre. Des conditions liées à une tempête géomagnétique de niveau 5, soit le niveau maximum sur l’échelle utilisée, ont été observées vendredi soir puis samedi, selon l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA). Une première depuis vingt ans.

Des aurores boréales visibles dans le ciel à Lyon, un spectacle incroyable

Comme dans plusieurs régions de France, des aurores boréales étaient visibles dans le ciel de Lyon et du Rhône dans la nuit de vendredi à samedi 11 mai 2024.

Ce cliché d'aurores boréales a été pris dans le nord de l'Alsace.

Ce cliché d’aurores boréales a été pris dans le nord de l’Alsace.

Publié dans Notre univers

L'APICULTURE, UNE PASSION QUI TIENT AU CORPS

Publié le par André MARINI

Etre apiculteur est certes une passion pour ceux qui n'en font pas commerce, ce qui est mon cas et ma famille, après la récolte, se régale d'un miel d'autant plus succulent qu'il est miel de forêt.

Bien entendu, cela demande beaucoup de travail et l'apprentissage n'est jamais terminé mais, sincèrement, le jeu en vaut la chandelle !

L'APICULTURE, UNE PASSION QUI TIENT AU CORPS

Voici mes petites protégées bien affairées à trouver puis à rapporter à la ruche pollen et nectar.

A cette époque de l'année, le premier miel est du miel d'acacia, clair et limpide.

Un véritable délice pour gourmets et gourmands.

Voici, ci-dessous, une seconde ruche au travail.

L'APICULTURE, UNE PASSION QUI TIENT AU CORPS

L'ombre cache un peu les allées et venues des butineuses mais au-dessus des 7 ruches que je possède maintenant, c'est une volée qui obscurcit le ciel tant elles sont nombreuses et parfois, c'est un peu la bousculade à l'entrée mais, au bout du compte, chacune retrouve sa ruche.

Vous remarquerez forcément que les ruches sont peintes de couleurs différentes car les abeilles font parfaitement la différence et malheur à celle qui s'aventurerait chez les voisines.

Tout cela est une affaire de phéromones.

 

L'APICULTURE, UNE PASSION QUI TIENT AU CORPS

Ces petites dames sont en danger, je ne vous apprends rien !

Paradoxalement, le nombre d'apiculteurs, professionnels ou amateurs, est en constante augmentation et si vous avez besoin de tuyaux, rien de mieux que de vous rendre à Villepinte, au magasin ICKO, où vous serez guidés et surtout reçus avec une gentillesse extrême.

Merci Natacha, merci pour ta gentillesse et ta compétence.