LES ABEILLES: FACTEUR DE REFERENCE DE LA (MAUVAISE) SANTE DE NOTRE PLANETE.

Publié le par André MARINI

LES ABEILLES: FACTEUR DE REFERENCE DE LA (MAUVAISE) SANTE DE NOTRE PLANETE.

Écologie et biodiversité victorieuses face à l’indifférence !

À Bruxelles, le 12 juillet dernier, le Parlement européen a adopté d’une très courte majorité un texte important en faveur de la poursuite du Green Deal qui génère un nouveau dynamisme pour la défense de la biodiversité et la « Restauration de la nature en Europe, le Pacte vert ».

Pour le présent apicole, nous vivons la période des dernières récoltes de miel, mais aussi celle du début de la prédation des ruchers par les frelons asiatiques.

Cette année encore, ils détruiront des milliers de colonies en France et malgré les alertes répétées, rien n’est organisé au niveau des instances gouvernementales au prétexte d’un classement fantaisiste de l’espèce invasive dans une catégorie échappant à toute obligation de gestion de son extension.

Le fameux « plan de lutte national » qui en matière de « lutte » n’en a que le nom, a fait « pschitt » comme prévu !
Face à ce problème récurrent s’affiche une indifférence de nos gouvernants proche du mépris !

Dans le même temps, certains, feignant d’ignorer l’impact meurtrier et dévastateur du frelon asiatique, accusent l’abeille mellifère « coupable » de la disparition de nombreuses espèces d’insectes pollinisateurs, et ils promotionnent de façon totalement irresponsable l’expulsion des ruches situées dans des espaces ou parcs naturels, ou dans certaines villes.

Des décisions scientifiquement injustifiables ! Il est urgent que le gouvernement mette en oeuvre des actions efficaces, ambitieuses et concrètes en faveur de la restauration des populations de pollinisateurs et autres insectes en leur garantissant des zones d’habitat protégées ainsi que des ressources alimentaires durables, plutôt que de perdre du temps avec de multiples statistiques et relevés pour compter les « morts ». Inutile d’en rajouter, la situation est catastrophique, nous le savons trop bien maintenant ! L’indifférence n’a pas de place, les deux ministères concernés doivent agir de toute urgence !

Publié dans Animaux en danger

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