LA MAÎTRE NOUS EMERVEILLERA TOUJOURS. MERCI, ANTOINE, GUIDE ORNITHOLOGIQUE PASSIONNE.
Et surtout, pour profiter au maximum de ces merveilleuses images, n'oubliez pas de mettre en plein écran.
Proposé par ANDRE MARINI
Et surtout, pour profiter au maximum de ces merveilleuses images, n'oubliez pas de mettre en plein écran.
La mésange à longue queue est un passereau de la famille des ægithalidés et non des paridés comme les autres mésanges.
Son nom usuel est le tupinet
On la trouve partout en Europe où elle est sédentaire et occupe presque tous les habitats : bois, parcs, jardins.
Cet oiseau possède un corps arrondi et une très longue queue.
C'est précisément cette longue queue étagée, avec du noir, du blanc, du brun et du rose, qui fait qu'on ne peut confondre cette mésange avec aucun autre oiseau.
C'est un minuscule oiseau avec une très longue queue et des petites ailes rondes, au ventre blanc légèrement rosé, à la tête blanche et grise avec, chez la grande majorité des individus vivant en France, une bande noire du front à la nuque passant au-dessus de l'œil.
L'OIE RIEUSE fait partie du groupe des oies grises au même titre que l'oie cendrée.
Elle est immédiatement reconnaissable à son front blanc et aux grosses barres noires sur le dessous du corps.
Autres signes particuliers, son bec rose, jaune ou orange, son long cou et ses pattes orange.
L'ensemble de son plumage gris-brun tranche avec sa poitrine claire et son ventre blanc uni.
Les variétés sauvages d' OIES CENDREES présentent un plumage gris-beige, plus sombre et brun sur la nuque, les flancs, le dessus des ailes et le dessus de la queue.
Ces plumes brunes sont veinées du même gris-beige que le dessous de l'oiseau.
Les flancs sont nuancés de brunâtre, le ventre peut être parsemé de quelques taches noires mais cette coloration n'est jamais aussi étendue que chez l' oie rieuse
Le croupion est blanc, tout comme l'arrière du ventre et les sous-caudales.
Le bord d'attaque des ailes est bordé d'une ligne gris bleuté pâle. Les pattes sont rose chair, fortes et palmées. L'œil noir est cerclé de blanc.
Après les avoir présentées à l'approche, les voici maintenant beaucoup plus près, en quête d'un reposoir.
Ces oiseaux magnifiques, à l'envergure impressionnante, resteront sur place pendant quelques jours et, après s'être restaurés et reposés, reprendront en formation de vol, leur long voyage vers des contrées plus hospitalières pour y passer l'hiver.
Il y a des années que j'assiste à ce ballet mais, malgré le temps passé, je ne m'en lasse jamais et chaque migration d'automne ou de printemps me pousse vers ce spectacle.
La grande aigrette se différencie facilement de sa cousine, l'aigrette garzette grâce à sa taille bien plus importante et à son bec jaune, alors qu'il est noir chez la garzette.
Voici quelques oiseaux de cette espèce soit en sommeil, soit en nourrissage.
Le rassemblement est parfois important en nombre d'individus.
Le mélange des espèces ne pose aucun problème, aussi bien avec les cormorans que les hérons.
En cette période où le lac du Der est en remplissage, les oiseaux se tiennent très loin et il n'est pas facile, même avec un gros matériel, de les photographier et de les identifier.
Mais les logiciels laissent quelques libertés en permettant de petites améliorations et vous pouvez distinguer, ci-dessous, un canard souchet.
Puis, au premier plan, des sarcelles, caractéristiques et reconnaissables grâce à leur petite taille, leur miroir vert, les plumes jaunes de la queue et surtout la tête.
Un héron cendré en vol passe devant.
Héron cendré en attente d'une proie.
Héron cendré branché.
Héron cendré prenant le soleil au couchant.
Voici les progrès que réalisent en quelques jours les poussins des bleus de Gascogne que je vous ai présentés après leur éclosion.
Ils ont très rapidement grossis, les yeux sont entrouverts et la mère quitte très souvent le nid.
C'EST BEAU !
Lorsque je vais vous présenter la première photo, vous serez, par force, incapable de déterminer de quelle espèce il s'agit.
En effet, les plumes sont à peine naissantes et les yeux ne sont pas encore ouverts mais malgré cela, dès que la mère n'est plus sur le nid, les becs s'entrouvrent, en attente de nourriture pré-digérée.
La nature fait si bien les choses !
Il est clair que j'ai attendu de longues minutes que la mère quitte son nid avant de prendre les photos sans toucher les petits de façon à ce qu'ils ne soient pas imprégnés de l'odeur humaine.
Mais dans ce nid, même si vous ne verrez pas les autres poussins de façon nette, il y a trois petits, peletonnés et dépendants qui forment un véritable congloméra dont les individus ne sont même pas identifiables.
Mais quelle est cette espèce ?
Ce sont des "Bleus de Gascogne" à peine éclos.
Dans cette situation, plus que la reconnaissance de l'espèce, la scène est attendrissante, face à ces jeunes totalement dépourvus de toute défense et qui se prètent, sans le savoir, aux fantaisies humaines
.Le canard mandarin peut être observé à l'état sauvage en France où quelques individus échappés de captivité se sont acclimatés et s'y reproduisent aujourd'hui régulièrement.
Reconnaissable entre tous, le mâle se distingue par la forme et la couleur si particulière de ses ailes. Il perd ce plumage resplendissant après la période de reproduction, vers la fin du printemps, pour prendre une apparence plus proche de la femelle, à tel point qu'il peut être difficile de les différencier.
Cet oiseau mesure entre 41 et 49 centimètres de longueur pour une envergure allant de 65 à 75 centimètres. Le mâle pèse dans les 630 grammes et la femelle 570 grammes.
Voici un mâle isolé, présent parmi les colverts depuis longtemps.
Le Canard mandarin bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire.
Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l'enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu.
Le pinson des arbres adulte, d'environ 15 cm de long possède deux barres alaires blanches, assez significatives.
La queue est gris-ardoisé au centre, avec les rectrices blanches.
Le bec du pinson est gris-bleu en été et se brunit en hiver, et ses yeux sont marron foncé.
Ses pattes et ses doigts sont brun clair à gris foncé.
L'hiver, le plumage du pinson se ternit légèrement. Adulte, il pèse entre 20 et 25 g.
Ce petit passereau est migrateur et des vols très nombreux parcourent de grandes distances en période de migration.
On distingue très facilement le mâle de la femelle à la couleur du poitrail, orangé assez prononcé chez le mâle alors que celui de la femelle est beaucoup plus terne, avec le ventre blanchâtre et le dos brun-olive pâle.
Les motifs des ailes sont moins marqués et moins étendus.
Les photos que je vous présente sont celles d'une femelle.
Son bec, à la fois large à la base et pointu, traduit une adaptation alimentaire mixte de graines et d’invertébrés.
Les graines d’arbres les plus prisées sont celles de hêtres , d’érables , de bouleaux , d’aulnes et de résineux.
Les bourgeons, baies et fruits sauvages et cultivés ainsi que les graines des plantes herbacées et céréalières, surtout le colza, sont aussi consommés mais en période de reproduction le régime devient nettement insectivore à l'opposé de la majorité des passereaux.
Les pinsons des arbres capturent des insectes dans les branches et sur les feuilles, voire au cours de petits vols vifs et acrobatiques.
Le pinson des arbres préfére se nourrir sous les mangeoires que dedans.
On le trouve souvent sautillant sur le sol pour récupérer les graines tombées.
Lorsqu'il se déplace à terre, il marche à pas courts mais rapides.
Vous voyez ici une femelle tenant un grain de maïs dans son bec.
Le pinson des arbres bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire.
Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l'enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu.
Qu'il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l'utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l'acheter.
Depuis 2009, ces interdictions ne s'appliquent plus aux sujets nés et élevés en captivité.
Mais rien ni personne ne vous interdit de le photographier en liberté.
Le mâle et la femelle sont identiques.
De la même taille que la mésange bleue, c'est un petit passereau au corps gris-brun présentant une calotte noire jusqu'à la nuque, une petite tache noire sous le bec et des joues blanchâtres.
Ses flancs sont dans les tons beige.
La Mésange nonnette est peu farouche, très curieuse et nous pouvons la voir assez souvent dans nos mangeoires en hiver où elle viendra prélever plusieurs graines à la fois pour les emporter dans de nombreuses cachettes.
Elle se crée ainsi des garde-manger pour les périodes de disette, cachettes dont elle oubliera l'emplacement dans la majorité des cas, pioche dans la nourriture des autres oiseaux qui utilisent des réserves et utilise sa propre expérience de voleuse pour camoufler ses garde-manger aux autres oiseaux.
Cette espèce est très intelligente.
Elle transmet son savoir aux autres individus et elle a été observée en Grande-Bretagne en train de décapsuler des canettes, se servant de son bec comme outil pour la première fois, c'est un signe d'intelligence.
Elle se nourrit dans la nature dans les niveaux inférieurs de la végétation.
Elle inspecte ainsi les arbres à la recherche d'insectes.
Elle se nourrit également, au niveau du sol, de graines ou de baies.
Cet oiseau de petite taille au dos brun maculé de blanc et de chamois visite assidûment l'écorce des arbres afin d'y dénicher les insectes qui constitueront son repas.
Pour celà il parcourt chaque tronc en spirale.
Très vif, il est difficile à prendre parce qu'il oblige à tenir l'appareil à la main
Facile à identifier et, surtout à différencier de son cousin, le grimpereau des jardins, du fait de son bec courbé vers l'avant mais sutout plus court, sa petite taille joue un rôle important en période hivernale où il peut visiter les moindres recoins où se réfugient les insectes, lui permettant de garder son régime alimentaire donc de rester sédentaire.
">
Je vous ai déjà présenté séparément deux espèces de mésanges, la mésange bleue et la mésange charbonnière, mais, ce que je n'ai pas encore fait est de vous présenter ces deux espèces sur la même photo.
Comme on peut le voir et cela s'est vérifié tout au long de l'observation, les charbonnières sont attirées par un pain "aux insectes" alors que la bleue est plus tentée par la boule de graisse que j'ai protégée d'un grillage pour ne pas être pillé par les corneilles
Seule une découpe à la taille des petits passereaux permet d'accéder.
MATERIEL Canon F7 MARK 2
OBJECTIF Sigma 150-500 mm
La torchepot est une sittelle de taille moyenne, le mâle adulte mesurant 14 cm de long pour une envergure de 22,5-27 cm, et un poids de 17-28 g.
Les parties supérieures sont bleu-gris, la tête porte un trait oculaire noir.
La gorge et les parties inférieures sont blanches mais sont, selon le sexe, plus ou moins claires et teintées de chamois.
Les flancs et le bas-ventre sont rouge orangé, avec des taches blanches sur les sous-caudales. Le bec est robuste, gris foncé avec la base de la mandibule inférieure plus claire.
L'iris est marron foncé, et les pattes et les doigts sont marron clair.
On l'appelle aussi la SITTE
La Sittelle torchepot appartient à la famille des SITTIDAE
L'espèce visite volontiers les mangeoires à oiseaux.
La Sittelle torchepot vit en couples territoriaux en période de reproduction. Le couple fait son nid dans un trou d'arbre, souvent un ancien nid de pic ou parfois dans une cavité naturelle.
Si l'entrée est trop large, pour se préserver des prédateurs, la femelle en maçonne l'entrée avec de la boue, pratique qui lui vaut son nom de « torchepot ».
La Sittelle torchepot peuple toute l'Eurasie tempérée.
Ses habitats privilégiés sont les forêts mixtes ou de feuillus avec de grands et vieux arbres, notamment des chênes, mais on l'observe aussi communément dans les parcs et les grands jardins.
La femelle est assez semblable au mâle, mais peut néanmoins s'en distinguer par ses parties inférieures un peu plus pâles, un trait oculaire tirant sur le marron et des flancs et un bas-ventre aux couleurs plus lavées.
Une canne se promène tranquillement sur un plan d'eau avec toute sa nichée, en quête de nourriture.
Arrive subitement une avocette qui voudrait bien s'approprier l'endroit.
Mais l'avocette n' a pas un caractère facile et pour être seule à profiter de la nourriture, elle ne supporte pas la présence de la nichée.
Il ne reste plus qu'à rassembler les jeunes et à décamper au plus vite.
Et voila l'avocette qui reste seule maîtresse des lieux !
Oh ! Quel caractère !
Le Pygargue à queue blanche, appelé également grand aigle de mer, est un rapace de grande envergure de la famille des accipitridae.
Sa taille varie entre 69 à 91 cm, pour un poids de 4 à 6 kg.
L'envergure de ce rapace peut atteindre 2,40 m.
Les photos suivantes sont prises au téléobjectif mais de très loin par un temps trop sombre au lac du Der.
Néanmoins, on perçoit les caractéristiques de l'oiseau mais du fait qu'il n'est pas en vol, son énorme envergure n'apparaît pas.
On distingue cependant la queue blanche qui témoigne de l'espèce.
Le pygargue à queue blanche est une espèce liée aux milieux aquatiques, soit à l'intérieur des terres, soit au bord de mer.
Dans les terres, le pygargue à queue blanche se plaît au bord des lacs et des fleuves propices à la prédation.
Son aire de répartition s'étend du Groenland au nord de l' Europe. Quelques pays européens accueillent une forte population de pygargues à queue blanche : la Norvège, le nord de l' Allemagne, la Pologne et la Russie.
Il est assez rare en France et constitue une véritable attraction.
En voici un couple, perché, dans l'attente d'une proie.
Le jeune, présent sur l'arbre, ne rentrait pas dans le champ de l'objectif mais prouve que cet oiseau s'est parfaitement adapté à ce biotope puisqu'il s'y reproduit.
Le pygargue à queue blanche se nourrit d'oiseaux, de mammifères ou de poissons.
Il apprécie le gibier d'eau mais il est surtout friand de poissons. Il ne dédaigne pas les cadavres quand les temps sont durs et que la nécessité se fait sentir. Il chasse à l' affût, en volant assez bas ou en décrivant des cercles en hauteur afin de repérer ses proies.
La Sterne arctique est un oiseau marin appartenant à la famille des laridés qui peut nicher jusqu'en Bretagne.
C'est un oiseau migrateur qui effectue un aller-retour à partir de ses aires de reproduction dans le nord, jusqu’aux océans près de l’ Antarctique où il hiverne
Les Sternes arctiques sont de taille moyenne.
Elles mesurent de 33 à 36 centimètres de long avec une envergure de 76 à 85 cm. Le plumage des adultes est gris sur les parties supérieures avec la nuque et la calotte noires et les joues blanches.
Le bec, les pattes et les doigts palmés sont rouge foncé.
Les Sternes arctiques pêchent en plongeant en piqué sur leurs proies d'une hauteur de 10 à 15 mètres , s'immergeant souvent entièrement lors de cette opération.
Cette technique aboutit environ une fois sur trois.
Elles passent aussi parfois au ras de la surface de l’eau pour capturer leur proie au passage.
Il leur arrive également de chasser des insectes en vol pendant la saison de reproduction.
La Sterne arctique est célèbre pour sa migration ; elle fait l’aller-retour à partir de son aire de reproduction en jusqu’enAfrique Australe, en Australie ou en Antarticque chaque année.
Chaque trajet dure quatre mois environ.
Annuellement, les oiseaux parcourent en tout 38 000 km, ce qui leur permet d’être soumis à deux saisons estivales par année et à davantage de lumière que toute autre créature sur la planète.
Au cours de sa vie, un individu moyen parcourra environ 800 000 km, une distance équivalente à un aller-retour sur la lune. La Sterne arctique est donc l'oiseau qui réalise la plus longue migration au monde.
La Sterne arctique bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire.
Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu.
Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter.
Oiseaux magnifiques et craintifs, ces grues ne se laissent pas approcher et seul le téléobjectif puissant a une chance de les "accrocher" lors de leur passage migratoire.
Les voici au Lac du Der en Champagne-Ardennes, pendant leur halte d'automne avant de gagner des contrées plus hospitalières pour passer l'hiver.
Mais même arrivées au reposoir du soir, la moindre alerte les fait s'agiter puis s'envoler.
Un rapace qui passe, un mouvement trop brusque d'un spectateur de ce grand spectacle, une intrusion d'inconscients dans ce sanctuaire, tout est prétexte à l'alerte.
Ce superbe rapace, photographié de très loin par temps sombre est une espèce de rapace robuste, de taille moyenne, réputé pour être l'oiseau le plus rapide du monde en piqué.
Ses proies sont presque exclusivement des oiseaux, mais certains individus peuvent également s'attaquer à de petits animaux terrestres.
Il ne construit pas de nid, et niche essentiellement sur des falaises, plus rarement sur des arbres, des structures ou des bâtiments élevés.
Ses populations ont très fortement diminué après la Seconde Guerre mondiale, en particulier du fait de la pollution au DDT.
Depuis sa protection dans les années 1970, ses populations sont à nouveau en expansion.
Chez la sous-espèce nominale Falco peregrinus peregrinus, le dos est gris foncé, le ventre est crème avec des dessins noirs.
Ces oiseaux, particulièrement sauvages et craintifs, ne supportent pas d'être dérangés.
Voici, après l'intrusion intempestive et stupide de quelques promeneurs en infraction dans ce sanctuaire, ce que donne le rassemblement de plusieurs espèces en un lieu où leur quiétude n'est pas en jeu.
On reconnait beaucoup de grandes aigrettes, de hérons, de cormorans et toutes les sortes de canards, du colvert à la sarcelle en passant par le chipeau.
Reconnaissable à son front blanc, aux grosses barres noires sur le dessous du corps, à son bec rose ou jaune ou orange, l'oie rieuse a un plumage gris-brun, une poitrine claire et un ventre blanc uni.
Elle mesure une longueur de 65 à 75 cm pour une envergure de 130 à165 cm et pèse de 1,4 à 3,3 kg.
Le plumage est brun-gris avec des barres ventrales noires, la principale caractéristique de l'oie rieuse étant sa tache blanche sur le front.
Le bec et les pattes sont orange avec des rayures noires sur le ventre qui la différencie de l'oie cendrée.
C'est une espèce bruyante qui se distingue par son cri aigu et musical, d'où son nom, grégaire uniquement après la nidification qui a lieu dès le mois de mai. Le nid est situé sur un monticule de terre souvent en terrain sec. L'oie rieuse est réputée être une espèce craintive et prudente.
La buse variable est un rapace diurne de la famille des Accipitridés, aux formes lourdes, au bec et aux serres faibles.
Elle est souvent confondue avec le milan noir qui lui a la queue échancrée ; la buse, elle, a la queue arrondie.
La buse variable se nourrit essentiellement de rongeurs, de reptiles, d'insectes et de petits oisaux.
C'est donc un oiseau carnivore. Mais lorsque survient l'hiver, la buse voyant ses sources de nourriture réduites peut se nourrir de charognes.
La buse est en quelque sorte un oiseau opportuniste.
Bien que sa forte densité en France soit incontestable, la buse variable bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire, protection par ailleurs reconduite par l'arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection.
Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu.
Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter.
Elle se reconnait très facilement à son cri et surtout à la hauteur à laquelle elle plane en décrivant des cercles pour explorer un territoire.
D'après des études récentes, elle serait capable, grâce à un mécanisme assez compliqué, de délimiter le territoire d'un mulot grâce à l'urine phosphorescente qu'il dépose.
Elle attendrait bien évidemment la sortie du rongeur grâce aux cercles planés qu'elle décrit.