6 articles avec les insectes

APICULTEUR ? UNE PASSION QUI NE SE DEMENT PAS !

Publié le par André MARINI

Etre apiculteur, c'est vivre auprès de la nature, de la magie de transformation du pollen et du nectar par les abeilles mais c'est aussi être sensible aux graves dangers qui pèsent sur notre environnement.

Certes, on peut être modeste et ne pas tomber dans l'excès mais, pour ce qui me concerne et pour la deuxième année consécutive, j'ai sous les yeux le résultat de mes efforts car les ruches demandent beaucoup d'attention er de soin.

Tout d'abord, le matériel !

Les cadres, ici des cadres de hausse, sont le bois gauffré sur lequel les abeilles vont bâtir.

Lorsque les cadres sont dans la miellée, il convient d'abord de couper la pellicule qui recouvre les alvéoles. C'est la "désoperculation" ou l'action de couper les opercules enfermant le miel dans les alvéoles.

 

APICULTEUR ? UNE PASSION QUI NE SE DEMENT PAS !
APICULTEUR ? UNE PASSION QUI NE SE DEMENT PAS !

Ensuite, vient la centrigation ou, par la vitesse de rotation, le miel est éjecté des alvéoles et reste au fond du "centrifugeur".

Bien sûr, en bon amateur, mon centrifugeur est actionné par une manivelle que je tourne à la main mais les professionnels ont des appareils à moteur qui ont l'avantage d'obtenir une plus grande vitesse de rotation donc d'éjecter tout le précieux nectar des alvéoles.

APICULTEUR ? UNE PASSION QUI NE SE DEMENT PAS !

Par le robinet du centrifugeur, le miel s'écoule dans les seaux en passant à travers une passoire afin de retenir les morceaux de cire qui ne manquent pas de se mélanger.

APICULTEUR ? UNE PASSION QUI NE SE DEMENT PAS !

Reste à faire la mise en pot préparés longtemps à l'avance en chinant auprès de la famille récompensée par des pots remplis au moment de la récolte.

APICULTEUR ? UNE PASSION QUI NE SE DEMENT PAS !

Voici le résultat de la première miellée effectuée sur deux ruches, soit 35 pots qui feront les délices de ma famille.

Modestement, je ne possède que six ruches. La seonde miellée puis la troisième sont, comme vous vous en doutez, déjà programmées.

APICULTEUR ? UNE PASSION QUI NE SE DEMENT PAS !

La vocation peut être soudaine ! C'est mon cas !

Comment polleniser ses arbres fruitiers ? J'ai donc acheté des bourdons pollennisateurs puis j'ai pensé aux abeilles...seulement voià ! Dans un jardin, en ville, ça fait plutôt désordre !

Alors je me suis installé dans la forêt que mon frère et moi possédons près de Trilport et de deux ruches la première année, je suis passé à 5 l'an dernier puis à 6 actuellement.

L'avantage ? Avez-vous déjà gouté du miel de forêt ?

Et n'oublions jamais ce qui est la devise des apiculteurs !

LE MIEL DE LA RUCHE EST POUR LES ABEILLES, LE MIEL DE LA HAUSSE EST POUR L'APICULTEUR .

Publié dans Les insectes

LE FRELON ASIATIQUE, FLEAU DE NOS RUCHES ET MENACE POUR NOTRE ECOSYSTEME

Publié le par André MARINI

Le frelon asiatique ou Vespa velutina nigrithorax a fait son apparition dans le Sud-Ouest de la France en 2004 et depuis cette date, il poursuit son développement vers l’Est et le Nord du pays.

Son implantation en Ile-de-France s’étend depuis quelques années, aidée par l’absence d’hivers rigoureux.

En effet, comme le bourdon pollinisateur, la colonie ne survit pas à l'hiver mais quelques individus que l'on pourrait considérer comme des reines, refondent une colonie en mars.

LE FRELON ASIATIQUE, FLEAU DE NOS RUCHES ET MENACE POUR NOTRE ECOSYSTEME

A la différence de son cousin, le frelon européen, le frelon asiatique est un prédateur redoutable pour les colonies d’abeilles domestiques qui, entre nous, n'avaient pas besoin de cela pour être en difficulté

Ainsi le frelon asiatique est classé au niveau national dans la liste des dangers sanitaires pour l’abeille domestique sur tout le territoire français.
Parallèlement, les actions de recherche visant à valider des méthodes de prévention et de lutte sur le plan de leur efficacité et de leur innocuité sur l’environnement se poursuivent et restent actuellement sans réponse.

LE FRELON ASIATIQUE, FLEAU DE NOS RUCHES ET MENACE POUR NOTRE ECOSYSTEME

La piqûre du frelon asiatique n’est pas plus douloureuse ou venimeuse que celle de la guêpe.

Cependant, pour les personnes allergiques, elle reste très dangereuse.

Il faut rester prudent face à l’agressivité du frelon asiatique lorsqu’il se sent en danger.

En effet, si l’on s’approche d’un nid actif, volontairement ou sans soupçonner sa présence, le frelon asiatique est très agressif, bien plus encore que son cousin européen. Il attaque et ne lâche pas un pouce de terrain jusqu’au dernier vivant d’entre eux, contrairement au frelon européen qui s’en ira et ne reviendra que prudemment et plus tard, quand le danger aura disparu.

Seules les femelles sont équipées d’un dard pouvant mesurer 5 millimètres, capable de traverser n'importe quel vêtement et même des bottes.

Dans ce contexte, la destruction de nids de frelons asiatiques est pertinente pour des raisons de sécurité.

Il relève du domaine privé et est à la charge du propriétaire ou de l’occupant des lieux, au même titre que la destruction des nids de guêpes ou de frelons européens. UN COMBLE !

LE FRELON ASIATIQUE, FLEAU DE NOS RUCHES ET MENACE POUR NOTRE ECOSYSTEME

Le frelon asiatique est plus petit de 2 à 3 cm que le frelon européen.

Il se distingue par sa couleur foncée et ses pattes jaunes alors que le frelon européen a les pattes brunes.

Arrivé en France en 2004, il est présent sur tout le territoire à l’exception de l’Alsace où, pour le moment, aucun nid n’a été signalé.

Le frelon asiatique n’est pas agressif. Toutefois, une extrême prudence s’impose lorsqu’on se trouve à moins de 5 mètres d’un nid, un essaim d’ouvrières pouvant attaquer soudainement.

Terrible prédateur d’abeilles, il tue, il mange, s'introduit dans les ruches et met la colonie en danger car nos petites bêtes ne peuvent plus se concentrer à fabriquer du miel pour notre plaisir.

LE FRELON ASIATIQUE, FLEAU DE NOS RUCHES ET MENACE POUR NOTRE ECOSYSTEME

Le frelon asiatique s’attaque aux ruches et donc à l’abeille mais certains chercheurs s’interrogent également sur l’impact de ces espèces sur l’environnement, notamment sur la destruction de la biodiversité. 

Vespa velutina présente donc une menace grave pour la filière apicole et nuit à la biodiversité, car l'abeille contribue à la reproduction de 80 % des espèces de plantes à fleurs.

Outre les abeilles, il s'attaque aux insectes de très nombreux ordres et notamment aux guêpes, mouches, papillons ainsi qu'aux araignées.

LE FRELON ASIATIQUE, FLEAU DE NOS RUCHES ET MENACE POUR NOTRE ECOSYSTEME

Publié dans Les insectes

LA PUNAISE DIABOLIQUE, ON N'A PAS FINI D'EN PARLER !

Publié le par André MARINI

Cette espèce invasive ne fait pas encore la une mais nous n'avons, dans l'avenir, pas fini d'en parler.

Communément appelée punaise diabolique ou punaise marbrée, c'est une espèce d'insectes de la famille des Pentatomidae, originaire d'Asie de l'est.

Elle a été introduite en Amérique et en Europe où elle est considérée comme un ravageur des cultures.

De son nom Halyomorpha halys, elle passe l'hiver bien au chaud pour mieux se rabattre sur les cultures dès que la température se réchauffe,

LA PUNAISE DIABOLIQUE, ON N'A PAS FINI D'EN PARLER !

Au stade adulte, elle est colorée de différentes teintes de brun et mesure environ 17 mm de longueur.

Sa forme en bouclier aussi long que large est typique de la famille des Pentatomidae.

Le meilleur critère pour la distinguer des autres membres de cette famille sont les deux marques blanches sur les antennes comme vous pouvez le voir de façon évidente sur la photo ci-dessous.

LA PUNAISE DIABOLIQUE, ON N'A PAS FINI D'EN PARLER !
LA PUNAISE DIABOLIQUE, ON N'A PAS FINI D'EN PARLER !

Les adultes passent l'hiver dans des abris naturels, comme le bois mort, ou artificiels, comme les habitations humaines.

Au printemps, ils sortent et se dispersent pour trouver des plantes hôtes, qui comprennent des espèces ligneuses et herbacées.

LA PUNAISE DIABOLIQUE, ON N'A PAS FINI D'EN PARLER !

En France, elle commença à sévir dans la banlieue de Strasbourg en Alsace en2012.

L'"Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail" (ANSES) lui a consacré en 2014 une analyse de risques montrant que cette espèce peut significativement nuire à l'arboriculture, à la viticulture, au maraîchage, et à d'autres cultures et l'INRA a lancé un appel à vigilance citoyenne via une application dénommée « AGIIR »

On la découvre généralement en octobre quand elle cherche à entrer dans les maisons pour hiverner.

En France elle ne doit pas être confondue avec la punaise grise (ou nébuleuse),

LA PUNAISE DIABOLIQUE, ON N'A PAS FINI D'EN PARLER !

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DANS L'ORDRE DES ODONATES, VOICI LA PETITE LIBELLULE

Publié le par André MARINI

L'ordre des odonates comprend deux sous-ordres :

-Le sous-ordre des zygoptères ou demoiselles.

-Le sous-ordre des anisoptères ou libellules.

Ils sont souvent ignorés et confondus.

J'ai déjà écrit, sur ce site, un article sur les demoiselles que vous pouvez retrouver ci-dessous et qui devrait lever toute ambiguité, alors, autant s'y reporter !

Voici maintenant une sorte de libellule dénommée petite libellule du fait de sa taille. Il est vrai que dans ce sous-ordre, il est difficile de faire moins.

DANS L'ORDRE DES ODONATES, VOICI LA PETITE LIBELLULE

Les libellules constituent un ordre d' insectes à corps allongé, dotés de deux paires d'ailes membraneuses généralement transparentes et dont les yeux composés et généralement volumineux permettent de chasser efficacement les proies.

DANS L'ORDRE DES ODONATES, VOICI LA PETITE LIBELLULE

Elles sont aquatiques à l'état larvaire et terrestres à l'état adulte.

Ce sont des prédateurs que l'on peut rencontrer occasionnellement dans tout type de milieu naturel, mais qui se retrouvent plus fréquemment aux abords des zones d'eau douce ou saumâtre, stagnante ou courante, dont ils ont besoin pour se reproduire.

DANS L'ORDRE DES ODONATES, VOICI LA PETITE LIBELLULE

Publié dans Les insectes

LES BOURDONS POLLENISATEURS

Publié le par André MARINI

Il est bien rare que l'on parle d'eux et, pourtant, comme leur nom l'indique, ce sont les meilleurs pollénisateurs, bien avant l'abeille.

Seulement voila ! Si la pollénisation est à leur avantage, leurs inconvénients ne les range pas au premier rang.

-Une colonie ne survit pas à l'hiver et seules les reines fécondées s'en tirent et refondent une nouvelle colonie l'année suivante.

-Le rayon d'action d'un bourdon oscille entre 350 et 700 mètres, ce qui est faible par rapport à l'abeille.

LES BOURDONS POLLENISATEURS

Ne croyez surtout pas que l'intérêt porté à,cet insecte volant soit une découverte car déjà DARWIN avait étudié l'intérêt des bourdons pollénisateurs sur les trèfles violets.

Moins célèbre que l’abeille pour ses talents de butineur, cet insecte est pourtant devenu irremplaçable pour certaines cultures.

Fin février, des colonies de Bombus terrestris, l’un des plus communs parmi la soixantaine de bourdons recensés en Europe, composées d’une reine et d’une cinquantaine d’ouvrières sont mis en vente dans des mini-ruches qui les abriteront un été.

LES BOURDONS POLLENISATEURS

Ces fantastiques pollénisateurs permettent, dans un rayon assez limité, de polléniser nos plantes, nos fleurs et, surtout, nos arbres fruitiers.

LES BOURDONS POLLENISATEURS

Après une nuit, le temps de laisser les insectes se reposer, les ruches installées dans les jardins seront ouvertes et les bourdons pourront commencer leur travail de pollinisation.

LES BOURDONS POLLENISATEURS

En récoltant le nectar et le pollen dont ils se nourrissent, les insectes butineurs emportent, à leur insu, du pollen sur leur corps. Ils le transportent ensuite d’une fleur à l’autre, assurant ainsi la pollinisation.

LES BOURDONS POLLENISATEURS

S’il peut piquer, il le fait rarement. En cas de menace, il adopte plutôt une posture préventive en se mettant sur le dos et en exhibant son dard. Les abeilles domestiques sont bien plus agressives

LES BOURDONS POLLENISATEURS

Ils sont vendus dès février par quelques boutiquiers puisqu'ils n'est pas possible de les conserver vivants d'une année sur l'autre du fait du dérèglement climatique.

Alors, certes, on peut toujoures espérer qu'une reine vienne fonder une colnie dans notre jardin mais cette idée est un peu aventureuse.

Il ne reste que l'achat d'une ruche miniature comme celle que je vous ai présentée et pour les revendeurs, le mystère de la conservatiuon des reines n'est pas près d'être connu.

Une ruche de bourdons ne compte guère plus qu'une cinquantaine d'individus. Las abeilles et autres pollénisateurs gardent donc toute leur importance sur de grands espaces. Hélas, si de l'ordre n'est pas rapidement mis dans les poisons qu'utilisent les agriculteurs, nous n'aurons bientôt que des photos comme souvenir !

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CALOPTERYX VIRGO OU CALOPTERYX VIERGE.

Publié le par André MARINI

Il ne s'agit pas d'une LIBELLULE mais d'une DEMOISELLE  même si le terme de libellule est employé  au sens large pour désigner les  odonates qui regroupent deux sous-ordres: LES DEMOISELLES et les LIBELLULES.

Le Calopteryx virgo OU Caloptéryx vierge était autrefois appelé AGRION VIERGE.

C' est un insecte odonate ou DEMOISELLE qui fait partie d'une famille qui ne comprend, en Europe, qu'un seul genre, le Caloptéryx.

Le corps est bleu-vert métallique irisé et les yeux bleu-vert.

CALOPTERYX VIRGO OU CALOPTERYX VIERGE.

La femelle a des ailes iridescentes brunes et assez foncées, ornées d'une petite tache blanche près de l'extrémité.

Son abdomen est bleu avec une partie bronze à l’extrémité.

Le mâle a les ailes brun noir foncé veinées de bleu.

Les immatures sont plus pâles, avec des ailes de couleur bronze.

Publié dans Les insectes