125 articles avec les oiseaux
ETRANGE MUTATION CHEZ LES FOUS DE BASSAN
Les scientifiques à l’origine de cette troublante découverte l’ont eux-mêmes qualifiée de "fascinante".
Le fou de Bassan, une espèce d’oiseaux de mer de la famille des sulidés, n’a pas fini de nous surprendre.
Récemment, des chercheurs appartenant à plusieurs organisations ont mis en évidence le fait que les volatiles de cette espèce qui survivent à la grippe aviaire voient la couleur de leurs iris évoluer… passant du bleu au noir !
Les scientifiques ayant pris part à cette étude ont jugé qu’une telle découverte pourrait, à l’avenir, les aider à mieux comprendre d’autres espèces, détaille un journal canadien , dans un article publié jeudi 4 mai.
FÊTE DE LA GRUE AU LAC DU DER.
Comme chaque année, le retour des régions froides vers les régions chaudes est l'occasion de les observer durant leurs étapes.
Celle qui pour nous est sans doute la plus proche et la plus peuplée se trouve au LAC DU DER, plan d'eau artificiel destiné à réguler les eaux de la MARNE.
Si vous le pouvez, ne manquez pas la fête qui se déroule du 22 au 30 octobre, comme indiqué sur l'affiche, car tout se passe avec ces oiseaux majestueux en toile de fond.
Samedi 22 octobre :
Train aux oiseaux : balade commentée sur les digues à bord du petit train du Der avec un arrêt d'une heure à Chantecoq pour observer les oiseaux avec la LPO, dans les longues-vues. Départs de la station nautique de Giffaumont-Champaubert à 14h00 et à 15h30 (durée : 2 heures). Réservation à l'Office de Tourisme du lac du Der au 03.26.72.62.80. En savoir plus
CIGOGNE DE NOTRE SUPERBE ALSACE
La Cigogne blanche est une grande espèce d'oiseau échassier de la famille des Ciconiidés
Son plumage est principalement blanc, avec du noir sur les ailes.
Il existe aussi une espèce dite "cigogne noire", très répandue et qui se caractérise comme l'inverse des couleurs de la cigogne blanche.
La Cigogne blanche est une grande espèce d'oiseau échassier de la famille des Ciconiidés
Son plumage est principalement blanc, avec du noir sur les ailes.
Il existe aussi une espèce dite "cigogne noire", très répandue et qui se caractérise comme l'inverse des couleurs de la cigogne blanche.
Mais ce que l'on sait moins, c'est que l'oiseau s'apprivoise facilement.
En voici la preuve en Alsace !
Ainsi, même si elle garde sa méfiance naturelle, il est possible de lui faire prendre une friandise, en l'occurrence un morceau de pain que je tiens à la main.
LES PIGEONS RAMIERS, A NE PAS CONFONDRE AVEC LES DEUX AUTRES ESPECES.
LE PIGEON RAMIER
Depuis plusieurs années, le pigeon ramier envahit nos villes, été comme hiver, sans doute pour y trouver la chaleur au début du printemps puis pour s'y reproduire en toute tranquillité.
Les voici perchés sur une antenne mais ils peuvent aussi trotter sur les toits.
Le pigeon ramier est la plus grande et la plus commune des espèces de pigeons.
Il pèse de 460 à 570 grammes, son envergure est de 75 à 80 centimètres et sa longueur de 40 à 42 centimètres.
Il est répandu aussi bien en forêt que dans les milieux urbains ou ruraux.
Les pigeons ramiers pullulent dans des villes comme Paris, ville où ses effectifs ont doublé entre 2001 et 2021
La palombe est une sous-espèce de ramier, plus bleutée et encore très migratrice.
Elle est d'ailleurs "très attendue" dans le Sud-Ouest et au passage des cols pyrénéens
LE PIGEON BISET
C'est le traditionnel "Pigeon de Paris" qu'il a colonisé depuis longtemps ainsi que toutes les villes de France et d'ailleurs.
Le Pigeon biset appartient à la famille des colombidés
Le pigeon biset a donné naissance à de nombreuses races élevées pour la chair, l'ornement ou la course, ainsi que le pigeon voyageur.
LE PIGEON COLOMBIN
Le Pigeon colombin est une espèce d'oiseau essentiellement présente en Europe qui est en forte régression dans certains pays parce que son habitat l'est aussi, ainsi que certaines de ses sources de nourriture dans les zones d'agriculture intensive.
Il apprécie les creux des vieux arbres pour nicher. Le recul du bocage, l'exploitation intensive des forêts lui sont défavorables.
Il est chassable en France.
Il est surtout présent dans les forêts anciennes lorsqu'on y a laissé les arbres morts et creux ou des arbres sénescents dont le tronc ou certaines grosses branches sont cariés.
Il peut parfois aussi nicher dans les carrières, sur les falaises, dans les rochers, voire dans un terrier de lapin.
LES OISEAUX: Il faut que l'on m'explique !
Quelle que soit l'espèce, les oiseaux qui vivent en grand nombre comme les vanneaux ou les sarcelles sont toujours posés dans le même sens et je ne comprends pas pourquoi.
En effet, si c'est pour s'envoler plus rapidement au cas où un prédateur arrive, encore faut-il qu'il vienne par l'arrière. Si c'est à la suite d'un "posé" d'une troupe, pourquoi ces oiseaux, qui se déplacent pour se nourrir, restent-ils toujours dans la même direction ?
D'abord les vanneaux
Ensuite, les sarcelles.
Comme un vol de grues.
A peine sommes-nous remis de la saison de transition vers les contrées plus favorables que déjà se profile dans le ciel la migration de printemps.
Seulement voila ! Les grues qui ont passé l'hiver dans des régions habituellement froides, n'ont pas migré cette année, allez savoir pourquoi !
Le lac Du Der, en Champagne-Ardennes, voit depuis quelques années des oiseaux passer l'hiver sur ses rives mais comme cette année, JAMAIS !
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
1-10 jan | 31 571 | 42 200 | 9 888 | 13 700 | 13 870 | 5 160 | 22 010 | |||
11-20 jan | 14 729 | 33 008 | 28 230 | 12 755 | 20 155 | 16 840 | 11 020 | 7 430 | 24 325 | |
20-31 jan | 24 900 | 4 033 | 33 966 | 21 670 | 13 500 | 4 005 | 25 110 | |||
1-10 fev | 9 470 | 40 498 | 24 920 | 6 910 | 2 530 | 8 000 | 4 100 | 2 014 | 16 921 | |
11-20 fev | 9 600 | 17 656 | 16 570 | 1 297 | 4 940 | 1 881 | 9 017 | 2 800 | 7 400 | |
21-29 fev | 14 656 | 3 324 | 9 045 | 2 368 | 7 370 | 8 815 | 3 120 | 3 410 | ||
1-10 mar | 15 050 | 33 800 | 11 810 | 1 708 | 22 700 | 89 300 | 19 340 | 2 940 | ||
11-20 mar | 2 033 | |||||||||
21-31 mar 2021 |
Bien sûr, cette année, le record de sédentarisation de 2014 et 2015 n'est pas battu mais on observera que, depuis ces années particulières, le nombre va croissant et je crains bien que les années futures nous réservent quelques surprises
Bien entendu, il ne faut pas, sur une courte période, tirer des conclusions hâtives sur "le réchauffement climatique" mais tant de facteurs vont dans ce sens que nous sommes tentés de le faire.
Quoi qu'il en soit, la migration vient de débuter et un grand nombre d'oiseaux remontent vers le NORD en vue de la nidification.
En voici deux exemples.
1) Le nombre de grues comptées au lac du Der est en diminution, ce qui signifie que les manquantes sont déjà parties.
2) Mes cousins, habitant de la Dordogne, signalent que des vols importants remontent vers le NORD depuis deux jours.
Dans ce cas, ce sont des oiseaux qui sortent de l'hivernage et viennent probablement pour la plupart du sud de l'ESPAGNE.
On remarquera le nombre important, l'altitude et la formation en V qui indique que ces oiseaux sont en migration et effectuent un long vol.
En tête, se situent toujours les oiseaux les plus expérimentés qui guident la troupe.
Voici ce que disent les observateurs, nombreux tout au long du parcours :
"18/02/2022
Une très grosse journée de migration dans le sud de la France où les conditions météorologiques sont favorables.
Par contre au nord du pays, les vents violents limitent les mouvements.
Cette arrivée massive dans le sud-ouest était annoncée dès le matin : 100 000 grues ont en effet quitté Gallocanta et 30 000 la Sotonera (Espagne) pour passer les Pyrénées.
Des départs également depuis la Camargue : les grues remontent par le couloir rhodanien."
Rien de bien étonnant dans ces observations si ce n'est que la migration a habituellement lieu à la MI-MARS.
LE VOL EN V DES GRANDS MIGRATEURS.
Pourquoi les grues en vol forment-elles un V ?
Elles ne sont d'ailleurs pas les seules et tous les grands voyageurs adoptent cette formation.
Ces oiseaux sont bien organisés et ils parcourent de telles distances qu'il leur faut mettre tous les atouts de leur côté.
Ce vol en V est encore plus important lors de la migration d'automne car les grues redescendent vers des contrées plus hospitalières après la mise au jour de leurs petits. Il leur faut donc prendre en compte la résistance moindre chez les jeunes.
Leur formation permet aux oiseaux qui se trouvent ainsi décalés de bénéficier de l'appel d'air fourni par l'oiseau de tête, toujours une routière habituée aux repères et très expérimentée.
Les secondes prennent le relai en cas de fatigue sur des longs vols et ainsi, la meneuse, passée en seconde position, peut reprendre des forces.
Maintenant, place au diaporama des photos de cette passion bien chevillée et inaltérable !
MIGRATION DES GRUES CENDREES AU LAC DU DER EN OCTOBRE 2021
Le lac du Der, qui fut longtemps le plus grand lac artificiel d'Europe, fait partie des "Grands Lacs de Seine".
Il a pour vocation de stocker une énorme quantité d'eau de la Marne avec 3 buts bien précis:
-Limiter les risques de débordement de la Marne, et par voie de conséquence, de préserver Paris.
-De permettre la navigation des péniches en période d'étiage.
-De fournir une quantité importante d'eau aux communes d'Ile de France.
La grue cendrée mesure de 110 à 130 cm, pour une envergure de 190 à 230 cm et un poids de 4 à 7 kg. Comme son nom l'indique, elle est principalement grise avec une bande blanche verticale le long du cou, tandis qu'une touffe de plumes noires garnit sa queue.
Elle porte sur le crâne une portion de peau nue rouge, peu visible dans la nature.
La France est un important pays d'accueil pour les grues venant y faire une halte ou pour hiverner.
En effet, on compte de plus en plus d'individus qui ne parcourent plus 2.500 kilomètres mais qui restent dans nos contrées.
La Grue cendrée bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis 1976.
Elle est inscrite à l'annexe I de la Directive oiseaux de l'Union européenne.
Il est donc interdit de la détruire, de la mutiler, de la capturer ou de l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou d'enlever les œufs et les nids et de détruire, d'altérer ou de dégrader leur milieu.
A cette période de l'année, donc après la nidification, les familles sont composées des 2 parents et de 1 ou 2 jeunes.
Le vol en V qui n'est pas leur monopole, permet aux adultes les plus expérimentés de se relayer en tête et aux jeunes d'être à l'arrière, protégés par le V.
PRESENTATION DE LA GRUE CENDREE.
Reconnaître l'oiseau.
La Grue cendrée est l'un des plus grands oiseaux d'Europe. Une envergure de 2 m à 2,40 m pour un poids de 4 à 6 kg font d'elle, un oiseau imposant.
Son nom de « cendrée » lui vient de sa couleur à dominante grise, couleur cendre, relativement uniforme. L'oiseau adulte présente une tête contrastée entre noir et blanc. Une calotte rouge située au sommet de la tête est également plus ou moins visible selon la saison. Cette zone n'est pas constituée de plumes rouges, mais au contraire, résulte d'une absence de plume. La couleur rouge est due aux vaisseaux sanguins particulièrement nombreux à cet endroit et qui affleurent sous la peau.
La couleur est donc plus marquée et la zone plus étendue à l'approche de la période de reproduction, période d'excitation sexuelle.
La « queue » en panache n'est en réalité que l'extrémité des rémiges (plumes des ailes) qui dépassent. La véritable queue est en réalité très courte et n'est visible que lorsque l'oiseau est en vol. Le jeune né dans l'année est différent car entièrement brunâtre. Il acquière progressivement son plumage d'adulte.
En vol, la grue se distingue par sa silhouette en forme de « + », ses grandes pattes dépassant largement à l'arrière et son cou est tendu.
Le cri est très caractéristique et ne peut être confondu. C'est un « grou grou » qui lui a d'ailleurs donné son nom dans bon nombre de pays.
Il permet bien souvent d'entendre les oiseaux bien avant de pouvoir les observer.
La Grue cendrée en quelques chiffres
Espèce protégée en France depuis 1967
Vitesse de vol : 40 à 80 km/h en moyenne. Si les vents sont porteurs et puissants, la grue se déplace à plus de 100 km/h. La grue peut donc traverser la France en une journée.
Altitude de vol : de 200 à 1 500m.
Population transitant par la France : environ 360 000 individus
Population hivernant en France : environ 100 000 / 120 000 individus
Les grues transitant par la France nichent essentiellement en Suède, Finlande, Allemagne du Nord et Pologne.
Reproduction
La Grue cendrée, sociable et grégaire lors des migrations et de l'hivernage, devient territoriale au moment de la nidification. Les oiseaux ne deviennent aptes à se reproduire qu'à l'âge de 3 à 5 ans.
Le couple, uni pour la vie, niche de façon solitaire sur de vastes étendues de marais ou forêts marécageuses pouvant atteindre plusieurs centaines d'hectares. Le nid, large plate-forme d'herbes sèches, est construit à terre, le plus souvent entouré d'eau. En mai, il reçoit 1 ou 2 œufs que les adultes couvent à tour de rôle pendant 4 semaines.
Peu après l'éclosion, les poussins sont capables de suivre leurs parents et de se faufiler dans les marais à la recherche des insectes, mollusques et petits vertébrés qui composent alors l'essentiel de leur nourriture. Par la suite, ils consomment davantage de végétaux : herbes tendres, plantes aquatiques et baies.
L'envol des jeunes âgés de 2 mois intervient entre la mi-juillet et la fin août. La famille reste unie jusqu'à la fin de l'hiver. A noter qu'une vingtaine de couples niche en Lorraine. La grue devrait étendre son territoire de reproduction dans d'autres régions dans les années à venir.
Protégée mais toujours à surveiller
La chasse et la destruction des sites de nidification (assèchement des zones humides) ont suffit à éliminer entre 1880 et 1965 les populations nicheuses de toute la moitié sud de l'Europe (dont la France).
Depuis sa protection, l'espèce connaît une expansion même si elle n'a pas retrouvé ses populations d'antan.
L'espèce connaît encore d'importantes menaces à l'heure actuelle :
- Modification de certaines sites de stationnement et d'hivernage, en particulier le déboisement des chênaies espagnoles dont les glands fournissent une nourriture abondante. Ces chênaies sont transformées en cultures intensives.
- Dépendance de plus en plus grande vis-à-vis des grandes cultures qui remplacent les prairies et les zones humides. Des tensions existent avec le monde agricoles en raison de dégâts que peuvent causer les grues sur les semis d'orge et de blé. Incidence inconnue des produits phytosanitaires utilisés dans ces grandes cultures sur des éventuels empoisonnements et cas de stérilité chez la grue.
- Surexploitation des forêts nordiques détruisant une partie des zones de reproduction.
- Concentration de la population de grue en migration sur quelques sites en Europe. Si l'un de ces sites venait à être modifié ou détruit, l'impact sur le bon déroulement de la migration pourrait être fort.
- Mortalité due à la collision avec les lignes électriques, le plus souvent en cas de mauvais temps (brouillard, fort vent, visibilité réduite...). L'impact des éoliennes sur cette espèce est mal connu, même si l'on sait que cette espèce décrit de larges contournements à l'approche d'un parc éolien en fonctionnement.
MOUETTE RIEUSE JUVENILE OU IMMATURE
On distingue avec facilité un oiseau adulte d'un jeune lorqu'il s'agit de mouettes rieuses.
L'adulte, en plumage nuptial porte un capuchon brun chocolat qui, hors période de reproduction, disparait alors que ne subsiste sur la tête qu'une tache noire.
Voici un oiseau adulte en tenue nuptiale.
Très jeune, on nomme cet oiseau "juvénile" et parfois "immature" mais la différence n'est pas difficile à faire.
En effet, au premier coup d'oeil, sans qu'il soit "averti", le plumage est totalement différent et s'éclaircira au fil du temps, lorsque l'oiseau prendra de l'âge.
Avec ses taches sombres sur la tête, le juvénile rappelle l'adulte, mais l'ensemble des parties supérieures est très marqué de brun, couleur qui remonte du manteau sur le bas du cou formant une ébauche de collier.
La queue est blanche et terminée de noir.
Bec et pattes sont jaunâtres, le premier avec une pointe sombre.
Photos prises dans les marais de Guérande.
AIGRETTES GARZETTES
GRANDE AIGRETTE OU AIGRETTE GARZETTE ?
La grande aigrette :
-
a le bec jaune au moins à la base
-
est aussi grande qu'un héron cendré
-
a un assez long cou
- a deux grandes pattes noires et jaunes à la base
L'aigrette garzette :
-
a le bec noir
-
est plus petite
-
a un cou proportionnellement plus court
- a deux grandes pattes noires aux doigts jaunes
L'aigrette garzette mesure entre 55 et 65 centimètres avec une envergure de 85 à 95 cm. Elle pèse 500 g en moyenne.
Il n'y a pas de dimorphisme sexuel. Elle est entièrement blanche avec un bec noir légèrement gris bleuté à la base et ses pattes sont noires avec des doigts jaunes.
En période nuptiale, elle porte sur la nuque deux longues plumes fines de 20 cm environ appelées les aigrettes.
Elle utilise une patte pour agiter l’eau et faire sortir les proies, ou bien elle marche lentement dans les eaux peu profondes, mais elle peut aussi rester sans bouger pendant de longues périodes en attendant le passage d’une proie, poisson ou insecte
Quand l’objet de sa convoitise est repéré, elle le transperce rapidement de son bec.
FAIRE DEFILER LES 6 PHOTOS EN POSANT LA SOURIS SUR L'IMAGE
En voici une très mal en point, sans doute happée par une voiture et cela se voit à son aile pendante et au fait qu'elle ne s'envole pas.
Il est difficile de l'attraper sans matériel et on ne peut que signaler sa présence à la LPO.
Aigrettes garzettes dans leurs états.
FAIRE DEFILER LES 15 PHOTOS EN POSANT LA POINTE DE LA SOURIS
L'ECHASSE BLANCHE, UN OISEAU DES MARAIS, A L'AISE GRÂCE A SES LONGUES PATTES.
Les échasses blanches sont des oiseaux migrateurs qui affectionnent les marais dans lesquels elles sont très à l'aise grâce à leurs pattes.
Elles arrivent en France fin mars, début avril avec une période de ponte s'étendant jusqu'à fin mai.
Elles sont totalement protégées en France où les conditions climatiques qui s'installent d'année en année mettent à mal les aires de reproduction.
Canards colverts en promenade.
Le colvert est, de loin, le canard le plus répandu et le plus connu de notre pays.
Il fait souvent, trop souvent, la joie des chasseurs qui le traquent dans les mares, les rivières ou sur terre, à la passée.
Le mâle est aisément reconnaissable, pendant la période nuptiale, par sa tête d'un vert brillant.
Le reste du plumage est gris-brun à blanc, avec un miroir alaire bleu-violet ; le bec est jaune.
Il prend alors son "plumage éclipse".
Il prend alors son "plumage éclipse".
Il vit dans les roseaux et les hautes herbes. Un à deux mois plus tard environ, le mâle reprend son plumage nuptial.
Tous les canards, males ou femelles, se caractérisent, en toute saison, par un losange de couleur propre à chaque espèce nommé le "MIROIR", parfaitement visisible sur la canette ci-dessus.
SAINTES ET L'OIE
Celle-là, je ne pouvais tout de même pas la manquer sur les bords de la Charente, à Saintes, jolie petite ville arrosée par un fleuve non moins agréable, la Charente.
Et l'oie, alors ?
La voici, peu sauvage mais pas apprivoisée, gourmande de tout ce que les campeurs peuvent avoir à portée de mains
Obligé de l'attraper et de la tenir contre moi pour qu'elle laisse un peu de friandises aux canards, plus farouches par rapport à l'oie que par rapport à moi.
Et dans ce cas, que fait-on ?
On la regarde droit dans les yeux, presque visage contre visage en lui demandant gentiment de laisser une petite part de nourriture aux canards.
FAMILLE D'OIES BERNACHES EN PROMENADE.
La bernache, protégée pendant longtemps, prolifère de façon importante et s'adapte même aux milieux urbains.
Cette espèce est originaire d'Amérique du Nord introduite en Europe.
Attention de ne pas la confondre avec la bernache nonnette au dessin blanc différent sur la tête, au dessus gris foncé et au dessous gris clair.
Parmi les bernaches, celle du Canada est la plus grosse espèce représentée en Europe.
En période hivernale, elle se mêle à des troupes d'autres bernaches comme la nonnette.
Les populations nicheuses françaises se situent surtout dans le nord de la France. Elles sont sédentaires.
DE QUEL OISILLON S'AGIT-IL ?
Voici les photos très surprenantes d'un oisillon quasiment apprivoisé et qui se trouve parfaitement bien dans les bras de celui qui l'a sauvé de la noyade.
Comme on en apprend tous les jours, je ne savais pas que les jeunes sont graissés par les parents qui les rendent ainsi "imperméables".
Celui-ci n'ayant pas eu droit à ce traitement naturel était donc promis à couler, recueilli in-extremis par l'ami qui le tient dans les bras.
Mâle ou femelle ?
Nous ne savons pas encore mais ce qui est sûr, est qu'il est parfaitement à l'aise au milieu des humains.
Reste maintenant la question de confiance !
DE QUELLE ESPECE S'AGIT-IL ?
LA GRANDE AIGRETTE
D'une longueur d'environ 80–104 cm et d'une envergure de 140 à 170 cm, pour un poids de 700 grammes à 1,5 kg, la grande Aigrette est un peu plus grande qu'un héron cendré avec lequel elle dispute la nourriture.
Son plumage est uniformément blanc.
En période nuptiale, de longues plumes apparaissent sur le dos, dépassant la queue, sans crête ni longues plumes sur la tête. Les yeux sont jaunes avec une pupille noire.
La Grande Aigrette est le plus grand de tous les hérons et aigrettes présents en Europe.
Elle a failli disparaître, décimée par les chasseurs ou piégeurs qui convoitaient les longues plumes nuptiales pour décorer les chapeaux des dames de la fin du XIX ème siècle au début du XX ème siècle.
Ce sont ensuite la destruction des zones humides et les pesticides qui ont rendu sa survie difficile.
Elle est maintenant protégée et reconstitue lentement ses populations.
Elle reste le plus souvent à terre mais très farouche, elle s'envole au moindre signe qui pourrait représenter un danger.
Dans ce cas, il lui arrive de se "brancher".

LE VANNEAU HUPPE
Il présente une longue huppe noire effilée caractéristique, des parties supérieures à reflets verts et des sous-caudales orange.
Son ventre blanc fait ressortir la couleur rose de ses pattes, très fines et courtes.
Ses ailes larges et arrondies sont sombres dessus et blanches dessous.
Il tire son nom du son très particulier que produit le battement rapide de ses ailes qui rappelle le bruit que fait le van,sorte de grand tamis dans les mains du vanneur.
Le vanneau huppé adopte un comportement grégaire en hiver.
On l'observe souvent en grand nombre, s'abritant au creux des sillons tracés par les machines agricoles.
Sensibles au froid, les vanneaux huppés d'Europe continentale se réunissent en troupes compactes dès la fin du mois de juillet afin de rejoindre des régions au climat plus doux.
LA FAUVETTE A TÊTE NOIRE.
Le mâle a une calotte noire d' où le nom de l'espèce, celle de la femelle ou du jeune étant rousse.
L'oiseau présenté ici est donc une femelle.
C'est un oiseau très discret que l'on repère surtout à cause de son chant.
La fauvette se nourrit principalement d'insectes pendant la saison de reproduction.
En juillet le régime passe aux fruits.
Ils aident les fauvettes à engraisser avant leur migration.
L'espèce est partiellement migratrice, les oiseaux du nord de l'aire de nidification migrant en Afrique tropicale alors que ceux qui sont plus proches de la Méditerranée sont soit sédentaires, soit migrateurs.
Certains oiseaux, principalement des mâles, hivernent en Europe centrale ou occidentale, se nourrissant de baies de sureau de lierre ou de Troène.
Elle demeure désormais l'hiver en petit nombre dans l'ouest de la France où elle partage avec mésanges et rouge-gorges la nourriture des mangeoires.
Elle semble avoir modifié ses habitudes migratoires.
ELLES ARRIVENT ! TOUS A VOS LUNETTES ET A VOS APPAREILS PHOTOS.
Rien qu'à savoir que la migration de printemps a commencé et va bientôt battre son plein, je ne tiens plus en place.
D'autant que Antoine CUBAIXO, amoureux de cette magnifique faune, envoie tout ce qu'il faut pour ne pas contenir mon impatience.
Voici un "oiseau rare", sans jeu de mots, qu'il a surpris au milieu de ses congénéres : UNE GRUE BLANCHE !
Toutefois, ne croyez pas qu'il s'agisse d'une nouvelle espèce !
C'est une GRUE LEUCIQUE
Le leucistisme désigne un ensemble de phénotypes caractérisés par la couleur blanche sur toute la surface ou par zones, liée à l'absence ou la dégénérescence des cellules pigmentaires.
Ce qui le distingue de l'albinisme sont les iris jamais dépigmentés.
LA MAÎTRE NOUS EMERVEILLERA TOUJOURS. MERCI, ANTOINE, GUIDE ORNITHOLOGIQUE PASSIONNE.
Et surtout, pour profiter au maximum de ces merveilleuses images, n'oubliez pas de mettre en plein écran.
LA MESANGE A LONGUE QUEUE
La mésange à longue queue est un passereau de la famille des ægithalidés et non des paridés comme les autres mésanges.
Son nom usuel est le tupinet
On la trouve partout en Europe où elle est sédentaire et occupe presque tous les habitats : bois, parcs, jardins.
Cet oiseau possède un corps arrondi et une très longue queue.
C'est précisément cette longue queue étagée, avec du noir, du blanc, du brun et du rose, qui fait qu'on ne peut confondre cette mésange avec aucun autre oiseau.
C'est un minuscule oiseau avec une très longue queue et des petites ailes rondes, au ventre blanc légèrement rosé, à la tête blanche et grise avec, chez la grande majorité des individus vivant en France, une bande noire du front à la nuque passant au-dessus de l'œil.