27 articles avec insolite
Protection routière des amphibiens.
Les "amphibiens" anciennement appelés "batraciens", forment une classe de "vertébrés tétrapodes".
De tous les impacts induits par les routes sur la faune (collisions, piégeage, fragmentation, pollution...), les collisions avec les véhicules constituent la principale cause de mortalité aussi bien chez les vertébrés que chez les invertébrés.
Les amphibiens sont les vertébrés les plus touchés par les écrasements routiers, avec de 60 % à 90 % des cadavres récoltés dans la plupart des études qui traitent du sujet.
Dernière étude en date: Etude Gryz & Krauze, 2008.
Sous nos latitudes, une des menaces identifiées est l’écrasement sur les routes des amphibiens migrants.
En effet, lors de la migration pré-nuptiale, certaines espèces comme le crapaud commun ou la grenouille rousse n’hésitent pas à s’aventurer sur la chaussée lorsqu’une route traverse l’axe migratoire.
Comme ces espèces migrent de façon synchrone, leurs effectifs migratoires peuvent être très importants, de l’ordre de plusieurs centaines, voire des milliers d’individus en quelques jours.
De plus, les amphibiens ont tendance à s’aplatir sur le sol et à rester immobile en cas de danger donc souvent victimes d’écrasements en masse.
Crapaud commun
Grenouille rousse
Pour tenter de diminuer cette mortalité catastrophique, des constructions s'élèvent sur le bord des routes afin d'empêcher les masses animales de traverser.
Ces constructions imposantes pour ces animaux ne les empêchent pas de traverser les routes car des TUNNELS sont aménagés pour permettre de passer d'une rive à l'autre sans danger cette fois.
Voici un bel exemple à suivre si l'on ne veut pas voir disparaître ces espèces bien menacées !
ARC-EN-CIEL du soir met la pluie en retard, dit-on !
J'ai beau connaître le proverbe, j'avoue ne jamais avoir vu pareil phénomène !
Comment, alors qu'il n'y a pas une goutte de pluie en vue, un arc-en-ciel peut-il se former ?
Si on lit la définition...
"Un arc-en-ciel est un photométéore, un phénomène optique se produisant dans le ciel, visible dans la direction opposée au soleil quand il brille pendant la pluie. C'est un arc de cercle coloré d'un dégradé de couleurs continu du rouge, à l'extérieur, au jaune, au vert et au bleu jusqu'au violet à l'intérieur."
Bon d'accord, ça on le sait sans avoir besoin d'une explication hyper-scientifique.
Evidemment, on pourra objecter que toutes les couleurs ne sont pas présentes et qu'il s'agit d'un "mini arc-en-ciel" mais le phénomène est bien présent, même modeste.
On peut observer un arc-en-ciel quand des gouttes d'eau tombent ou sont en suspension dans l'air et qu'une source lumineuse puissante, en général le soleil, brille derrière l'observateur.
Seulement voila ! Il n'y a pas eu, ce jour-là, la moindre goutte d'eau et le soleil n'est pas derrière moi mais à côté du phénomène.
Alors, je ne comprends pas.
SUPER LUNE OU PERIGEE DU 14 NOVEMBRE 2016.
14 novembre 2016 : une super Lune
Lundi 14 novembre 2016, s' est produit une super Lune.
L’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides de l’Observatoire de Paris livre quelques prédictions chiffrées sur ce phénomène.
Avec une récurrence de 1 an et 48 jours, le phénomène n’est pas rare. Deux conditions prévalent à son apparition :
- que la Lune soit pleine ;
- et qu’elle soit au plus près de son périgée, lieu de l’orbite lunaire où la distance Terre-Lune est minimale.
Le 14 novembre 2016, à exactement 12h21 en temps légal français, la Lune sera à son périgée, à une distance de 356 509 km. Elle atteindra sa phase de pleine Lune à 14h52 (temps légal français).
- L’orbite de la Lune ne décrit pas un cercle parfait autour de la Terre, mais une ellipse. La distance Terre-Lune varie donc considérablement : la Lune peut se situer exactement entre 356 400 km au plus près de la Terre (périgée) et 406 700 km au plus loin de la Terre (apogée).
- © Y. Gominet / IMCCE / Observatoire de Paris
La Lune pourra paraîtra plus grosse que d’habitude, avec un diamètre apparent maximal de 33,5986’.
La Lune ne sera pas pour autant plus brillante. En effet l’éclat lunaire dépend également d’autres conditions relatives notamment à la distance Terre-Soleil et à la position de la Lune par rapport à la direction Terre-Soleil.
D’autres super Lunes remarquables…
À signaler : la dernière super Lune record remonte au 26 janvier 1948 pour laquelle la distance à la Terre était de 356 461 km.
La prochaine surviendra le 25 novembre 2034 avec une distance encore plus faible de 356 445 km.
Les super Lunes pour lesquelles la distance est plus petite que 356 400 km sont encore parfois appelées super lunes ultimes. On en compte moins d’une vingtaine depuis le début de l’ère chrétienne.
Dans l’intervalle 1000-2100, la super Lune ultime qui détient le record est survenue le 4 janvier 1912, sa distance à la Terre était alors de 356 375 km.
Il faut remonter au 19 décembre 796 pour trouver une distance à la Terre encore plus faible, de 356 355 km. La phase de pleine Lune n’était alors survenue que 40m après le passage par le périgée lunaire. Ces lunes ultimes ont tendance à disparaître avec le temps.
LES YEUX DE LA NUIT
J'ai simplement prélevé et placé en haut, à gauche de la photo, la partie où l'on voit ces yeux brillants dans une obscurité totale.
Avouez que, pour les âmes sensibles, il y a de quoi croire au surnaturel.




LES ABEILLES, UNE AVENTURE QUI NE MANQUE PAS DE PIQUANT.
Elles sont si belles et si pacifiques en apparence que l'on ne peut pas résister à l'envie de les photographier de près, encore plus près, TROP PRES.
Je les croyais tellement à leur travail et ma présence semblait si peu les gêner qu'au moment où j'avais le doigt sur le déclencheur, elles m'ont pris en traître, par derrière et ne m'ont plus lâché jusqu'à ce que je courre à la voiture.
Leur piqûre n'est pas très douloureuse en soi mais le nombre intensifie la douleur et pour vous être agréable, je vous les présente en photos plutôt qu'au naturel .
LA CHAUVE SOURIS STUPIDEMENT PERSECUTEE.
Dans la culture populaire, l'image de la chauve-souris peut être bénéfique ou maléfique selon les pays.
A cause de son aspect étrange et de sa vie nocturne et par voie de conséquence du mystère qui entoure son mode de vie, elle est souvent victime d'idées reçues qui lui a valu d'être longtemps persécutée par l'homme.
Voici une pipistrelle, sans doute perturbée par un orage et incapable de regagner son abri.
D'après des études menées en 2006 elles utilisent un minéral magnétique appelé MAGNETITE comme «boussole interne » pour s’orienter grâce au CHAMP MAGNETIQUE TERRESTRE.
Après l'avoir recueillie et abritée du soleil et des curieux, je le relâcherai ce soir à la tombée de la nuit et nul doute qu'elle retrouvera ses repères...et son repaire.
Il est vrai qu'à la voir ainsi, son aspect n'est guère engageant et pourtant, c'est un remarquable chasseur d'insectes, dotée d'un système perfectionné pour les détecter.
Généralement active la nuit, elle peut se diriger dans l'obscurité
Dotée d'un véritable "sonar", elle émet et capte des ultrasons, repérant ainsi les obstacles, immobiles et ses proies qui émettent des vibrations.
La pipistrelle se nourit d'insectes.
Elle émet des ultrasons par la gueule ou par le nez.
Celui-ci a alors une forme adaptée.
Ces ultrasons, pouvant être émis dans une rafale sonore appelée « terminal buzz » allant jusqu’à 190 cris par seconde, varient selon une fréquence pouvant aller de 10 à >120 kHz.
Ils ne sont que très incomplètement perceptibles par l'homme qui ne perçoit les sons que pour les fréquences de 20 Hz à 20 kHz.
Les oreilles, dont certaines peuvent être très grandes et pourvues d'un TRAGUS, servent de récepteurs.
L'écho qui résulte des ultrasons émis permet à ce petit mammifère de localiser les objets, d'en déterminer la taille et le mouvement avec une précision extraordinaire.
Des tests ont montré qu'il pouvait entendre les pas d'un coléoptère marchant sur le sable.
Attraper une chauve souris au filet est impossible car elle peut détecter un fil de 0,1 mm de diamètre à 10 m de distance.
Bien que sa bouche soit minuscule, elle est garnie de dents très longues et acérées qui peuvent occasionner des blessures.
Il faut donc la manipuler avec prudence, d'autant qu'elle peut être porteuse de germes.
Au repos, hors de la lumière car elle est particulièrement lucifuge, la chauve souris se suspend à un mur ou à une voûte, tête en bas, mais POURQUOI ?
De haut en bas, on voit:
-l'empenage arrière.
-les ailles repliées.
-le corps.
-La tête abritée de la lumière.
La raison est simple mais encore faut-il y penser,
Les pattes ne sont pas articulées comme celles d'un oiseau et ne permettent pas de se baisser pour obtenir la poussée nécessaire à l'envol.
La chauve souris possède des petites pattes permettant d'être au repos mais lorsqu'elle s'apprête à sortir, elle se suspend par des petits crochets situés au bout des ailes et se laisse tomber, prenant ainsi son envol.
PECHE SAUVAGE EN HAUTE MER.
Remarquable vidéo.
Le poisson se regroupe généralement en banc pour impressionner le prédateur par sa masse mais là, je pense que ça les arrange bien car il leur suffit d'ouvrir le bec ou la gueule pour faire le plein.
Regardez en plein écran.
C'EST TRES BEAU !
Quels sont ces animaux dont deux de nos régions.
Pas bien difficile, n'est ce pas ?
Et cette espèce-la ?
Ne me dites pas que c'est un canard ! D'une part ce n'en est pas un, d'autre part, il me faut le nom de l'espèce.
UNE VIDEO QUI DEVRAIT INCITER LES CHASSEURS A SE MUNIR D'UN APPAREIL PHOTOS PLUTOT QUE D'UNE ARME.
Le chasseur sachant chasser sans son chien est un chasseur chassé.
LE LAC DU DER EN TOUTE SAISON
Le lac du Der constitue le lac artificiel réservoir de la Marne.
Son rôle est différent selon les saisons, ce qui provoque d'importantes variantions de niveau au cours d'une année.
Fin de l'Automne-hiver :
Prévenir ou limiter les crues de la rivière Marne donc stockage d'eau.
Le lac est alors à son plein.
Fin du printemps-Eté
-Soutenir le niveau de la Marne par restitution de l'eau.
-Approvisionner les stations de pompage des villes d'Ile de France.
-Permettre la continuité de la navigation des péniches.
Considérant ce rôle, il n'est donc pas étonnant que le lac connaisse de telles fluctuations de niveau.
PHOTOS Antoine CUBAIXO
26 février 2014.
3 mars 2014
11 mars 2014
22 mars 2014
30 mars 2014
11 mai 2014
29 août 2014
10 septembre 2014
18 septembre 2014
26 septembre 2014
11 octobre 2014
15 octobre 2014
27 octobre 2014
8 novembre 2014
14 novembre 2014
16 novembre 2014
JE REVE DE NARA ET DE SES HOTES INSOLITES...POUR NOUS !
Nara est une ville du Japon, située dans la région du KANSAI, proche de KYOTO.
Elle fut la capitale du Japon entre 710 et 784 et les monuments historiques de l'ancienne ville ont été inscrits au PATRIMOINE MONDIAL DE L'HUMANITE en 1998.
La ville de Nara est située à l'extrême nord de la préfecture de Nara. Nara mesure 22,2 km du nord au sud et 33,5 km de l'est à l'ouest.
Le point le plus élevé de la ville est le Kaigahira-yama, une colline culminant à 822 mètres d'altitude.
Mais ce n'est pas pour cela que je vous la présente !
Dans les rues, les touristes sont confrontés à des "passants autochtones" un peu particuliers mais si seulement cela pouvait être pareil en FRANCE !
SOMMES-NOUS CONDAMNES PAR LA MORT MASSIVE DES ABEILLES ?
les abeilles disparaissent par millions en France et dans le reste de l'Europe, aux États-Unis, en Asie et en Égypte au point qu'un nom a été donné à ce phénomène: le syndrome d’effondrement.
Si cette disparition inquiète, c’est que ces insectes jouent un rôle essentiel en contribuant à la survie des espèces végétales depuis la nuit des temps.
Elles pollinisent 40% des plantes cultivées.
SOURCE INRA:
84% des espèces cultivées en Europe dépendent des pollinisateurs, dont 9 sur 10 sont des abeilles domestiques ou sauvages.
Le phénomène est d'une telle ampleur que les abeilles sont devenues le symbole de la lutte pour une biodiversité préservée,
Mais quelles sont les causes de cette mortalité ?
On avance plusieurs hypothèses sur cette disparition massive:
- Les virus, parasites et champignons qui se seraient propagés dans les essaims, provoquant l’hécatombe chez les abeilles du monde entier.
- Le frelon asiatique, insecte envahisseur considéré comme un véritable prédateur de nos abeilles.
- Les OGM pourraient intoxiquer les abeilles.
- La perte de diversité génétique conduirait à l’affaiblissement de l’espèce.
- Une mouche parasite pondant dans l’abdomen des abeilles et les faisant mourir.
-L’utilisation de produits chimiques, la pollution et les champs électromagnétiques pouvant affaiblir l’abeille, la désorienter ou modifier son métabolisme.
Les pesticides et insecticides sont incriminés, soupçonnés de désorienter et d'affaiblir les insectes.
L'INRA est parvenue à identifier un insecticide comme étant à l’origine de la disparition de certaines abeilles.
Il s'agit d'un produit de la famille des néonicotinoïdes.
Les néonicotinoïdes sont une classe d'insecticides agissant sur le système nerveux central des insectes avec une toxicité inférieure chez les mammifères. Les néonicotinoïdes sont parmi les insecticides les plus utilisés à travers le monde.
Plusieurs études scientifiques ont souligné l'impact négatif de cette famille sur les abeilles et bourdons en laboratoire et lors de tests en conditions contrôlées ; et de nombreux apiculteurs mettent en cause ces molécules pour expliquer le syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles. Au-delà des seuls butineurs, les néonicotinoïdes sont soupçonnés de nuire à l'ensemble des êtres vivants vertébrés ou invertébrés, comme le montre une étude publiée en juin 2014.
Pour parvenir à établir la nocivité de l’insecticide, les chercheurs ont divisé le groupe d’abeilles en 2 puis les ont relâchées à un kilomètre de la ruche.
Le premier groupe a reçu une solution sucrée contenant l’insecticide.
Le retour à la ruche par les abeilles exposées à l’insecticide était bien moins élevé, les insectes ne retrouvant pas le chemin du retour.
L’insecticide aurait ainsi perturbé l’orientation des abeilles, les rendant incapables de retrouver la ruche et les condamnant à mort par la même occasion.
Le deuxième groupe a reçu une solution sucrée sans insecticide.
Le taux de retour était normal.
Le phénomène prend la forme de ruches subitement vidées de presque toutes leurs abeilles, généralement à la sortie de l'hiver, plus rarement en pleine saison de butinage.
Aux États-Unis, près de 25 % du cheptel a disparu au cours de l'hiver 2006-2007.
De nombreux pays européens sont touchés depuis le début des années 2000.
Les pertes peuvent atteindre, localement, jusqu'à 90 % des colonies.
Les taux de mortalité hivernale des ruches d'abeilles domestiques, mesurés depuis l'apparition du phénomène sont quasi systématiquement supérieurs aux taux d'environ 10 %, observés auparavant.
En Europe, des apiculteurs ont désigné les pesticides systémiques comme les principaux responsables du phénomène dès 1995.
A partir de 1999, l'interdiction en France et en Europe de certains pesticides incriminés n'a pas eu d'effets mesurables sur le terrain, les mortalités demeurant inchangées.
La thèse d'un phénomène multifactoriel fait maintenant l'objet d'un consensus.
Mais, en attendant, nos abeilles continuent à disparaitre !
JE VOUS PRESENTE MON COPAIN JEANNOT.
Voici Jeannot, le seul lapin de Garenne que j'ai pu apprivoiser.
Allez y comprendre quelque chose !
Après deux jours de présence, j'étais le seul à pouvoir l'approcher lorsqu'il sortait de la haie qui bordait la dune, mais accroupi, sinon, il rentrait en un seul bond.
D'autres campeurs ont essayé mais sans succès.
Deux ou trois jours de plus et je pense que je pouvais l'inviter à ma table mais en attendant, j'ai pu lui mettre l'objectif de l'appareil sous le nez sans qu'il bronche.
LA MEDUSE, ETRE VIVANT SANS SQUELETTE NI CERVEAU.
Sans squelette, ni cerveau, dépourvue de poumons et de sang, la méduse est un être mou sans queue ni tête, sans droite ni gauche, rangé au début de la classification zoologique, juste après les éponges.
Réaction anthropomorphique oblige, la description va être rapide, pensez-vous, si on ajoute à tout cela qu’elle est composée à plus de 98 % d’eau, et bien détrompez-vous ! Ces éléments, ou plutôt ces absences d’éléments, confèrent à la méduse bien des particularités…
Ni vertébré à squelette, ni crustacé à carapace, ni mollusque à coquille, la méduse est simplement formée d’un derme tapissé de muscles circulaires striés au niveau de l’ombrelle et de muscles radiaux au niveau des tentacules.
Les muscles circulaires sont très puissants et lui permettent de se propulser.
En ce qui concerne les tentacules, souvent en multiple de quatre, ils sont extrêmement contractiles et peuvent s’étirer jusqu’à dix fois le diamètre de l’ombrelle.
Pas de cerveau, mais un formidable réseau de cellules nerveuses et de fibres, qui ont même servi de modèle aux scientifiques pour l’étude et la compréhension du passage de l’influx nerveux.
Pas de poumons ni de sang, mais un système de respiration basé sur les échanges gazeux à travers la peau.
Ni droite ni gauche ?
Sa symétrie radiaire par rapport à l’axe central qu’est le manubrium, la distingue des autres animaux à symétrie bilatérale.
Mais, si elle n’a pas d’orientation, la méduse possède en revanche des organes de sens : des yeux ou ocelles, plus ou moins complexes selon l’espèce et des organes d’équilibration, les statocystes, qui captent les changements d’orientation grâce à un système de cellules ciliées.
Chez les méduses les plus évoluées, ces deux types d’organes sont regroupés en un organe unique, la rhopalie, qui est même dotée d’une fossette olfactive.
Rangée en début de classification, la méduse a un pouvoir urticant qui lui vaut sa place dans l’embranchement des Cnidaires, du grec « knidé » qui veut dire ortie.
Les cellules urticantes sont régulièrement réparties sur l’ectoderme des tentacules ou groupées en bouton, en anneau ou en ligne.
Elles sont vitales pour la méduse puisqu’elles constituent son arme de pêche… à la traîne ! mais aussi un moyen de défense efficace pour contrer l’absence de carapace.
Une bouche et un estomac !
La méduse est un animal carnivore.
Sa bouche* s’ouvre à l’extrémité libre du manubrium et donne directement accès à la partie centrale de l’estomac, celui-ci se prolongeant par rayonnement dans l’ombrelle, à l’image des baleines d’un parapluie.
Ces prolongements, ou canaux radiaires, se déversent dans un canal circulaire marginal, faisant le tour de l’ombrelle.
Les produits de la digestion circulent des canaux radiaires jusqu’au canal marginal, puis, le courant s’inverse et les produits d’excrétion sont ramenés vers la bouche par où ils sont expulsés, sous forme de pelotes de mucus. L’estomac de la méduse est aussi lié à la fonction de reproduction, ce qui est caractéristique des organismes primitifs.
LES FAUX DE VERZY.
Le site de Verzy, en Champagne, près de Reims, appartient à l'ONF et reçoit des centaines de milliers de visiteurs par an, menaces pour la survie de la variété.
Le chemin forestier a été dévié pour diriger le flot des visiteurs.
La contrainte modérée apportée par le plan de protection est justifiée par le plaisir de transmettre ces beautés naturelles aux générations futures.
Des panneaux explicatifs ont été posés et sensibilisent les promeneurs à l'importance de la sauvegarde d'un tel patrimoine naturel.
Mais qu'est-ce que les faux de Verzy ?
Le mot « fau » désignait le hêtre en ancien français (pluriel : faux, diminutif : fayet, fayard, foyard) ; il dérive du latin fagus, tandis que le terme « hêtre » est d'origine germanique.
Le fau ne dépasse pas quatre à cinq mètres de haut.
En été, il étale ses feuilles en un parasol très dense, pouvant aller jusqu'à former une sorte d'igloo de feuilles.
En hiver, son architecture tourmentée se dévoile : troncs et branches tordus, coudés, torsadés, branches terminales retombant jusqu'au sol.
Ces arbres donnent ainsi leur nom au site touristique situé en France au nord-est de la Montagne de Reims où l'on trouve la plus grande concentration mondiale de hêtres tortillards estimée à environ un millier d'individus.
Les faux de Verzy, sont protégés, en particulier depuis qu'un sentier aménagé permet de les admirer, protégés par des barrières en rondins, sans que le piétinement leur soit nuisible. Une réserve clôturée permet de préserver une partie du peuplement.
Avec plus de 1 000 faux, la Forêt Domaniale de Verzy est la principale réserve mondiale de faux.
Les moines les auraient multipliés par marcottes et transplantés en forêt pour faire un véritable « jardin botanique ». Ces grands voyageurs auraient, selon Y. Bernard, rapporté ici un précieux plant d'une région de l'est qu'ils évangélisaient.
Un hêtre tortillard nommé l'« arbre des Dames » ou « Le Beau Mai » se trouvait au sud de Domrémy, déjà centenaire à l'époque de Jeanne d'Arc ; il était vénéré pour sa beauté et faisait l'objet d'un culte rustique : une procession s'y rendait chaque année pour chasser les mauvais esprits.
Lors du procès de réhabilitation de Jeanne d'Arc (1450-1456), onze témoins parlent de cet arbre comme s'il s'agissait d'une information essentielle (Georges H. Parent).
En se rendant avec Charles VII à l'abbaye de Saint Basle, Jeanne d'Arc serait montée dans les branches d'un fau à Verzy et s'y serait assise.
L'anecdote témoigne du fourmillement de légendes qui a entouré pendant des siècles ces hêtres tortillards, génétiquement modifiés, qui restent encore aujourd'hui un mystère pour les scientifiques.
C'EST VRAIMENT UN COUP DE BOL. IL FALLAIT ETRE LA AU BON MOMENT !
Je suis tranquille, là, au bord de l'eau, même si je sais qu'une canne colvert a abandonné son nid à quelques mètres de moi.
Comme le soleil donne dessus, je ne suis pas trop inquiet pour la future couvée et je pense déjà à changer de poste pour lui laisser le champ libre.
Pourtant, j'ai comme l'intuition que tout ne va pas se passer au mieux. Je ne sais pas comment dire...Une mauvaise impression. J'ai l'impression d'être observé et je ressens un malaise.
Et c'est ma chienne qui donne l'alerte.
Derrière moi, de la rocaille qui borde la place, sort une couleuvre à collier qui n'en finit pas !
Un mètre, facile !
J'avoue que j'hésite.
Je la tue ou j'attends de voir ce qui se passe ?
J'ai bien compris que les oeufs ne la laissent pas indifférente, seulement voila, je suis sur le passage !
Je me dis que c'est l'affaire de la semaine et je me recule tout doucement. Je sors l'appareil photos que j'ai toujours dans le poche et j'attends.
C'était bien ça ! Elle traverse le chemin et se dirige vers le pied de l'arbre où se trouve le nid.
Pas de nouvelles de mon colvert et pendant son absence, ses oeufs sont à découvert.
Incroyable !
Ce qui devait arriver se produit, là, sous mes yeux et ceux de mon camarade de pêche qui n'en revient pas plus que moi mais qui ne perd pas une miette du spectacle !
Elle en avale un, trois fois plus gros que sa tête et nous le voyons tout doucement descendre...descendre...descendre encore.
Avec six oeufs, il y avait de quoi faire une belle omelette mais la nature est bien faite.
Un seul lui a suffit !
Espèces ressemblantes et confusions possibles.
Natrix natrix peut éventuellement être confondue avec les autres espèces du genre natrix qui vivent dans les mêmes biotopes et dont les aires de répartition se recoupent. Néanmoins, il est possible de les différencier en observant les nombres d' écailles pré-oculaires et post-oculaires.
Les chances de confondre les couleuvres à collier adultes avec d'autres serpents sont toutefois assez minces, même si de grosses femelles ont pu donner naissance au mythe des « vipères géantes ».
Les jeunes peuvent parfois être confondus avec de jeunes couleuvres d'Esculape, du fait des taches jaunes qui ornent chaque côté de leur cou.
Ou de jeunes couleuvres vertes et jaunes.
Néanmoins, ces deux espèces diffèrent de Natrix natrix, car leurs écailles dorsales et latérales ne sont pas carénées.
TADORNE INSOLITE EN BAIE DE SOMME.
La présence du tadorne de Belon n'a rien d'exceptionnel dans les zones humides et sur les côtes françaises.
C' est une espèce appartenant à la famille des anatidés, et appelée "oie-renard" dans l'antiquité du fait de sa taille et de la barre rousse de son corps.
Comme les autres espèces du genre, il présente des caractéristiques intermédiaires entre celles des oies (faible dimorphisme sexuel entre mâles et femelles ou participation du mâle aux soins à la couvée) et celles des canards (morphologie ou voix). Cette position intermédiaire est confirmée par des études récentes.
Son aire de répartition est scindée en deux, l'une sur les rivages maritimes du nord-ouest de l'Europe et l'autre dans les régions semi-arides d'Asie centrale.
Par contre, la présence en Baie de Somme d'une autre espèce de tadorne a suscité la curiosité et beaucoup d' interrogations
Il s'agit du "tadorne Casarca", normalement originaire de Turquie.
La présence d'un seul individu écarte, à mon avis, l'hypothèse d'un oiseau égaré pendant la migration de l'espèce.
Il s'agirait plutôt d'un oiseau échappé d'un parc ou même de chez un particulier et qui aurait trouvé refuge dans cette zone privilégiée.
Au-delà des hypothèses et des supputations, l'oiseau constitue une véritable attraction.