Le 27 octobre 2013, la migration des grues cendrées établissait un nouveau record historique de fréquentation au lac du Der-Chantecoq.
Le lever des Grues Cendrées, spectacle grandiose pour tous les amoureux de la nature, avait atteint son apogée avec 83.000 oiseaux dénombrés par les bénévoles de la LPO.
Mais ce record vient de tomber !
En effet, le 11 novembre 2014, 206.582 oiseaux étaient présents sur les bords du lac.
206.582
Oui, vous avez bien lu !
Le record précédent est pulvérisé mais pourquoi ?
Compte-tenu d'un milieu d'automne très particulier sur le plan météorologique, les oiseaux auraient-ils séjourné plus longtemps au nord ?
Les conditions étant encore favorables en France, prolongent-ils leur séjour ?
Autant de questions qui ne peuvent donner que des suppositions.
Alors, en toute humilité, contentons-nous de profiter du superbe spectacle donné ce 11 novembre par des centaines de milliers d'oiseaux.
Voici, pour ce grand événement qui attire les passionnés du monde entier mais aussi les amateurs, la rétrospective des affiches élaborées à cette occasion, depuis l'année 2007.
Nara est une ville du Japon, située dans la région du KANSAI, proche de KYOTO.
Elle fut la capitale du Japon entre 710 et 784 et les monuments historiques de l'ancienne ville ont été inscrits au PATRIMOINE MONDIAL DE L'HUMANITE en 1998.
La ville de Nara est située à l'extrême nord de la préfecture de Nara. Nara mesure 22,2 km du nord au sud et 33,5 km de l'est à l'ouest.
Le point le plus élevé de la ville est le Kaigahira-yama, une colline culminant à 822 mètres d'altitude.
Mais ce n'est pas pour cela que je vous la présente !
Dans les rues, les touristes sont confrontés à des "passants autochtones" un peu particuliers mais si seulement cela pouvait être pareil en FRANCE !
Le pigeon domestique ou Columba livia domestica est élevé pour sa chair, mais aussi pour la colombophilie .
C'est un oiseau commensal des centres villes où l'on est obligé de limiter sa reproduction.
A l'origine, c'est un pigeon biset mais par croisement successifs avec d'autres espèces, on obtient un oiseau qui ne ressemble à aucun de ses confrères sauvages.
C'est aussi de cette souche que l'on tire le fameux "pigeon voyageur".
Dans son oeuvre “On the origin of species”, Charles Darwin s’est intéressé au pigeon.
Il fit son propre élevage avec le plus grand nombre de types de pigeons qu’il a pu rassembler et effectua une multitude des croisements pour déterminer si les variétés de pigeons qu’il avait pu réunir constituaient des races différentes ou si elles étaient issues de plusieurs espèces.
Ses observations ont fait état d’un nombre assez important de caractères profondément différents entre les variétés de pigeons.
-Taille et forme du bec
-Largeur de la caroncule (Il s'agit de la petite excroissance qui recouvre la base du bec).
-Longueur du tarse,
-Taille des plumes.
Les pigeons ou genre columba sont de la famille des columbidae, vivant à l'origine dans les milieux terrestres mais s'étant répandus, pour certaines espèces, en plaine et dans les villes.
Mais si l'on énumère toutes les espèces qui peuplent le monde, on arrive à une liste particulièrement impressionnante.
Dont la palombe est une sous-espèce, essentiellement migratrice et très recherchée dans le Sud-Ouest et dans les Pyrénées où elle est chassée à tir ou au filet.
Elle se différencie du ramier par sa tête d'un bleu beaucoup plus vif et surtout par son caractère particulièrement méfiant et craintif.
LE BISET
Dont le pigeon voyageur et le pigeon domestique sont issus.
LE COLOMBIN
Le pigeon colombin ou Columba oenas est un oiseau essentiellement présent en Europe et surtout au Royaume-Uni qui abrite un tiers des populations européennes.
Il est en forte régression dans certains pays, dont la France, parce que son habitat est menacé ainsi que certaines de ses sources de nourriture dans les zones d'agriculture intensive.
Ce pigeon est facilement confondu avec le pigeon ramier, à la chasse notamment, ce qui est aussi une des causes de sa régression.
Voici un pigeon colombin, vu de dos et de loin, qui peut facilement être confondu avec un pigeon ramier, très recherché par les chasseurs.
Corbeau est un terme composant le nom normalisé de plusieurs espèces du genre "Corvus" qui comprend aussi les corneilles.
Ce terme est ambigu parce qu'il est utilisé, par défaut, pour désigner diverses espèces de corvidés à plumage noir de ce genre comme les corneilles ou les choucas.
Dans la culture populaire, le grand, charognard et noir corbeau est chargé de symboles.
Le terme corbeau dérive de l'ancien français "corp" avec ajout d'un suffixe diminutif.
"Corp" est lui-même issu, par l'intermédiaire d'une variante "corbu", du latin "corvus", lequel désigne le genre.
Une forme ancienne de ce terme, encore utilisée dans l'ouest de la France, est "corbiau".
Les caractéristiques générales des corbeaux sont celles du genre corvus, avec des nuances pour chaque espèce.
Plusieurs études ont suggéré, en milieu rural, que la croissance des populations de corvidés aurait pu contribuer au déclin des oiseaux nichant au sol ou dont les nids ouverts sont facilement attaqués.
À l'encontre des autres corvidés, la pie, quant à elle, montre une dextérité remarquable pour se faufiler dans les haies et buissons épineux denses où elle cause des ravages dans les nids de passereaux.
Ainsi, en milieu rural, en période de reproduction et donc de prédation envers les passereaux, on peut observer un couple de pies, à moins de 500 m de son nid, « ratisser » systématiquement de bout en bout une haie d'épines de 100 à 300 m de long ou parcourir de branche en branche tout le volume d'un buisson épineux à la recherche de couvées ou nichées.
La pression de prédation pourrait être plus forte en ville en raison de la fragmentation du milieu.
La pie bavarde (Pica pica), est l'une des grandes espèces de corvidés les plus connues. Elle est aussi connue sous le nom d' ageasse ou agasse, agache,ajaça dans le sud-ouest de la France, ou encore d'agace.
Les pies peuvent aisément être identifiées grâce à leur morphologie et à leur plumage noir et blanc caractéristique.
Il existe 13 sous-espèces de pie bavarde.
La pie bavarde arbore un plumage noir sur le dessus du corps, au niveau de la tête, de la poitrine et de la partie sous-caudale, et blanc au niveau du ventre, des flancs, des rémiges primaires et à la base des ailes.
Le plumage noir montre des reflets métalliques, bleuâtres sur les ailes, violacés sur le corps et la tête, et verdâtres sur la queue, dus à une iridescence des plumes.
Le bec est noir, de même que les pattes et l'iris des yeux.
Cet oiseau d'assez grande taille est doté d'une longue queue de 20 à 30 cm.
L'envergure varie de 52 à 60 cm et le poids de 190 à250 g.
La pie jacasse.
Les vocalisations de la Pie bavarde sont variées, mais toujours un peu nasales et rauques, et parfois un peu gémissantes.
Le cri d'alarme est un « tché-tché-tché-tché... » en séries rapides et prolongées ; le cri de conversation est un « tcha-ka ! » ou « tchia-tcha » claquants.
Comme d'autres corvidés, la pie bavarde, de nature grégaire, en particulier l'hiver, est une espèce bruyante et peu farouche qui aime à vivre dans le voisinage de l' homme et semble de plus en plus apprécier nicher près des habitations.
Elle semble y trouver des habitats ouverts et faciles à prospecter pour la nourriture et peut-être une protection contre les rapaces et prédateurs.
Si elle sait être méfiante et discrète en cas de danger, c'est également un oiseau extrêmement curieux et attiré par les objets brillants.
Ce comportement est sans doute à l'origine de sa réputation de voleuse.
La pie est un oiseau très sédentaire, plutôt fidèle à son nid, occupé toute l'année ou à chaque printemps.
Très territoriale en période nuptiale, mais plus sociale en période inter-nuptiale, elle est capable de se rassembler en petits groupes et de former, la nuit, des dortoirs de quelques dizaines à une centaine d'individus.
La Perdrix grise ou "perdrix perdrix" est une espèce d'oiseau gallinacé, appartenant à la famille des Phasianidae, de l'ordre des Galliformes.
Elle est considérée comme chassable mais depuis une cinquantaine d'années, elle a fortement régressé, et même disparu d'une partie importante de son aire naturelle de répartition.
Cette perdrix est essentiellement trouvée aujourd'hui dans des milieux ouverts, le plus souvent des terres agricoles.
Les femelles peuvent pondre jusqu'à vingt œufs dans un nid construit au sol, souvent en marge d'un champ de céréales.
Comme beaucoup d'espèces appartenant à cette famille, c'est un oiseau non migrateur terrestre, qui vit en petites bandes, sauf en saison de reproduction.
Elle peut effectuer de petites migrations locales pour fuir une météorologie difficile avant de regagner son habitat.
Voici maintenant les mêmes oiseaux pris au 600 mm, Panasonic Lumix 1.8.
Taille:
Oiseau à la silhouette arrondie, à queue et ailes courtes. Il pèse adulte 350 à 400 grammes, pour une taille de 28 à 32 cm de long.
Le bec est court et clair, arrondi et pointant légèrement vers le bas.
La tête est ronde.
L'œil est foncé à la paupière inférieure ornée de rouge.
Couleur :
Gris bleuté, ocrée à brunâtre sur les ailes et les côtés de la tête, rectrices de couleur châtain, sous-caudales blanchâtres, flancs et poitrine gris, ventre blanc, généralement marqué d'une forme de fer à cheval brun-rouille chez les mâles et chez un grand nombre de femelles.
Le "fer à cheval" est plus petit et moins marqué chez la femelle.
Les pattes et les doigts sont jaunâtres chez le jeune et gris-bleu chez l’adulte.
Cet oiseau est particulièrement recherché par les chasseurs mais les causes principales de sa raréfaction résident sans doute dans l'alimentation des jeunes qui ne consomment que des insectes.
La culture intensive, l'absence de couverts, l'utilisation massive et irraisonnée des pesticides conduisent à la diminution de la nourriture.
De plus, les changements climatiques, en particulier les printemps pluvieux, détruisent les couvées.
Cet oiseau doit absolument entrer dans les espèces protégées sous peine d'extinction rapide de l'espèce.
C'est la pleine période au cours de laquelle les oiseaux descendent vers le sud à la recherche d'un climat plus propice pour passer l'hiver.
C'est aussi l'époque où les amoureux de la nature se retrouvent sur les haltes pour jouir de ce spectacle qui se produit deux fois par an et dont ils ne se lassent jamais.
Comptage LPO du 19/10/2014
14 630 grues cendrées sous les étoiles, la lune et le soleil.
Superbe jeux de lumières et très belle ambiance.
Comptage Antoine Cubaixo du 20 octobre 2014.
14.600 grues cendrées
Comptage Daniel Delorme du 22 octobre 2014.
Départ en migration:
La météo étant favorable, de très nombreuses grues cendrées quittent le Lac.
Photos de Philippe Henry de Frahan
ET DIRE QUE CETTE ANNEE, DEPUIS BIEN LONGTEMPS, NOUS AVONS RATE CELA !
Le Renard roux appelé aussi Renard commun, est une espèce de Canidés de taille moyenne. Il s'agit du renard le plus répandu en Eurasie mais aussi en Amérique du Nord, en Afrique du Nord et en Australie
C'est un mammifère au pelage roux marqué de blanc sous le ventre et la gorge, au museau pointu, aux oreilles droites et à la queue touffue.
Classé dans les "Carnivora", il a un cependant un régime omnivore à prédominance carnivore et se nourrit surtout de rongeurs et de lapins, mais aussi d'insectes, de poissons et de fruits.
Il est ainsi très opportuniste, ce qui lui permet de s'adapter à des milieux très différents et de modifier son alimentation suivant le mois de l'année.
Le Renard roux se reproduit en février, pour une mise bas de mars à mai. Celle-ci s'effectue à l'abri d'un terrier, alors que, le reste de l'année, le renard vit presque exclusivement au grand air.
Les petits sont d'abord nourris par le lait de leur mère, puis, petit à petit, le couple de parents leur amène de la viande.
Ils commencent à sortir du terrier au bout de quatre semaines, sont sevrés à neuf semaines, et, après avoir passé l'été avec leurs parents, ils se dispersent à l'automne.
Son opportunisme et sa grande faculté d'adaptation, qui lui ont permis de coloniser une grande partie de l'hémisphère nord, en font un des mammifères les plus répandus de la planète mais hélas très persécuté par l'homme.
La Bergeronnette grise ou Motacilla alba alba, aussi appelée Hochequeue gris, est un petit passereau qui niche dans la plus grande partie de l'Europe et de l' Asie, ainsi que dans certaines parties de l'Afrique du Nord.
SEULEMENT VOILA !
Cette espèce si bien représentée comprend une multitude de sous-espèces assez différentes les unes des autres.
CLIQUEZ SUR LA CARTE CI-DESSOUS POUR L'AGRANDIR
Motacilla alba alba, celle qui nous sommes habitués à voir.
Motacilla alba yarelli ou bergeronnette de Yarell.
Elle niche en Grande-Bretagne et est exceptionnelle en France.
Motacilla alba dukhunensis niche dans l'est de l'Europe.
Motacilla alba baïcalensis niche aux alentours du lac Baïkal, en Asie.
Motacilla alba ocularis.
On la rencontre au nord de l'Asie.
Motacilla alba lugens. On la rencontre au Japon et sur l'ile de Taïwan.
Motacilla alba leucopsis. On la rencontre au sud-est de l'Asie, dans une zone bien délimitée.
Motacilla alba alboïdes.
Très localisée au nord de l'Inde.
Motacilla alba personata.
Elle ressemble beaucoup à notre bergeronnette mais a une tache blanche sur les ailes et pas de collerette blanche.
On la rencontre au centre-ouest de l'Asie.
Motacilla alba persica.
On la trouve au Moyen-Orient et est très différente de la nôtre par la couleur de sa queue, de ses alaires et de son dos.
Motacilla alba subpersonata.
Strictement limitée au nord-ouest du Maghreb, plus précisément dans le Rif.
Qu'en dites-vous? Pensiez-vous que tant de sous-espèces différentes peuplaient nos continents ?
Mais, pour autant, si vous les croisez, saurez-vous faire la différence ?
Voici, en pièce jointe, la lettre de la Ministre qui annonce qu'après l'ajournement du projet, elle y renonce, se rendant ainsi aux arguments de tous les défenseurs de cet environnement remarquable, classé "Parc naturel".
Les habitués n'hésiteront pas une seconde mais est-ce le cas de tout le monde ?
Patte de cochon d'Inde puis patte de furet.
Le cochon d'Inde
Le corps de l'animal adulte est massif.
Les pattes sont relativement courtes.
Les membres antérieurs ont quatre doigts et les postérieurs trois.
Ils se terminent par des griffes acérées.
Il n'y a pas de queue apparente.
La tête est située dans le prolongement du corps, sans cou visible.
Elle est terminée par un museau arrondi avec des narines écartées formant des fentes presque horizontales.
Les vibrisses, ou moustaches, sont de taille moyenne, implantées dans toutes les directions et servent au cochon d'Inde à s'orienter dans l'obscurité.
Le furet
Comme les autres mustélidés, le furet est un prédateur avec un corps allongé et des pattes courtes.
Il est très agile grâce à sa morphologie lui permet de grimper facilement et de nager de manière efficace.
Son corps est adapté à la chasse dans les terriers, la grande flexibilité de sa structure osseuse permet au furet d'y évoluer facilement.
Oeil de cochon d'Inde puis oeil de furet.
Le cochon d'Inde
Les yeux, situés latéralement, couvrent un champ de 340° afin de pouvoir voir arriver les prédateurs.
Ils peuvent être très ronds ou en amandes, légèrement saillants, noirs et sans paupières visibles.
Leur acuité visuelle est assez mauvaise.
Leur vision scotopique n'est qu'en noir et blanc et leur permet principalement de distinguer les variations de luminosité.
Le furet
Le furet possède un tapetum lucidum de type tapetum cellulosum choroïdien situé à l'arrière de la rétine.
Son oeil est ainsi adapté aux luminosités faibles et à un environnement crépusculaire et nocturne.
Il voit donc très bien la nuit.
Cette caractéristique oculaire est en revanche beaucoup moins efficace en plein jour et lui pose des difficultés pour s’accommoder aux fortes luminosités c'est pourquoi le furet a une mauvaise vision diurne.
cochon d'Inde puis furet.
Le cochon d'Inde
Les oreilles sont assez courtes, larges, fines, presque translucides chez les animaux clairs.
Elles sont couvertes d'un poil très court et rare.
Elles sont situées vers l'arrière de la tête, de forme ondulante, « en feuille de chou » et repliées vers l'avant avec une zone d’alopécie derrière chaque oreille.
Le furet
En plus des différences comportementales, la morphologie du furet diffère également de son ancêtre sauvage, le putois qui a la tête plus large, la mâchoire plus forte et les yeux rapprochés.
Le cochon d'Inde
La bouche est petite, arrondie et située très bas sous le museau.
Comme tous les rongeurs ils ont des grandes incisives qui poussent continûment.
Elles s'usent naturellement par frottement mutuel.
Le furet
Le furet possède 36 dents.
Sa peau est particulièrement épaisse.
Alors, maintenant que vous connaissez toutes les caractéristiques morphologiques, de quel animal s'agit-il ?
COCHON D'INDE OU FURET ?
Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, vient d'annoncer que la consultation pour le projet de "Permis de Calavon" (recherches d'hydrocarbures-(Gaz de schiste)-dans le Parc naturel régional du Luberon) est immédiatement suspendue par une mesure conservatoire d'urgence.
Jean-Louis Joseph, Président du Parc naturel régional du Luberon et Président de la fédération des Parcs naturels régionaux, déclare se réjouir de cette décision, "qui fait suite à un entretien qu'il a eu au cabinet de la ministre mercredi 1er octobre à Paris, ainsi qu'à l'émotion et aux vives réactions exprimées sur le territoire".
Le président du parc naturel fait cependant remarquer que:
Suspension de la consultation ne veut pas dire annulation !
Jean-Louis Joseph aura l'occasion de rencontrer la ministre au Congrès des parcs naturels régionaux vendredi prochain à Troyes et sollicitera un nouveau rendez-vous au ministère prochainement afin que ce permis soit définitivement annulé pour ne pas entraîner des dégâts considérables et inutiles dans un territoire protégé.
Fin et longiligne, au long bec pointu jaune, il mesure de 78 à 90 cm de long avec une envergure de 120 à 150 cm.
Mâles et femelles se ressemblent.
Sa poitrine est brun-roux et l'abdomen noir avec flancs et scapulaires roux-pourpre.
Les yeux sont jaune clair et sa tête est ornée d'une calotte noire, l'arrière du cou étant brun roussâtre et blanc sur le devant avec des stries noires en approchant du haut de la poitrine qui s'orne de plumes plus longues à la saison des amours.
Les pattes jaunes tirant vers l'orange lui permettent de marcher dans l'eau et la vase.
Des doigts inhabituellement longs pour un héron lui permettent de marcher sur les vases molles, les feuilles flottantes et de se poser sur les buissons.
HERON CENDRE
Très commun, le héron cendré présente un plumage à dominante grise.
Chez le héron cendré, il est très difficile de distinguer les sexes : la femelle a simplement un plumet un peu plus court.
CIGOGNE NOIRE ET CIGOGNE BLANCHE.
CIGOGNE NOIRE
La Cigogne noire est légèrement plus petite que la cigogne blanche, mesurant 95 à 100 cm pour une envergure de 145 à 155 cm.
Elle pèse près de 3 kilogrammes.
Son plumage est presque totalement noir, avec des reflets verts et violet.
Seules les plumes de son ventre, du bas de sa poitrine, ses axillaires et ses sous-caudales sont blanches.
Les plumes de la poitrine sont longues et hirsutes, formant une collerette qui est parfois utilisée lors de la parade nuptiale.
Ses pattes sont longues et de couleur rouge.
Sa petite tête se termine par un long bec rouge vif, qui s'affine progressivement pour finir en pointe.
Son regard est souligné par une zone de peau nue rouge autour de l'œil.
Il n'y a pas de dimorphisme sexuel apparent dans le plumage, mais le mâle est légèrement plus grand que la femelle.
CIGOGNE BLANCHE
La plus commune.
La Cigogne blanche est un grand oiseau mesurant entre 100 et 115 cm de long, mesure prise du bout du bec au bout de la queue.
Debout elle mesure de 100 à 125 cm pour une envergure est de 155 à 215 cm.
Elle pèse de 2,3 à 4,4 kg.
Comme toutes les cigognes, l'espèce a de longues pattes, un long cou et un long bec droit et pointu.
Le plumage est entièrement blanc pur, à l'exception des rémiges primaires et secondaires qui sont noires.
L'iris est brun terne ou gris, et la peau du cercle oculaire est noire.
L'adulte a un bec rouge vif et des pattes rouges.
Comme chez les autres cigognes, les ailes sont longues et larges, adaptées au vol ascensionnel.
Merci à Antoine, auteur de la vidéo et aux auteurs des photos.
Pour moi, en ce moment, impossible d'en prendre et je m'en remets à mes confrères passionnés.
La ministre de l'Écologie pourrait bientôt autoriser l'exploitation minière dans le Parc naturel régional du Lubéron, risquant de défigurer ce patrimoine national.
Il y a quelques jours, des citoyens ont découvert sur le site du ministère un arrêté accordant à une société suédoise "un permis exclusif de recherches de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux" qui n'attend plus que la signature de la Ministre.
Le ministère indique sur son le site des consultations publiques de l'écologie quela consultation du public sur ce projet sera close le 11 octobre.
Conformément à la loi n° 2012-1460 du 27 décembre 2012 et à l'ordonnance n° 2013-714 du 5 août 2013 relatives à la mise en œuvre du principe de participation du public défini à l'article...