LA BUSE VARIABLE

Publié le par André Marini

La buse variable est un rapace diurne de la famille des Accipitridés, aux formes lourdes, au bec et aux serres faibles.

Elle est souvent confondue avec le milan noir qui lui a la queue échancrée ; la buse, elle, a la queue arrondie.

La buse variable se nourrit essentiellement de rongeurs, de reptiles, d'insectes et de petits oisaux.

C'est donc un oiseau carnivore. Mais lorsque survient l'hiver, la buse voyant ses sources de nourriture réduites peut se nourrir de charognes.

La buse est en quelque sorte un oiseau opportuniste.

Bien que sa forte densité en France soit incontestable, la buse variable bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire, protection par ailleurs reconduite par l'arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection.

Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu.

Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter.

Elle se reconnait très facilement à son cri et surtout à la hauteur à laquelle elle plane en décrivant des cercles pour explorer un territoire.

D'après des études récentes, elle serait capable, grâce à un mécanisme assez compliqué, de délimiter le territoire d'un mulot grâce à l'urine phosphorescente qu'il dépose.

Elle attendrait bien évidemment la sortie du rongeur grâce aux cercles planés qu'elle décrit.

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LE CORMORAN, OISEAU MAL AIME PAR LES PECHEURS ET DETESTE PAR LES PISCICULTEURS.

Publié le par André Marini

Oiseaux aquatiques, d' envergure moyenne allant de 45 à 100 cm, au corps allongé, au long cou et au bec puissant et crochu, les cormorans arborent généralement un plumage noir et un long cou flexible.

Ils pèsent de 1,5 à 3,5 kilogrammes.

Les espèces les plus courantes en France sont le Grand Cormoran, espèce marine que l'on retrouve également sur les fleuves, rivières et plans d'eau à l'intérieur des terres, et le cormoran huppé qui est une espèce exclusivement marine.

À l'exception de quelques espèces pélagigues, le cormoran ne fréquente pas la haute mer et vit en général le long des côtes rocheuses et des falaises.

On le retrouve sur presque tous les continents.

Néanmoins, certaines espèces sont en voie de disparition ou protégées.

En surface, il nage avec le corps très enfoncé, de sorte que, de loin, on ne voit dépasser que son cou.

Très à l'aise sous l'eau, il peut nager en apnée sur une quarantaine de mètres de profondeur pendant plus de deux minutes, mais en général, il n'excède pas les dix mètres pour des plongeons d'une trentaine de secondes.

Il se déplace sous l'eau avec vélocité afin de capturer ses proies  :LES POISSONS, ce qui le fait maudire par les pêcheurs et surtout les pisciculteurs parce qu'il peut s'attaquer à un élevage en "bande organisée".

Depuis peu, la loi autorise en France l'abattage par des personnes accréditées de 32 000 Grands Cormorans car l'espèce est stable. 

Le plumage du cormoran est partiellement perméable, du fait que les trois quarts de la surface externe des plumes ne comportent pas de crochets sur les barbules, rendant celles-ci perméables.

Cette propriété lui permet de dépenser moins d'énergie pour plonger, car l'air est moins emmagasiné dans son plumage que chez les autres oiseaux aquatiques, le rendant ainsi plus lourd.

La position du cormoran, ailes déployées à la sortie de l’eau lui permet, entre autre, de sécher ses plumes.

Il s’avère que ce comportement permet également au cormoran une meilleure thermorégulation et facilite sa digestion.

Tout cela, sous le regard des goêlands argentés.

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LA BECASSINE DES MARAIS, HELAS SI RECHERCHEE PAR LES CHASSEURS.

Publié le par André Marini

La Bécassine des marais est une espèce de la famille des SCOLOPACIDAE

Il s'agit de l'une des trois bécassines vivant en France.

Cet oiseau se nourrit essentiellement de petites proies animales qu'il capture en sondant la vase grâce à son long bec droit.

Pendant ses parades nuptiales, le mâle fait des plongées spectaculaires.

Les vols en zigzags du mâle, destinés à délimiter le territoire, produisent un son audible « v-v-v », dû à la vibration des rectrices.

Le vol de parade, qui s'accompagne de bruissements vibrants provoqués par les rectrices externes, consiste à plonger en oblique.

Les oiseaux originaires des pays nordiques sont migrateurs.

Le sort de cet oiseau prouve combien la disparition des zones humides affecte la biodiversité.

Autrefois répandu en Europe, il connaît un déclin rapide depuis les années 1980 mais demeure, hélas, une espèce chassable très recherchée par les chasseurs dont certains se nomment même des bécassiniers

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IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.

Publié le par André Marini

Voici les images dont je dispose et que je vais assembler en GIF et non en diaporama.

IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.
IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.
IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.
IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.
IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.
IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.
IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.
IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.
IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.
IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.
IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.
IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.

 

VOICI L'IMAGE GIF dont je peux régler la vitesse de défilement.

COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE

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LA MESANGE CHARBONNIERE, HÔTE DE NOS JARDINS.

Publié le par André Marini

La mésange charbonnière est l'une des plus grandes et lourdes mésanges de 14 cm pour une envergure de 23 à 26 cm et une masse de 16 à 21 g.

Elle se caractérise par sa calotte noire, ses joues blanches, son dos verdâtre et une bande noire ou « cravate » tout le long de la poitrine et du ventre jaune.

Cette bande est moins large chez la femelle que chez le mâle.

Cet oiseau se nourrit particulièrement de petits invertébrés: mouches, vers de terre, araignées, papillons, de petits fruits et de graines.

La mésange charbonnière se nourrit essentiellement d'insectes en été, de graines comme des graines de tournesol noir par exemple, de baies et de fruits le reste de l'année.

C'est un oiseau grégaire en dehors de périodes de nidification donc elle vit en groupe avec d'autres mésanges et c'est une visiteuse habituelle des mangeoires.

La mésange charbonnière zinzinule.

Une mésange charbonnière peut atteindre une quinzaine d'années mais l'espérance de vie en milieu naturel n'excède pas 2 à 3 ans.

Elle est présente partout en Europe, en Afrique du Nord et dans la majeure partie de l'Asie.

Elle est sédentaire et occupe presque tous les habitats : bois, parcs, jardins.

Le nid est construit dans les endroits les plus inattendus.

Cet oiseau effectue deux couvées de 5 à 12 œufs par an en avril-mai puis en juin-juillet

Le nid est construit dans le trou d'un arbre, d'un mur ou dans un nichoir.

Le mâle peut rester auprès de sa compagne pour construire le nid et nourrir les petits.

Les œufs sont couvés par la femelle 13 ou 14 jours puis les petits restent au nid entre 16 et 21 jours après l'éclosion.

La mésange est fidèle, elle ou un de ces petits, pourra revenir nicher au même endroit, et ainsi de suite, année après année.

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LE PYGARGUE PÊCHEUR, QUEL MERVEILLEUX OISEAU ET QUEL REMARQUABLE PÊCHEUR !

Publié le par André Marini

Pour rien au monde, vous ne devez manquer cette fantastique vidéo d'un Pygargue, ou Grand aigle de mer, en action de pêche.

Pour regarder dans les meilleures conditions, n'oubliez pas de mettre en plein écran.

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L'EPOQUE DES JEUNES POUR LA CHOUETTE HULOTTE.

Publié le par André Marini

De février à avril, la chouette hulotte femelle couve seule de 3 à 5 œufs pendant 28 à 30 jours.

Après l'éclosion des premiers oisillons, elle reste une dizaine de jours dans le nid.

Le mâle approvisionne toute la famille, surtout avec des petits mammifères, des chauves-souris, des serpents, des insectes.

Plus tard la femelle le seconde, mais pendant le jour, elle monte la garde non loin du nid et donne parfois à manger à ses petits en se servant des provisions de la nuit.

Les jeunes quittent le nid au bout de 28 à 36 jours et se tiennent dans le voisinage tout le temps que les parents leur apportent de la nourriture.

Ce n'est que vers une cinquantaine de jours qu'ils entreprennent leur premier vol mais pour certains, le sort n'est guère réjouissant, soit parce qu'ils tombent du nid, soit parce qu'ils sont poussés dehors par les plus forts.

Pour celui-ci, l'avenir s'annonce bien sombre.

Malgré tous mes efforts, je sens bien que sa vie ne tient qu'à un fil et ses yeux sont déjà clos.

La chouette hulotte bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis 1976.

Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu.

Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter.

Grâce à ses serres puissantes et acérées, la chouette saisit ses proies en plein vol.

Une fois capturées, elles n’ont aucune chance de lui échapper.

Son plumage lui permet de passer incognito dans les branchages et de guetter ses proies en toute tranquillité.

Quand elle a jeté son dévolu sur un rongeur bien dodu, elle déploie ses grandes ailes de presque un mètre d’envergure et fond dessus.

La nuit, grâce à son ouïe très développée, la chouette hulotte perçoit le moindre bruissement aux alentours.

La chouette hulotte gobe tout rond ses proies.

Comme elle ne peut pas les digérer entièrement, elle recrache leurs os et leurs poils, sous la forme de pelotes de réjection.

C'est une des chouettes les plus répandues en Europe avec une population estimée à près de 198 000 couples.

On en trouve partout en France sauf en Corse.

Ses lieux de prédilection sont les régions forestières et agricoles, les parcs plantés de vieux arbres, les grands jardins, les cimetières boisés, et parfois même en ville, les avenues.

Elle n'est pas très exigeante pour le lieu de nidification et a une nourriture variée : c'est pourquoi on la rencontre dans autant de biotopes différents.

Elle reste fidèle au même nid, qui peut être un arbre creux, un trou de vieux mur ou de rocher, ou bien un nichoir.

Elle ne construit jamais son propre nid.

Même chez les jeunes, les serres et le bec sont surdimensionnés, ce qui lui a valu, avec son cri, d'être injustement persécutée comme oiseau de malheur.

On différencie la très jeune chouette hulotte de l'effraie a son plumage déjà zébrée alors que celui de l'effraie est entièrement blanc.

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LA SARCELLE D'ETE

Publié le par André Marini

La sarcelle d'été mesure 40 cm de long pour 65 cm d'envergure. 

Elle pèse environ 380 g.

Le mâle revêt son plumage nuptial au printemps : de larges sourcils blancs et des scapulaires gris-bleu mais en été, il adopte le même plumage que sa femelle bien qu'il garde ses couvertures alaires bleu clair.

Elle niche dans une grande partie de l'Europe et de l'Asie occidentale, mais elle est totalement migratrice.

Son habitat de reproduction est les prairies adjacentes aux marais et aux lacs peu profonds de la steppe. 

Son alimentation est constituée principalement de substances animales et végétales comme les petits poissons, les petits amphibiens, les crustacés, les mollusques, les insectes, ou les bourgeons, les feuilles, les racines et les grains.

Elle niche au sol au milieu de la végétation.

Elle pond de 8 à 11 œufs que la femelle couve pendant 21 à 23 jours.

Les petits, nidifuges, sont élevés par la femelle et volent au bout de 5 à 6 semaines.

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LE FAISAN COMMUN OU FAISAN DE COLCHIDE.

Publié le par André Marini

Le terme faisan dérive du latin phasianus ou "oiseau du fleuve Phase".

Le terme latin a directement donné son nom à l'espèce faisan de Colchide qui vivait sur ce fleuve.

Coq et poule perchés.

On le trouve partout, sauf en altitude: lisières de forêts, bosquets, fourrés au voisinage de l'eau. Le faisan est omnivore: il se nourrit aussi bien de larves, d'insectes, de lézards que de pousses vertes, baies, fruits et graines.

Le nid est un creux du sol dissimulé dans les hautes herbes et garni de feuilles sèches.

La ponte a lieu en mai et comprend une douzaine d'oeufs, brun ou vert olive, couvés 23-25 jours par la femelle mais si elle est précoce, il peut n'y avoir qu'un seul oeuf, vite abandonné.

Les jeunes mâles et femelles ont le même plumage jusque vers l’âge de 5 à 6 semaines, quand débute la mue juvénile.

On peut les distinguer dès cet âge quand on peut les avoir en main mais il faut attendre 2 à 3 semaines de plus pour facilement les reconnaître en nature.

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ELLES ARRIVENT ! LES GRUES CENDREES INVESTISSENT LE LAC DU DER EN CHAMPAGNE.

Publié le par André Marini

Elles arrivent de partout.

J'ai vu des vols importants en Seine-et-Marne se diriger vers l'est dans le fracas assourdissant du cri qui leur a valu leur nom.

Comble de surprise, d'autres vols sont passés au-dessus de chez moi, en pleine agglomération parisienne.

Bien entendu, rien ne dit qu'elles se rendent toutes au lac du Der mais le suivi au jour le jour et les comptages indiquent que la migration bat son plein.

Voici également  la vidéo réalisée par Antoine CUBAIXO les 7 et 8 mars 2015

11 810 grues sont comptées au lever du jour sur le lac du Der, le 8 mars 2015.

 

Pour connaître l'évolution des effectifs au jour le jour, voici le lien:

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TROIS EXEMPLES DE VOLS DE DIFFERENTS OISEAUX.

Publié le par André Marini

LE CANARD PILET

Les battements d'ailes du canard pilet sont étroits et très rapides, la tête et le cou sont tendus vers l'avant.

Le canard pilet est un migrateur qui doit donc disposer d'une structure de vol lui permettant d'accomplir de grandes distances.

Relativement farouche, il n'est pas facilement observable.

Sa vitesse de vol de croisière est d'environ 50 km/h.

Le voici en vol décomposé, de la première image à vitesse réduite jusqu'à la troisième, à vitesse normale.

  

LA CORNEILLE

Oiseau sédentaire ou MIGRATEUR dont le vol se distingue par ses ailes et fortement articulées.

Son vol est gracieux, et les coups d'aile sont furtifs.

La voici en vol décomposé puis en vitesse réelle. 

 

LA MOUETTE

Voici le vol de la mouette rieuse dit vol battu ou vol ramé.

Plus précisément, ces photos montrent le vol de régime ou vol de croisière. mais il existe deux autres formes de vol.

-Le vol ramé ou vol ascendant

-Le vol descendant.

La mouette, oisau marin, doit résister au vents violents et dans ce cas utilise le vol plané en opposition à la direction des vents.

La voici en vol décomposé et à vitesse réelle en 3ème image.

  

Légère prise d'altitude à peine perceptible             Légère perte d'altitude

Ce phénomène s'explique très facilement. Au moment de l'appui des ailes sur l'air, donc en mouvement descendant, l'oiseau prend une légère altitude.

A l'inverse, lorsque les ailes sont en mouvement ascendant, le poids du corps se fait sentir.

Ceci est en général peu marqué mais très perceptible chez certaines espèces comme les PICS. 

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SAISON DES NIDS POUR TOUS.

Publié le par André Marini

Sans doute le printemps n'est-il pas bien loin puisque les oiseaux s'affairent à construire les nids, parfois avec habileté, parfois à la va-vite d'une manière très grossière.

Voici les pies bavardes qui ont élu domicile dans mon jardin et qui sont en pleine construction d'un enchevêtrement de branchages.

L'ennui, avec ces oiseaux, est leur prédation. Lorsque les oeufs ou les oisillons des autres espèces seront sortis, les nids seront pillés.

SAISON DES NIDS POUR TOUS.
SAISON DES NIDS POUR TOUS.
SAISON DES NIDS POUR TOUS.

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OBSERVATIONS FAITES PAR NOTRE AMI ANTOINE, AU LAC DU DER, LE 19 FEVRIER 2015.

Publié le par André Marini

Cygne chanteur

Pygargue à queue blanche.

Grand Cormoran

Fuligule milouin

Plongeon catmarin

Nette rousse

Cygne de Bewick

Harle bièvre

Pélican frisé

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UNE "RARETE", OBSERVEE PAR ANTOINE CUBAIXO, AU LAC DU DER EN FEVRIER 2015.

Publié le par André Marini

Pour une rareté, c'est une rareté !

Voici un PELICAN FRISE observé depuis le 8 février 2015 au lac du Der.

Malheureusement la qualité de la vidéo est fonction des conditions dans lesquelles elle a été réalisée mais je présente l'oiseau ci-dessous. 

C'est le plus grand des pélicans avec 170 cm de longueur, une envergure de trois mètres et un poids atteignant 11 kg, mais c'est aussi la plus rare des sept espèces de pélican recensées dans le monde.

Il diffère du pélican blanc par ses pattes grises et un plumage gris-blanc.

Durant la période de reproduction, sa mâchoire inférieure se colore de rouge.

Les pélicans frisés immatures sont gris.

En Europe, le Pélican frisé se rencontre essentiellement dans le delta du Danube"> où vivraient un millier de couples, ainsi que dans le delta de la Volga.

Quelques centaines de ces grands oiseaux viennent hiverner dans le nord de la Grèce.

Cette zone humide, protégée par la Convention de RAMSAR, est en effet un sanctuaire pour de nombreux oiseaux menacés.

Ils affectionnent les touffes de roseaux pour y bâtir leur nid.

De nombreux individus ont été aperçus en Arménie, où ils viennent s'y reproduire.

Le Pélican frisé migre sur de courtes distances, alors que fait-il là ?

Sans doute un oiseau échappé d'un élevage comme le tadorne Casarca observé au lac du Der et en Baie de Somme.

Comme le Pélican blanc, la population de cette espèce a grandement décliné du fait de la disparition de son habitat.

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LE PIGEON VOYAGEUR, MESSAGER INFATIGABLE.

Publié le par André Marini

Le pigeon voyageur est une race d'oiseau de l' espèce du pigeon biset spécialement sélectionnée pour effectuer des voyages afin de transmettre des messages et dont les déplacements constituaient un vecteur de communication courant et considéré comme très fiable jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale.

Le routage n'avait pas toute la flexibilité désirée : un pigeon ne sait faire qu'une chose, c'est retourner vers son pigeonnier.

On gardait donc dans chaque pigeonnier des pigeons appartenant à un autre pigeonnier, pour pouvoir envoyer des réponses éventuelles ou accusé de réception ; mais pas trop longtemps non plus, car il ne faut pas que ce pigeon finisse par considérer ce nouveau pigeonnier comme le sien.

Cela restait tout de même pour les troupes un moyen efficace de remonter des messages à l'état-major sur la situation du terrain sans grand risque d'interception, sans grande ponction sur les ressources, dans un silence total de fonctionnement.

Un pigeon pouvait par ailleurs emporter des microfilms en cas de besoin.

La colombophilie reste activement pratiquée en Europe, y compris en France comme activité de loisirs.

Des pigeons élevés dans des pièces sans fenêtre ou sous une bâche n'acquièrent jamais le sens de l'orientation.

On pense donc que l'observation habituelle de la position du Soleil et peut-être des étoiles, joue un rôle dans l'apprentissage de leur faculté.

Tous les colombophiles savent que les performances de retour par temps clair sont meilleures que celles obtenues lorsque le ciel est nuageux.

On a cru un moment que les pigeons utilisaient les routes pour trouver leur chemin ! 

En effet, des émetteurs radios munis de GPS miniaturisés montrèrent qu'ils suivaient de préférence celles-ci. 

On découvrit par la suite que les pigeons profitaient simplement de légers courants ascendants au-dessus du bitume chauffé, en été.

De multiples études, certaines datant de plus de 40 ans, d'autres très récentes, démontrent que le pigeon domestiqueest sensible au champ magnétique terrestre et l'exploitent pour s'orienter.

Ils s'orientent également en détectant les infrasons issus du site autour du pigeonnier.

La CARONCULE ou bosse qu'il a sur le haut du bec est très développée et on pense que c'est ce qui lui sert de capteur.

En effet, elle s'apparenterait à la galène utilisée pour fabriquer des postes artisanaux de radio.

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PECHE SAUVAGE EN HAUTE MER.

Publié le par André Marini

Remarquable vidéo.

Le poisson se regroupe généralement en banc pour impressionner le prédateur par sa masse mais là, je pense que ça les arrange bien car il leur suffit d'ouvrir le bec ou la gueule pour faire le plein.

Regardez en plein écran.

C'EST TRES BEAU !

Publié dans Insolite

Quels sont ces animaux dont deux de nos régions.

Publié le par André Marini

 

Pas bien difficile, n'est ce pas ?

 

Et cette espèce-la ?

 

Ne me dites pas que c'est un canard !  D'une part ce n'en est pas un, d'autre part, il me faut le nom de l'espèce.

Publié dans Insolite

PARMI LES MESANGES, VOICI LA MESANGE BLEUE.

Publié le par André Marini

Plus petite que la mésange charbonnière, elle se caractérise par sa calotte, son dos, ses ailes et le dessus de sa queue bleus, ses joues et son front blancs, un bandeau noir sur les yeux, sa poitrine et son ventre jaunes, ce dernier étant parfois marqué d'une très fine ligne noire.

Les sexes sont presque identiques dans la nature, la femelle étant seulement un peu plus terne que le mâle.

De moins en moins commune, toujours très active et familière, c'est une visiteuse habituelle des mangeoires en hiver.

Cette mésange est très acrobate et se suspend volontiers aux boules de suif.

Elle aime également s'ébrouer dans les mares peu profondes afin de rafraîchir son plumage.

Elle n'est pas migratrice ou erratique et reste toute l'année dans son environnement.

 

Elle se nourrit essentiellement d'insectes et de larves en été, de graines, de baies ou de bourgeons le reste de l'année mais elle ne dédaigne pas les mangeoires dans lesquelles on place un corps gras comme du beurre, du suif, de la margarine. 

En voici l'exemple !

Puisque les parents ont besoin de nourrir quotidiennement des couvées de plusieurs oisillons, l'éclosion des œufs de mésanges bleues coïncide avec celle des larves.

On dit que la mésange zinzinule ou zinzibule.

Son cri devient strident à l'approche d'un danger, elle avertit ainsi ses proches ou cherche à intimider ses adversaires, comme la mésange charbonnière.

Parmi les mésanges européennes, on trouve:

  • Mésange bleue (Cyanistes caeruleus, anciennement Parus caeruleus)
  • Mésange boréale (Poecile montanus ou Poecile montana, anciennement Parus montanus)

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UNE VIDEO QUI DEVRAIT INCITER LES CHASSEURS A SE MUNIR D'UN APPAREIL PHOTOS PLUTOT QUE D'UNE ARME.

Publié le par André Marini

Le chasseur sachant chasser sans son chien est un chasseur chassé.

 

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LES ZONES HUMIDES, UN ECO-SYSTEME A L'EQUILIBRE FRAGILE.

Publié le par André Marini

La baie du Mont Saint-Michel, la forêt alluviale rhénane ou la réserve nationale de Camargue sont internationalement reconnues.

Le Val de Loire a été inscrit au patrimoine mondial des paysages culturels de l’Unesco en 2000. La France est riche de nombreuses zones humides de grand intérêt pour la flore et la faune, les oiseaux notamment).

LES ZONES HUMIDES, UN ECO-SYSTEME A L'EQUILIBRE FRAGILE.
LES ZONES HUMIDES, UN ECO-SYSTEME A L'EQUILIBRE FRAGILE.

Voici, région par région, la liste des zones humides de France

BANC D'ARGUIN EN GIRONDE

BANC D'ARGUIN EN GIRONDE

Alsace

Aquitaine

Auvergne

Bourgogne

Bretagne

Centre

Champagne-Ardenne

Corse

Franche-Comté

Île-de-France

Languedoc-Roussillon

Limousin

Lorraine

Midi-Pyrénées

Nord-Pas-de-Calais

Basse-Normandie

Haute-Normandie

Pays de la Loire

Picardie

Poitou-Charentes

Provence-Alpes-Côte d'Azur

Rhône-Alpes

MARAIS DE SAINT-GOND en CHAMPAGNE-ARDENNES

MARAIS DE SAINT-GOND en CHAMPAGNE-ARDENNES

A cela s'ajoutent les innombrables petites zones protégées comme les marais de Sacy le Grand ou la plaine de Sorques.

MARAIS DE SACY LE GRAND

MARAIS DE SACY LE GRAND

Après cette revue qui est loin d'être de détails, je consacrerai quelques articles à la défense et la protection de cet environnement unique en prenant les zones que je connais ainsi qu'un reportage sur les marais de Saint-Gond.

CE BLOG ETANT CONSACRE A LA PHOTO, VOICI QUELQUES NOTIONS SUR LE DIAPHRAGME.

Publié le par André Marini

La photo animalière est particulière dans la mesure où elle nécessite un matériel particulier en terme d'approche.

En effet, on ne peut pas photographier à quelques mètres, pas plus que l'on ne peut photographier un animal en mouvement ou prendre des photos le soir, au moment où la vie animalière s'anime avec un matériel "lamba".

Voici donc quelques notions sur le diaphragme:

Le diaphragme

Le diaphragme est un dispositif mécanique mince et opaque comportant une ouverture centrale généralement réglable.

Il permet de limiter le nombre de rayons du faisceau lumineux qui arrivent sur l’émulsion ou le capteur.

Le diaphragme est centré sur l’axe optique et sépare les groupes de lentilles antérieures et postérieures de l’objectif dans lequel il est placé.

Dans les objectifs modernes, il s’agit le plus souvent d’un dispositif de type diaphragme à iris.

Le diaphragme possède trois fonctions principales:

  • la régulation de l’illumination du capteur.
  • la modification de la profondeur de champ de l’image.
  • la limitation des aberrations optiques de l’objectif.

L'ouverture du diaphragme est un des trois paramètres importants avec la vitesse et la sensibilité qui permettent de gérer l'exposition.

L'ouverture correspond à taille de la surface qui va laisser passer la lumière à travers l'objectif pendant l'exposition.

C'est un trou formé par des lamelles en métal, et dont la taille peut être changée.

En fonction de son ouverture et surtout,de sa capacité d'ouverture, le diaphragme laisse passer plus ou moins de lumière.

Les ouvertures de diaphragme:

Echelle normalisée des ouvertures de diaphragme :

f/1 - f/1,4 - f/2 - f/2,8 - f/4 - f/5,6 - f/8 - f/11 - f/16 - f/22 - f/32 - f/45 - f/64 - f/90 

Une petite valeur f/ correspond à une grande ouverture laissant entrer beaucoup de lumière ce qui est utile pour les scènes peu lumineuses et permet d'éviter la sous-exposition) ;

Inversement, une grande valeur f/ correspond à une petite ouverture laissant entrer peu de lumière, ce qui est utile pour les scènes très lumineuses et permet d'éviter la sur-exposition.

Pourquoi, plus la valeur de l'indice d'ouverture est petit, plus l'ouverture est grande ?

L'ouverture représente le diamètre de l'orifice créé par le diaphragme.

Il se calcule suivant cette simple formule:  Diamètre = f / N 

ou f est la longueur focale de l'objectif et N l'indice d'ouverture ou nombre d'ouverture.

Par exemple f/1.8 pour un objectif de 85mm représente un diamètre de 85/1.8 soit 47 mm.

Par exemple f/4 pour un objectif de 85 mm représente un diamètre de 85/4 soit 21 mm.

Une grande ouverture demande une mécanique complexe et encombrante.

Les objectifs les plus lumineux autorisant une grande ouverture sont plus gros, plus lourds et plus chers que des objectifs plus modestes.

Et c'est de là que vient la difficulté à s'y retrouver !

f désigne parfois l'indice d'ouverture de diaphragme.

f/1 - f/1,4 - f/2 - f/2,8 - f/4 - f/5,6 - f/8 - f/11 - f/16 - f/22 - f/32 - f/45 - f/64 - f/90 

f désigne parfois la longeur focale de l'objectif exprimée en mm.

18/55 mm, 50/250 mm, 50/300 mm, 150/500 mm

S'en tenir à cette explication est donc le plus simple:

L'ouverture relative d'un objectif photographique, appelée plus couramment ouverture, est le rapport entre la distance focale de cet objectif et le diamètre de sa pupille d'entrée. 

N = f/D.

INDICE D'OUVERTURE = distance focale exprimée en mm / diamètre de la pupille

MATERIEL D'OBSERVATION ET DE PHOTOS, POUR MON PLAISIR.

Publié le par André Marini

Voici une partie de mon matériel d'observation et de photos, pour mon seul plaisir.

Une lunette KITE KSP 80 HD, avec son trépieds, un petit monstre que j'ai préféré à la Swarowski équivalente, après en avoir essayé une bonne dizaine de marques et de qualités différentes à Bar-sur-Seine.

Pour la photo, voici deux trépieds de taille différente.

Le premier pour la photo posée sur un mur ou une barrière d'observatoire, le deuxième pour la photo debout.

J'ai, bien entendu un déclencher à distance pour éviter "le flou de bougé".

S'ajoutent un multiplicateur de focale SIGMA 1,4 et un doubleur SIGMA avec mon pare-soleil. 

Vient ensuite un appareil photo Canon 600 D EOS avec un doubleur KENKO, le seul qui garde l'autofocus, un peu lent, avec l'objectif SIGMA 150-500

Puis pour terminer ce que j'ai sous la main aujourd'hui, voici un petit monstre qui ne paie pourtant pas de mine.

LEICA 25-600, ouverture à 2.8, qui possède un système infra-rouge et un autre système qui prend quatre photos en une et les superpose sans que j'intervienne si la scène est obscure ou rétro-éclairée.

Il me manque mon CANON 70 D EOS que j'ai prêté à un ami avec un doubleur et un objectif TAMRON 300 à ouverture 2.8.

QUELQUES NOTIONS RAPIDES:

-Lorsque vous achetez un CANON, ne croyez pas que plus les chiffres sont nombreux, plus le boitier est de qualité...C'est exactement le contraire.

Le 1200 D EOS est pour débutant.

Le 600 D EOS est plus performant mais commence à être dépassé.

Le 70 D EOS est un semi-professionnel parce que je n'avais pas les moyens de me payer le 7 D qui est un petit bijou.

-Le multiplicateur de focale 1,4 fait perdre un diaphragme et le doubleur en fait perdre 2. Comme il faut avoir les moyens pour acheter un objectif 800 ou plus, pour récupérer un peu de "piqué" si l'on est obligé d'utiliser un doubleur, il faut mettre le prix dans l'objectif 300 pour avoir une petite ouverture.

D'ailleurs, il suffit de regarder les prix et si l'on se demande pourquoi il y a une telle différence entre un 300 mm ouverture 4.5 et un 300 mm ouverture 2.8, la raison est là.

VOICI un objectif CANON 300 mm, ouverture à 4.

Son prix est de 1200 euros environ.  

VOICI, mais en copier-coller, un objectif CANON 300 mm, ouverture à 2.8 

Son prix est compris entre 5.500 euros et 6.800 euros. 

Le problème dans la photo animalière est que l'on est toujours trop loin et comme c'est frustrant, on investit !

Voici maintenant mon EOS 70 D et, à côté, celui qui me fait réver, le 7D.  

MATERIEL D'OBSERVATION ET DE PHOTOS, POUR MON PLAISIR.MATERIEL D'OBSERVATION ET DE PHOTOS, POUR MON PLAISIR.

POUILLOT VELOCE OU ROITELET HUPPE ?

Publié le par André Marini

De loin, j'ai pensé à des pouillots véloces tant ils s'agitaient mais avec le zoom 600 du Leica, plus de doute, c'est bien ça.

Le Pouillot véloce est une espèce très répandue.

Brun verdâtre dessus et blanc cassé dessous, il possède un chant caractéristique à deux tons dont le son métallique ressemble à ceux de pièces de monnaie que l'on égrène, d'où le surnom de "compteur d'écus".

La femelle construit un nid en forme de dôme près du sol, et assume l'essentiel de la couvaison et de l'alimentation des oisillons, tandis que le mâle a peu d'implication dans la nidification.

C'est un oiseau migrateur qui se reproduit dans les bois, friches et forêts de toute la partie nordique et tempérée de l'Europe.

Son aire de répartition vaste fait que l'espèce n'est pas menacée et qu'elle est classée comme étant de « préoccupation mineure".

Le Pouillot véloce est un petit oiseau trapu.

Les pattes et les doigts sont noirs.

Les rémiges et les plumes de la queue sont brunes et présentent un fin liseré vert-olive pâle.

Le dessous de la queue est blanc crème teinté de chamois, et le dessous des ailes est jaune.

La tête est brun olive, et l'oiseau présente un sourcil jaunâtre clair et un fin cercle oculaire blanchâtre, qui contraste avec une bande brun olive plus sombre qui traverse l’œil.

Le bec est fin et pointu, de couleur sombre, et les yeux sont brun foncé.

Cependant, l'intervention de Clément me met le doute.

Fort aimablement, il suggère un roitelet huppé et j'avoue que je suis maintenant très hésitant.

Un spécialiste peut-il intervenir ?

Publié dans Les oiseaux

LE LAC DU DER EN TOUTE SAISON

Publié le par André Marini

Le lac du Der constitue le lac artificiel réservoir de la Marne.

Son rôle est différent selon les saisons, ce qui provoque d'importantes variantions de niveau au cours d'une année.

Fin de l'Automne-hiver :

 

Prévenir ou limiter les crues de la rivière Marne donc stockage d'eau.

Le lac est alors à son plein.

Fin du printemps-Eté

 

-Soutenir le niveau de la Marne par restitution de l'eau.

-Approvisionner les stations de pompage des villes d'Ile de France.

-Permettre la continuité de la navigation des péniches.

Considérant ce rôle, il n'est donc pas étonnant que le lac connaisse de telles fluctuations de niveau.

PHOTOS Antoine CUBAIXO

 

26 février 2014.

 

3 mars 2014

 

11 mars 2014

 

22 mars 2014

 

30 mars 2014

 

11 mai 2014

 

29 août 2014

 

10 septembre 2014

 

18 septembre 2014

 

26 septembre 2014

 

11 octobre 2014

 

15 octobre 2014

 

27 octobre 2014

 

8 novembre 2014

 

14 novembre 2014

 

16 novembre 2014

Publié dans Insolite

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