AVEZ-VOUS BIEN LU L' ARTICLE "LES FAUX DE VERZY" ?
Quiz Nature, écologie créé sur Quizz.biz
Proposé par ANDRE MARINI
Le site de Verzy, en Champagne, près de Reims, appartient à l'ONF et reçoit des centaines de milliers de visiteurs par an, menaces pour la survie de la variété.
Le chemin forestier a été dévié pour diriger le flot des visiteurs.
La contrainte modérée apportée par le plan de protection est justifiée par le plaisir de transmettre ces beautés naturelles aux générations futures.
Des panneaux explicatifs ont été posés et sensibilisent les promeneurs à l'importance de la sauvegarde d'un tel patrimoine naturel.
Mais qu'est-ce que les faux de Verzy ?
Le mot « fau » désignait le hêtre en ancien français (pluriel : faux, diminutif : fayet, fayard, foyard) ; il dérive du latin fagus, tandis que le terme « hêtre » est d'origine germanique.
Le fau ne dépasse pas quatre à cinq mètres de haut.
En été, il étale ses feuilles en un parasol très dense, pouvant aller jusqu'à former une sorte d'igloo de feuilles.
En hiver, son architecture tourmentée se dévoile : troncs et branches tordus, coudés, torsadés, branches terminales retombant jusqu'au sol.
Ces arbres donnent ainsi leur nom au site touristique situé en France au nord-est de la Montagne de Reims où l'on trouve la plus grande concentration mondiale de hêtres tortillards estimée à environ un millier d'individus.
Les faux de Verzy, sont protégés, en particulier depuis qu'un sentier aménagé permet de les admirer, protégés par des barrières en rondins, sans que le piétinement leur soit nuisible. Une réserve clôturée permet de préserver une partie du peuplement.
Avec plus de 1 000 faux, la Forêt Domaniale de Verzy est la principale réserve mondiale de faux.
Les moines les auraient multipliés par marcottes et transplantés en forêt pour faire un véritable « jardin botanique ». Ces grands voyageurs auraient, selon Y. Bernard, rapporté ici un précieux plant d'une région de l'est qu'ils évangélisaient.
Un hêtre tortillard nommé l'« arbre des Dames » ou « Le Beau Mai » se trouvait au sud de Domrémy, déjà centenaire à l'époque de Jeanne d'Arc ; il était vénéré pour sa beauté et faisait l'objet d'un culte rustique : une procession s'y rendait chaque année pour chasser les mauvais esprits.
Lors du procès de réhabilitation de Jeanne d'Arc (1450-1456), onze témoins parlent de cet arbre comme s'il s'agissait d'une information essentielle (Georges H. Parent).
En se rendant avec Charles VII à l'abbaye de Saint Basle, Jeanne d'Arc serait montée dans les branches d'un fau à Verzy et s'y serait assise.
L'anecdote témoigne du fourmillement de légendes qui a entouré pendant des siècles ces hêtres tortillards, génétiquement modifiés, qui restent encore aujourd'hui un mystère pour les scientifiques.
C'est évidemment bien plus difficile en hiver lorsque seuls les troncs et les branches donnent quelques indications, mais en été c'est un régal.
Voici les feuilles des essences les plus répandues dans nos forêts.
Les noyers sont des arbres de grande taille, à feuilles caduques, glabres, alternes, imparipennées avec des folioles aromatiques de saveur amère et astringente, à branches très ramifiées.
Sans doute le plus répandu en plaine.
Les charmes sont des arbres pouvant mesurer jusqu'à 25 mètres, à feuilles marcescentes, alternes, petites, simples, avec le bord du limbe finement denté.
Feuille très particulière dont les bords inférieurs du limbe sont décalés sur la nervure centrale.
L'orme a pratiquement disparu d'Europe de l'Ouest en raison de la graphiose. Le développement de cultivars résistants fait l'objet de recherches intenses depuis les années 1960.
Les peupliers sont de grands arbres à feuilles simples, alternes, cordiformes ou triangulaires, caduques, ovales, acuminées, à long pétiole comprimé.
Les feuilles des acacias sont composées de nombreuses paires de folioles, mais certaines espèces développent des phyllodes.
Quelques-unes, plus rares, n'ont pas de feuilles du tout et possèdent des tiges transformées en cladodes.
Leur position verticale assure une protection contre la déshydratation et la trop grande insolation.
L'aulne le plus commun en Europe de l'Ouest se distingue par ses feuilles largement ovales, crénelées-dentées, et ses jeunes pousses printanières collantes au toucher.
Le bord des feuilles de chêne est lobé, denté ou entier. Elles sont simples et alternes.
Le hêtre commun (Fagus sylvatica), couramment désigné simplement comme le Hêtre et parfois appelé fayard est un arbre à feuilles caduques, indigène d'Europe, appartenant à la famille des Fagaceae.
Le dessous des arbres se reconnait au tapis de feuilles mortes qui étouffe la végétation.
Caractérisé par des feuilles composées, le frêne est reconnaissable à ses grappes de samares simples surnommées localement « langues d'oiseau ».
Les érables sont des arbres du genre Acer appartenant désormais à la famille des sapindacées (et autrefois à celle des acéracées), dans l'ordre des sapindales. Les feuilles opposées, pétiolées et palmatilobées, simples pour la majorité des espèces.
Le merisier est parfois appelé cerisier sauvage ou cerisier des bois.
Les feuilles du marronnier sont caduques et opposées, grandes, munies d'un long pétiole, palmées, à 5 ou 7 folioles dentelées.
Les tilleuls sont des arbres à croissance rapide, pouvant atteindre 35 m de haut, aux branches assez largement étalées.
Le tronc présente une écorce lisse, se gerçant avec l'âge.
Les feuilles, caduques, sont simples, alternes, généralement en forme de cœur avec une longue pointe au bout et à bord denté. Les fleurs sont hermaphrodites, pouvant donc être à la fois de sexe féminin ou masculin.
Les feuilles du saule sont caduques, alternes, ovales ou lancéolées. Les fleurs sont réunies en chatons dressés, mâles ou femelles, portés par des pieds différents (plantes dioïques).
Je suis tranquille, là, au bord de l'eau, même si je sais qu'une canne colvert a abandonné son nid à quelques mètres de moi.
Comme le soleil donne dessus, je ne suis pas trop inquiet pour la future couvée et je pense déjà à changer de poste pour lui laisser le champ libre.
Pourtant, j'ai comme l'intuition que tout ne va pas se passer au mieux. Je ne sais pas comment dire...Une mauvaise impression. J'ai l'impression d'être observé et je ressens un malaise.
Et c'est ma chienne qui donne l'alerte.
Derrière moi, de la rocaille qui borde la place, sort une couleuvre à collier qui n'en finit pas !
Un mètre, facile !
J'avoue que j'hésite.
Je la tue ou j'attends de voir ce qui se passe ?
J'ai bien compris que les oeufs ne la laissent pas indifférente, seulement voila, je suis sur le passage !
Je me dis que c'est l'affaire de la semaine et je me recule tout doucement. Je sors l'appareil photos que j'ai toujours dans le poche et j'attends.
C'était bien ça ! Elle traverse le chemin et se dirige vers le pied de l'arbre où se trouve le nid.
Pas de nouvelles de mon colvert et pendant son absence, ses oeufs sont à découvert.
Incroyable !
Ce qui devait arriver se produit, là, sous mes yeux et ceux de mon camarade de pêche qui n'en revient pas plus que moi mais qui ne perd pas une miette du spectacle !
Elle en avale un, trois fois plus gros que sa tête et nous le voyons tout doucement descendre...descendre...descendre encore.
Avec six oeufs, il y avait de quoi faire une belle omelette mais la nature est bien faite.
Un seul lui a suffit !
Espèces ressemblantes et confusions possibles.
Natrix natrix peut éventuellement être confondue avec les autres espèces du genre natrix qui vivent dans les mêmes biotopes et dont les aires de répartition se recoupent. Néanmoins, il est possible de les différencier en observant les nombres d' écailles pré-oculaires et post-oculaires.
Les chances de confondre les couleuvres à collier adultes avec d'autres serpents sont toutefois assez minces, même si de grosses femelles ont pu donner naissance au mythe des « vipères géantes ».
Les jeunes peuvent parfois être confondus avec de jeunes couleuvres d'Esculape, du fait des taches jaunes qui ornent chaque côté de leur cou.
Ou de jeunes couleuvres vertes et jaunes.
Néanmoins, ces deux espèces diffèrent de Natrix natrix, car leurs écailles dorsales et latérales ne sont pas carénées.
Si près du bord, cela ne peut être qu'un canard nicheur, sans doute une canne colvert.
Quelle aubaine ! Mais pas question d'écarter les branches et les herbes pour le découvrir.
Donc, je zoome.
Et je zoome encore.
Il y a 8 oeufs et ce sont des oeufs de colvert.
Le Canard colvert, Colvert, Canard mallard au Canada ou Canard français (Anas platyrhynchos), est une espèce d'oiseau de l'ordre des ansériformes, de la famille des anatidés. C'est certainement le plus connu et reconnaissable de tous les canards du fait de l'existence de races domestiques issues de cette espèce.
La ponte peut avoir lieu dès février, notamment chez les sédentaires, et jusqu'en juillet, en fonction de la latitude.
Le nid des colverts est rudimentaire et le choix du lieu sans sophistication.
Il peut utiliser le sol nu ou des arbres creux.
Il est fait de brindilles et de duvet que la femelle arrache d'une zone particulière de son poitrail.
Le nombre d' oeufs varie de 5 à 15 mais les pontes les plus importantes (jusqu'à 18) sont considérées comme appartenant à deux femelles.
Seule la femelle couve, pendant environ 28 jours.
En effet, le plumage de la femelle lui permet de passer inaperçue au milieu de la végétation. Si le mâle aidait à la couvaison, le nid serait facilement repéré par les prédateurs et détruit. Ses principaux prédateurs sont l'homme et les petits carnassiers comme le renard, la martre ou encore la loutre.
Après l'éclosion, c'est encore la femelle seule qui s'occupe des canetons.
Elle les mène au plan d'eau le plus proche et leur apprend à nager et à se nourrir jusqu'à ce qu'ils soient en âge de voler (7 semaines environ).
Ils quittent ensuite le nid.
Les canetons pourront se reproduire dès l'année suivante.
La Foulque macroule (Fulica atra) autrefois aussi nommée« Morelle » selon BUFFON, en raison de sa couleur noire, fait partie des rallidae: foulques, râles, et marouettes.
Les foulques, excellents plongeurs, représentent parmi les membres de cette famille ceux qui semblent les plus adaptés à la vie aquatique.
Ils sont grégaires sur les étendues d'eau en hiver. Migrateurs partiels, au vol d'apparence laborieuse, ils nichent dans les roselières et parmi les plantes palustres.
Comme la poule d'eau, qui occupe la même niche écologique et avec laquelle il cohabite souvent dans les zones humides anthropisées, c'est un oiseau qui, là où il n'est pas chassé, peut devenir très familier de l'homme.
On peut alors l'observer se nourrir sans qu'il ne soit effarouché. Il peut nicher près des habitations, voire dans les ports.
C'est un palmipède au corps arrondi, la plupart des spécimens arborant un plumage presque entièrement noir.
La foulque - souvent confondue avec la poule d'eau un peu plus petite à l'âge adulte - s'en distingue par ses pattes verdâtres aux longs doigts palmés, un bec blanc surmonté d'une plaque frontale (ou écusson) également blanche, des yeux ronds et rouges et des rémiges secondaires bordées de blanc.
Elle plonge souvent et habilement pour chercher sa nourriture et nage lentement, avec un hochement caractéristique de la tête. Elle défend son territoire et en chasse les intrus.
Chant : plutôt de nuit ou lors de ses vols au printemps ; son répertoire inclut une sorte de bref éternuement.
Alimentation : Son régime est omnivore à forte tendance végétarienne.
Elle va chercher sa nourriture jusqu'à 2, voire 4 à 5 m de profondeur.
Cet oiseau vit et niche dans les berges de cours d'eau et dans presque tous les types de zones humides (hors tourbières acides). On le trouve occasionnellement sur des eaux saumâtres ou salées (baies de faible profondeur). Très cosmopolite, il est présent en Asie, Europe, Afrique du Nord, Océanie et Amérique du Nord.
Ses deux plus importants sites d'hivernage en France demeurent la Cmargue et le Lac du Bourget (un peu plus 10 000 foulques y sont recensées chaque année).
Comme la poule d'eau, la foulque construit généralement un nid de branchages et matières végétales, posé sur une souche ou des végétaux à la surface de l'eau, souvent à faible profondeur et bien visible.
Le nid peut être renforcé et surélevé si l'eau ne monte pas trop rapidement.
La femelle pond de 5 à 9 œufs blanc cassé brillant légèrement mouchetés (plus volumineux et plus clairs que ceux de la poule d'eau).
L'incubation dure un peu plus de 21 jours et les poussins sortent souvent de l'oeuf sur plusieurs jours, fin avril pour les premières portées (d'autres pouvant suivre en cas de perte des petits)- jusqu'en fin juillet.
Les jeunes quittent le nid après quelques jours, encadrés en sous-groupes par les deux parents.
La femelle niche avec une moitié de la portée alors que le mâle construit une nouvelle plate-forme pour les poussins qu'il élève. Les jeunes mangent de manière autonome après 4 semaines.
Il leur faut encore 4 semaines avant de pouvoir voler. Les jeunes ont une tête et un bec rouge à la naissance.
Le Ragondin est originaire d' Amérique du Sud.
Elevé en Europe pour sa fourrure, des spécimens importés à cet usage se sont échappés et ont formé par la suite des populations à tel point que ce rongeur est devenu une espèce invasive. Les espèces fossiles ont été toute découvertes en Amérique du Sud.
De mœurs à tendance crépusculaire et nocturne, il peut avoir une activité diurne non négligeable. Présent dans seulement quelques départements français lors de son introduction, il est désormais présent dans plus de 70 départements. Il a colonisé des régions telles que le marais poitevin, la Camargue ou les Landes dans une moindre mesure. Il est maintenant présent dans les régions du sud de la France (Lot-et-Garonne, Pyrénées-Orientales, Hautes-Pyrénées, Aude, Gard, Hérault, Tarn, Haute-Garonne, Vaucluse, Var, Bouches-du-Rhône...) mais on le trouve également dans certaines régions plus au nord.
Le froid est un facteur limitant et les hivers rigoureux leur sont fatals.
D'origine tropicale, l'organisme du ragondin n'est pas adapté au gel comme celui du castor. Lors d'hivers rigoureux, de nombreux ragondins ont la queue qui gèle, ce qui dégénère en gangrène mortelle.
Le ragondin est reconnaissable à ses quatre grandes incisives orange tirant sur le rouge.
Il se distingue du rat musqué par sa taille plus importante et par la section de sa queue, ronde chez le ragondin alors qu'elle est ovale chez le rat musqué.
Le ragondin est un animal préférant vivre dans les milieux aquatiques d'eau douce, parfois saumâtre. Aux rivières et fleuves d'Amérique du Sud d'où il provient s'ajoutent désormais tous les réseaux hydrauliques constituant son nouvel habitat dans les pays où il a été introduit : fossés et canaux reliant les marais.
Il creuse un terrier de 6 à 7 m le long des berges.
Ce terrier possède en général plusieurs entrées, dont une subaquatique.
Dans certaines régions à très forte densité de ragondins, et lorsqu'il a à sa disposition un vaste réseau de fossés et canaux, les terriers du ragondin participent à la déstabilisation des berges.
Par la quantité de terre exportée dans l'eau à chaque terrier creusé, le ragondin provoque également l'accélération du comblement des fossés et canaux.
Il utilise parfois les terriers déjà creusés par le rat musqué, avec qui il entre parfois en concurrence.
Il peut également construire des huttes de feuillages.
Rongeur herbivore, son régime est normalement constitué de céréales, de racines, d'herbes ou autres.
Néanmoins, il s'adapte très vite aux ressources disponibles sur son territoire. Il consomme ainsi une grande quantité de céréales comme le maïs et le blé.
Majoritairement herbivore, il peut toutefois manger des moules d'eau douce.
Le ragondin, par son mode de vie et sa qualité d'espèce invasive, influence et transforme considérablement son habitat, et est classé parmi les nuisibles dans plusieurs pays européens, dont la France.
Il est accusé en particulier de :
Dégradation et mise à nu des berges favorisant leur érosion progressive.
Fragilisation des fondations d’ouvrages hydrauliques par le réseau de galeries.
Dégâts causés aux cultures, écorçage dans les peupleraies.Menace sur certaines espèces végétales (surtout aquatiques) à cause d’une surconsommation.
Destruction des nids d'oiseaux aquatiques.
Possibilité de transmission de maladies telles que la douve du foie ou la leptospirose.
Selon une étude publiée dans l'Ecological Society of America, le ragondin a été classé en tête des 10 espèces exotiques les plus nuisibles d'Europe.
À ce titre, les ragondins sont également officiellement répertoriés par le projet européen Daisie (Delivering Alien Invasive Species Inventories for Europe) parmi les 922 espèces les plus envahissantes.
À l’inverse, lorsque sa densité n'est pas trop importante, cette espèce joue un rôle positif dans l’entretien de la végétation des marais (roseaux, lentilles d’eau).
Outre sa chasse en tant que nuisible, le ragondin peut être chassé ou bien élevé pour la peau et la viande, sous réserve de détenir le certificat de capacité correspondant au même titre, par exemple, qu’un élevage de biches ou de sangliers.
Voici un marcassin, trouvé hier et sans doute abandonné par sa mère parce qu'il est blessé et ne peut plus suivre les mouvements de la troupe.
Je n'ai, malheureusement, pas pu le sauver.
Comme le cordon ombilical est déjà bien cicatrisé et que les premières dents commencent à pousser, on peut supposer que ce jeune est âgé de quelques semaines, au plus.
Jeune, le sanglier revêt une livrée rayée, alternant dans le sens de la longueur de l’animal des bandes claires et d’autres foncées dans les tons beige et marron, dont la fonction sert au camouflage. Il est dénommé marcassin.
Ensuite, à partir du 4-5 ème mois, les soies (poils de la couche supérieure) prennent une couleur rousse, d’où son nom alors de bête rousse.
Canard en vol préparant son amerrissage.
Il suffit de laisser défiler les images sous forme de diaporama pour voir toutes les phases de cet amerrissage réussi.
Regardez la position des ailes et des pattes pour comprendre la technique. Nous n'avons rien inventé !
Petit troupeau de biches en forêt, surprises grâce au télé objectif mais il faut des yeux très exercés pour les distinguer et se préparer.
Ensuite, si l'on ne voit pas le troupeau arriver, il sera trop tard et le moindre mouvement les fera fuir.
Puis passe la deuxième, toujours aussi prudente.
Et ainsi de suite. Lorsque la première est passée, les autres suivent, quel que soit le danger
Puis vient la dernière.
Le Blaireau européen (Meles meles) est la plus grosse espèce de mustélidés d'Europe.
Il est trapu, peut atteindre 70 cm de long (90 cm avec la queue) pour une vingtaine de kilogrammes et est facilement reconnaissable grâce aux bandes longitudinales noires qu'il porte sur le museau.
On le rencontre dans presque toute l'Europe.
Nocturne et omnivore, il n'a pas bonne réputation auprès des agriculteurs et des chasseurs.
En fait, les végétaux constituent une part bien plus importante de son alimentation que chez les autres mustélidés et les services qu'il rend l'emportent largement sur les dégâts qu'il peut causer.
Un blaireau adulte peut ingurgiter annuellement près de cent kilogrammes de lombrics. Il apprécie aussi beaucoup les grenouilles et les vipères dont le venin ne lui fait aucun effet.
C'est un animal fouisseur, capable de construire de vastes galeries familiales dans les sols les plus durs grâce à ses pattes terminés par des griffes impressionnantes.
Le terrier des blaireaux se trouve souvent au pied de reliefs, butte, falaise, talus.
Ils apprécient aussi la proximité des arbres et buissons à baies, tels que le sureau dont ils se régalent l'époque venue. La prolifération de ces arbres doit beaucoup aux animaux : ils en rejettent les graines dans leurs excréments, ce qui favorise la germination..
Le blaireau est un grand terrassier ; pour creuser les galeries de son terrier, il peut remuer jusqu'à 40 tonnes de terre.
Certains terriers sont tellement importants qu'ils possèdent jusqu'à 30 à 40 entrées ; dans ce cas, la surface occupée par le terrier peut atteindre 2 000 m2. On parle alors de « donjon » ou de « forteresse ». En moyenne, la taille de son territoire couvre 40 à 50 hectares.
Le terrier du blaireau est facilement reconnaissable grâce à la trace qu'il laisse avec son ventre, lors de ses sorties pour lesquelles il est bien armé.
Cette espèce a été décrite pour la première fois en 1758 par le naturaliste suédois Carl von Linné.
Plantigrade,il était autrefois, classé avec les Ursidés.
L'hybride Magnolia × soulangeana a été créé en 1820 par le botaniste français Etienne Soulange-Bodin, officier de cavalerie de l'armée Napoléonienne à la retraite dans son château de Fromont près de Paris. Cet hybride est un croisement de Magniolia denudata et Magnolia liliflora.
Depuis la France, l'hybride est rapidement entré en culture en Angleterre et d'autres parties de l'Europe, ainsi qu'en Amérique du Nord. Depuis lors, les sélectionneurs de plantes dans de nombreux pays ont continué à développer ce magnolia, et plus d'une centaine de variétés sont maintenant connues.
« Faux tulipier » (Magnolia ×soulangeana)
En cette saison, les fleurs épanouies donnent un air de fête aux jardins.
Le cygne tuberculé est agressif envers les intrus sur son territoire. Il montre son agressivité en battant des ailes et en frappant l'eau avec ses pieds palmés, ce qui produit un son pouvant s'entendre à plusieurs centaines de mètres.
Lors des confrontations, l'adulte poursuit son rival avec la tête et le cou posés sur le corps, les ailes relevées et le bec pointé vers l'avant et près du cou. Cette posture est caractéristique des interactions agressives chez le cygne tuberculé.
Les deux adversaires utilisent également leurs ailes pour se frapper, ils s'entremêlent le cou et se mordent l'un l'autre le dos et le cou. Le mâle dominant peut monter sur son rival, utiliser ses pattes et son cou pour pousser l'autre cygne sous l'eau jusqu'à ce que celui-ci abandonne le combat ou se noie.
Il y a une semaine, le dimanche 09 mars 2014, une énorme vague de migration de plus de 57 500 Grues cendrées (Grus grus) transite par le Lac du Der en Champagne.
Voici la vidéo du départ du dortoir principal, le Lac du Der c’est 77 Km de rives, 33 800 Grues cendrées (Grus grus) sont passées dans un unique couloir d’environ 1 km de large et ont quitté le Lac du Der en 30 minutes environ.
Encore une fois, il fallait être « Au bon endroit, au bon moment ».
J’ai volontairement coupé peu de « rush » afin de vous faire vivre cette ambiance exceptionnelle au plus près des émotions ressenties ce jour là.
Dates, thèmes et horaires des visites ornithologiques guidées par Antoine CUBAIXO.
-Tel: Téléphonez au 06 09 79 00 37 pour plus d'infos.
-Email: Envoyez un mail à antoine.cubaixo1@gmail.com pour plus d'infos.
-Ou cliquez sur la photo ci-dessous.
Nous conversions aimablement entre deux parties de pêche.
Que se passe-t-il ? Un intrus qui cherche à s'accaparer ma belle lors de ma prochaine plongée ?
Attends un peu ! Tu vas voir de quel bois je me chauffe !
Dépité, le coureur de jupons doit battre en retraite !
VICTOIRE !
Viens ma belle ! Je suis le plus fort !
Et maintenant, retourne au travail !
Identification
C'est un petit de 40 à 47 cm de long avec une envergure de 67 à 72 cm, pesant entre 550 et 900 g, donc un peu plus petit qu'un fuligule milouin.
Le mâle a un plumage noir brillant et des flancs blancs, ainsi qu'une fine huppe noire de 5 cm et retombante. La femelle est uniformément brune (parfois avec un anneau blanchâtre autour du bec) avec une huppe plus courte. En vol, cette espèce est reconnaissable grâce à une barre alaire blanche.
Aire de répartition
Il se rencontre dans toute l'Europe et une partie de l'ouest de l'Asie.
C'est principalement un migrateur qui passe l'hiver dans le sud et l'été au nord et au centre de l'Europe (îles britanniques, Islande, Scandinavie)
Habitat
Le fuligule morillon fréquente les eaux libres ainsi que les rivières larges.
Comportement
C'est un oiseau grégaire, qui forme de larges bandes en hiver.
Il vit avec d'autres canards plongeurs, notamment les fuligules milouins et les foulques. Bon plongeur, il peut descendre jusqu'à plusieurs mètres de profondeur.
Régime alimentaire
Il se nourrit principalement en plongeant d'insectes, de mollusques, de têtards, de petites grenouilles, de petits poissons, de crustacés et de végétation aquatique.
Reproduction
La femelle pond une couvée par an de 8 à 11 œufs entre mars et mai. Le nid est au sol, près de l'eau bien caché. Il est fait d'herbes, de jonc et de duvet de la femelle.
La Bernache du Canada (Branta canadensis) est une espèce de grand oiseau de la famille des anatidés.
Elle est la plus grande des bernaches, ou oie noire.
Au Canada, elle est habituellement appelée outarde
Morphologie
Le cou, le bec et la tête sont entièrement noirs hormis les joues et la gorge qui sont blanches.
La queue est noire, le croupion et le bas-ventre blancs, le reste du corps brun-gris avec des liserés plus clairs.
Régime alimentaire
Le régime alimentaire de la bernache du Canada est végétarien : plantes aquatiques, céréales, graminées.
Comportement reproducteur
La bernache du Canada se trouve un compagnon ou une compagne (pour s’accoupler) au cours de la deuxième année de sa vie.
Le couple construit souvent le nid à même le sol, près de l'eau, de préférence sur un îlot.
Il est fait d'une couche plus ou moins épaisse de branchettes ou d'autres matières végétales trouvées dans les environs et il est aussi tapissé de duvet.
La couvée compte habituellement de cinq à sept œufs.
La femelle couve ses œufs de 25 à 28 jours, tandis que son compagnon assure la garde à proximité.
Parfois, le mâle se tient à plusieurs centaines de mètres du nid, mais il est toujours vigilant et retourne au nid dès que celui-ci est menacé ou si la femelle doit s’en éloigner.
Pendant la période de couvaison, la femelle ne quitte le nid chaque jour que pendant de brefs moments, pour aller se nourrir, boire et se laver.
Peu de temps après l’éclosion des œufs, les familles quittent leur nid et parcourent parfois plusieurs kilomètres en quelques jours en marchant pour atteindre leur site d’élevage des couvées.
Dès qu’ils quittent le nid, les oisons se nourrissent de graminées dans les prés et le long des rivages.
Six à neuf semaines après l’éclosion, selon la race, les oiseaux seront prêts à s’envoler en famille.
À ce moment-là, il n'y aura environ que la moitié des oisons qui auront survécu.
Un couple de bernaches restera ensemble pour la vie.
Cependant, contrairement à la croyance populaire, si un des partenaires est tué, il est possible que l’autre se trouve un nouveau compagnon.
En automne, les oiseaux juvéniles volent avec leurs parents et ne s'en séparent qu'à leur retour dans la zone de nidification, le printemps suivant.
Il y a actuellement 3 Pygargues à queue blanche ( Haliaeetus albicilla ) au Lac du Der, 2 adultes, probablement un couple et 1 immature.
Remerciements à François Cuvelier et à Antoine Cubaixo pour les photos de ce magnifique oiseau prises le dimanche 23/02/2014.
C'est tout simplement grandiose et je rejoins Antoine en m'associant aux remerciements adressés à François Cuvelier.
Depuis plusieurs mois, le Lac du Der me manque !
Heureusement Antoine est là, toujours aussi passionné et c'est grâce à lui que je peux patienter jusqu'à la migration de printemps qui vient de débuter.
Encore quelques jours de patience.
Grues cendrées en hivernage en janvier 2014
Dernières observations, en nombre, le 18 février 2014.
Plongeon à bec blanc Gavia adamsii 1
Pygargue à queue blanche Haliaeetus albicilla 1
Plongeon imbrin Gavia immer 3
Oie des moissons Anser fabalis 7
Pluvier doré Pluvialis apricaria 5.000
Canard pilet Anas acuta 2
Garrot à oeil dor Bucephala clangula 26
Harle bièvre Mergus merganser 20
Combattant varié Philomachus pugnax 2
Bécasseau variable Calidris alpina 1
Grue cendrée Grus grus 1.120
Nette rousse Netta rufina 8
Aigrette garzette Egretta garzetta 2
Et, bien entendu, la superbe et incontournable grue cendrée.
En fait, le coureur, c'est moi parce que si j'ai voulu immortaliser la femelle et ses jeunes, je n'avais pas vu le mâle qui n'a pas hésité une seconde à m'attaquer violemment.
Après être tombé en arrière et avoir repris mes esprits, j'ai pu offrir à cette douce famille les honneurs de la photo.
Forêt de Compiègne, entre Compiègne et Pierrefonds.