BULLETIN APICOLE D'UNE PASSION CHEVILLEE AU CORPS.

Publié le par André MARINI

On ne se refait pas ! Quand une passion nait, le temps passé n'a pas d'importance.

Voici le bulletibn apicole réservé aussi bien aux professionnels qu'aux apiculteurs de plaisir.

BULLETIN APICOLE D'UNE PASSION CHEVILLEE AU CORPS.

Le réchauffement climatique se traduit par une augmentation régulière du nourrissement des colonies.

Juillet et août sont deux mois assez pauvres en plantes nectarifères.

Il est important de connaitre les ressources en nectar et pollen autour du rucher.

Après un épisode de sécheresse, la coque des pollens est plus dure, ce qui entraîne des pertes pour l’utilisation directe ou la mise en réserve.

Des arrêts de ponte sont très fréquents à cette période et permettent l’utilisation d’acide oxalique pour lutter contre varroa.

Les apports sont souvent déséquilibrés avec beaucoup de sucres et peu de protéines qui sont essentielles pour la production des larves qui donneront les abeilles d’hiver.

Le nourrissement se généralise pour sauver les colonies lors de périodes critiques : de 15 à 27 kilos par ruche et par an selon une étude de l’ITSAP chez les apiculteurs pros.

Contrôler l’activité et le poids des ruches régulièrement est essentiel. Examiner les réserves lors des visites sans oublier le pain d’abeilles.

Adopter la stratégie de nourrissement la plus adaptée à chaque rucher. Penser à nourrir le soir pour éviter le pillage lors d’apports de sirop ou de miel.

Savoir reconnaitre les signes de famine : peu de réserves, absence d’œufs, cannibalisme des larves.

  1. Pour les apiculteurs de loisir, laisser en place une hausse en été permet d’éviter le nourrissement.
  2. Sirop 50/50 : 1 grand verre 2 fois par semaine ou 1 litre par semaine (simplifie la distribution).
  3. 1/2 candi protéiné + ½ candi sucré sur la tête des cadres ou dans le nourrisseur.
  4. sirop 50/50 une fois puis candi 2 fois à 3 semaines d’écart.
  5. sirop maison : 1kg sucre+ ½ litre d’eau ; 2 fois par semaine. Efficacité inférieure au sirop du commerce et conservation courte.
  6. miel pour les petits ruchers. Aliment idéal mais avec risque s'il y a présence de spores de loque américaine. Plus onéreux et attention au pillage. Utiliser son propre miel.

Apporter de l’eau propre en permanence.

Tiédir le sirop si on enregistre  une baisse des températures.

Ne pas laisser de sirop en hiver dans les nourrisseurs.

Les candis protéinés ne doivent pas dépasser 20% de protéines. Les hydrolysats sont mieux assimilés.

Le pollen frais ou congelé, récolté sur l’exploitation est efficace. 

Noter les jours et quantités des apports de nourriture.

Surveiller les rentrées de pollen et le fleurissement du lierre.

Publié dans Les insectes

Commenter cet article