Le nombre de loups gris, espèce représentée, en France en 2023 s'est établi à 1.003 individus, en baisse de 9% sur un an, selon une estimation rendue publique jeudi qui relance le débat sur la protection de l'espèce et le nombre de tirs autorisés contre le prédateur.
Il s'agit de la première baisse en près de dix ans de la population lupine selon les chiffres disponibles sur le site loupfrance.fr, moteur de discorde entre le monde agricole et les défenseurs de l'environnement.
Les associations de défense de la nature (WWF France, la Ligue de protection des oiseaux (LPO), France Nature Environnement (FNE), Ferus, l'Aspas et Humanité et biodiversité, les premiers à publier ce chiffre à la baisse, demandent à l'Etat de baisser, en conséquence, le nombre de tirs autorisés du prédateur, fixé à 19% de l'effectif.
"Cette nouvelle estimation renforce le constat que "l'espèce n'est pas en bon état de conservation", écrivent-elles.
C'est une querelle qui perdure en France entre les éleveurs de bétail et les associations de protection de la nature.
Cette estimation, rendue publique jeudi, relance le débat sur la protection de l'espèce et le nombre de tirs autorisés contre leprédateur.
Il s'agit de la première baisse en près de dix ans de la population lupine,selon les chiffres publiés sur le site "loupfrance.fr", moteur de discorde entre lemonde agricole et les défenseurs de l'environnement.
Les associations de défense de la nature (WWF France, la Ligue de protection des oiseaux (LPO), France Nature Environnement (FNE), Ferus, l'Aspas et Humanité et biodiversité, les premières à publier ce chiffre à la baisse, demandent à l'Etat de baisser, en conséquence, le nombre de tirs autorisés du prédateur, fixé à 19% de l'effectif. "Cette nouvelle estimation renforce le constat que l'espèce n'est pas en bon état de conservation", écrivent-elles.
A la lecture de cet article, on peut, sans grand risque de se tromper, estimer que la querelle entre les éleveurs et les associations de défense de l'environnement n' est pas près de s'éteindre !
Il faut bien admettre qu'avec un "ratelier" pareil, lorsque un ou plusieurs de ces enragés foncent dans un troupeau de moutons, il y a, hélas pour les éleveurs, beaucoup de dégât !
L’océan Atlantique se refroidit à une vitesse record et personne ne comprend pourquoi !
Après quinze mois de surchauffe mondiale des océans, l’océan Atlantique semble avoir amorcé depuis mai le phénomène inverse, indique ce lundi le magazine “New Scientist”.
Ce qui pourrait avoir une influence sur la météo du monde entier.
Que se passe-t-il avec l’océan Atlantique ?
Après quinze mois de surchauffe mondiale des océans, le deuxième océan de la planète se refroidit plus rapidement que jamais depuis trois mois.
Dès le début de mai, la CBC annonce que les eaux au large de la Nouvelle-Écosse se refroidissaient, selon des relevés du gouvernement canadien.
“Nous avons constaté une continuation de la tendance que nous avons observée en 2023, à savoir que les températures reviennent effectivement à des conditions normales, voire inférieures à la normale dans certaines régions”,
déclarait alors la biologiste Lindsay Beazley, du ministère des Pêches et des Océans canadien.
La tendance se confirme cet été. “Au cours des trois derniers mois, indique le magazine New Scientist le passage des températures chaudes aux températures froides dans l’océan Atlantique équatorial s’est produit à une vitesse record.”
L’Administration nationale océanique et atmosphérique des États-Unis (NOAA) précise que, depuis juin, la température de la surface de la mer dans cette zone a été de 0,5 à 1 °C plus froide que la moyenne pour cette période de l’année.
Un système climatique “qui déraille” !
Ce changement soudain est déconcertant, explique au New Scientist Franz Philip Tuchen, océanographe à l’université de Miami, car les puissants alizés qui provoquent normalement un tel refroidissement ne se sont pas encore développés :
“Nous avons parcouru la liste des mécanismes possibles, et rien ne correspond jusqu’à présent”.
“C’est le dernier épisode d’une longue série dans un système climatique qui déraille depuis plusieurs années”,
s’inquiète de son côté l’océanographe Michael McPhaden.
Pour Franz Philip Tuchen, si les températures se maintiennent à 0,5 °C sous la normale pour encore un mois, on parlera officiellement d’une “Niña atlantique”, c’est-à-dire du phénomène inverse d’El Niño (qui réchauffe périodiquement l’océan Pacifique, mais aussi l’Atlantique).
Avec l’arrivée attendue d’une Niña dans l’océan Pacifique, la conjugaison des deux phénomènes climatiques pourrait influencer les conditions météorologiques mondiales.
“Il pourrait y avoir une lutte entre le Pacifique qui tente de se refroidir et l’Atlantique qui tente de le réchauffer”, dit Michael McPhaden.
Le coucher de soleil est le moment auquel le SOLEIL disparaît derrière l'horizon, dans la direction de l'Ouest.
Il s'agit d'un phénomène quotidien causé par la rotation de la Terre.
L'expression coucher de soleil ne reflète bien sûr qu'une apparence, car le soleil ne se couche pas. C'est le mouvement de rotation de la TERRE qui donne cette impression.
Il en est de même pour le lever de soleil qui est le moment où le Soleil apparaît à l'horizon, à l'est.
Course du soleil
Dire : « Le soleil se lève à l'Est et se couche à l'Ouest » est une approximation.
Il ne le fait que deux fois par an, aux équinoxes.
Quel que soit l'endroit d'observation sur Terre, ses points de lever et de coucher se déplacent vers le Nord après l'équinoxe de Printemps et atteignent leur écart maximum par rapport à l'Est et à l'Ouest lors du Solstice d'Eté.
Ensuite, les points de lever et de coucher redérivent à nouveau pour retrouver l'axe Est-ouest à l'équinoxe d'Automne.
Ensuite, à l' inverse, jusqu'au solstice d' Hiver, les points de lever et de coucher se déplacent vers le Sud.
Pour illustrer ce phénomène, l'image montre un calcul des positions successives du soleil à des intervalles de 4 minutes le 3 juillet 2005 ; au solstice (20 juin), la trajectoire se situe à droite à environ un diamètre solaire.
Différents couchers de soleil (effets atmosphériques)
Rayon vert
Le rayon vert est un phénomène optique de réfraction dû à l' atmosphère lorsque le soleil se couche. On voit alors apparaître un point vert, juste au-dessus de l'horizon, pendant un court instant.
Soleil rouge
Un soleil rouge
Une variante : lorsque le soleil vire au violet.
C'est aussi un effet dû à l'atmosphère.
En s'approchant de l'horizon, on peut parfois voir le soleil rougir. Bien sûr le Soleil ne change pas de couleur, mais c'est l'atmosphère qui lui donne cette apparence : les rayons solaires traversent une épaisseur d'atmosphère plus importante, et la diffusion, également plus importante ne laisse alors que la couleur rouge.
Parfois, cela peut même virer au violet.
Soleil découpé
Le soleil découpé, ou plus exactement, en franges, est un effet atmosphérique un peu particulier, et surtout, beaucoup plus rare. Il s'agit d'un soleil couchant, dont la moitié inférieure est découpée en franges.
On ne se refait pas ! Quand une passion nait, le temps passé n'a pas d'importance.
Voici le bulletibn apicole réservé aussi bien aux professionnels qu'aux apiculteurs de plaisir.
Le réchauffement climatique se traduit par une augmentation régulière du nourrissement des colonies.
Juillet et août sont deux mois assez pauvres en plantes nectarifères.
Il est important de connaitre les ressources en nectar et pollen autour du rucher.
Après un épisode de sécheresse, la coque des pollens est plus dure, ce qui entraîne des pertes pour l’utilisation directe ou la mise en réserve.
Des arrêts de ponte sont très fréquents à cette période et permettent l’utilisation d’acide oxalique pour lutter contre varroa.
Les apports sont souvent déséquilibrés avec beaucoup de sucres et peu de protéines qui sont essentielles pour la production des larves qui donneront les abeilles d’hiver.
Le nourrissement se généralise pour sauver les colonies lors de périodes critiques : de 15 à 27 kilos par ruche et par an selon une étude de l’ITSAP chez les apiculteurs pros.
Contrôler l’activité et le poids des ruches régulièrement est essentiel. Examiner les réserves lors des visites sans oublier le pain d’abeilles.
Adopter la stratégie de nourrissement la plus adaptée à chaque rucher. Penser à nourrir le soir pour éviter le pillage lors d’apports de sirop ou de miel.
Savoir reconnaitre les signes de famine : peu de réserves, absence d’œufs, cannibalisme des larves.
Pour les apiculteurs de loisir, laisser en place une hausse en été permet d’éviter le nourrissement.
Sirop 50/50 : 1 grand verre 2 fois par semaine ou 1 litre par semaine (simplifie la distribution).
1/2 candi protéiné + ½ candi sucré sur la tête des cadres ou dans le nourrisseur.
sirop 50/50 une fois puis candi 2 fois à 3 semaines d’écart.
sirop maison : 1kg sucre+ ½ litre d’eau ; 2 fois par semaine. Efficacité inférieure au sirop du commerce et conservation courte.
miel pour les petits ruchers. Aliment idéal mais avec risque s'il y a présence de spores de loque américaine. Plus onéreux et attention au pillage. Utiliser son propre miel.
Apporter de l’eau propre en permanence.
Tiédir le sirop si on enregistre une baisse des températures.
Ne pas laisser de sirop en hiver dans les nourrisseurs.
Les candis protéinés ne doivent pas dépasser 20% de protéines. Les hydrolysats sont mieux assimilés.
Le pollen frais ou congelé, récolté sur l’exploitation est efficace.
Noter les jours et quantités des apports de nourriture.
Surveiller les rentrées de pollen et le fleurissement du lierre.
Entre Normandie et Pays de Loire, le parc naturel régional Normandie-Maine, riche en espèces rares, présente une variété paysagère exceptionnelle.
Si son emblème est un cerf, c’est pour symboliser la forêt recouvrant plus de 20 % de son territoire.
D’une superficie de 257.000 hectares, le Parc naturel régional Normandie-Maine comprend d’autres milieux, des vergers et des haies bocagères, des coteaux calcaires, des prairies fleuries, des landes, des marais et des tourbières.
L’un de ses sites emblématiques, les Alpes mancelles, culminant à 416 mètres au Mont des Avaloirs, offre des paysages montagneux aux voluptueux méandres et aux gorges encaissées.
Le parc héberge des mammifères comme le blaireauou la loutre d’Europe, des oiseaux migrateurs, une grande diversité de papillons, de plantes et de fleurs indigènes.
Prendre soin des cours d’eau.
Grâce à la mise en place d’un observatoire en ligne, Biodiv' Normandie-Maine, plus de 9.000 espèces ont été répertoriées par les naturalistes.
Dans les forêts de feuillus et prairies : le grand murin, à l’aise dans les greniers
C’est l’une des plus grandes espèces de chauves-souris d'Europe.
Ses ailes peuvent atteindre 60 cm d’envergure ! Essentiellement forestière, elle est considérée comme peu commune sur le territoire du parc car ses habitats de prédilection, la forêt et les vergers à haute tige, se raréfient. Sept colonies de reproduction ont été identifiées dans le parc.
À la saison des amours, elles forment des “essaims” dans les combles des bâtiments ou les greniers.
La préservation de ces gîtes est donc indispensable au maintien de l’espèce.
Dans les landes : le busard Saint-Martin, un oiseau en danger
Ce rapace migrateur aime par-dessus tout chasser des mulots dans les vastes espaces ouverts.
Signe particulier : un dimorphisme sexuel très marqué. Autrement dit, Monsieur arbore un plumage gris-bleu sur le dos, les ailes, la tête, et son ventre est d'un blanc pur. Tandis que Madame, qui le dépasse en envergure d’environ 20 cm, possède un plumage brun foncé sur le dos et les ailes, et beige tacheté de brun sur le ventre et la tête. Le busard Saint-Martin passe l'été en France pour se reproduire, puis migre vers l'Afrique durant l'hiver.
Sa population a diminué durant les dernières décennies en raison de l’agriculture intensive et du recul des terres arables au profit des constructions.
Dans les vergers et bocages :Le pique-prune contre l’autoroute
De la famille des cétoines, ce gros scarabéebrun à reflets métalliques s’observe l’été en milieu arboré car il se nourrit de bois mort…
Malheureusement, on le voit de moins en moins ! Fait notable : sa présence sur le tracé de l’A28 Alençon-Le Mans avait entraîné la suspension de la construction de l’autoroute, entre 1996 et 2002.
Au bord des ruisseaux : la salamandre tachetée, jolie mais toxique
Bien que nocturne, difficile de louper cet amphibien bigarré durant la journée.
On peut l’observer de janvier à septembre.
Elle est également nommée salamandre terrestre, salamandre commune ou salamandre de feu.
Le reste de l’année, la salamandre tachetée se fait discrète : elle hiberne sous terre, dans des cavités. Ses couleurs étonnantes, noir et jaune vif, avertissent les éventuels prédateurs de son caractère toxique.
Protégée dans la plupart des pays d'Europe depuis son inscription à l'annexe III de la Convention de Berne, l’espèce est en régression constante depuis au moins un siècle. En cause, le recul des zones humides, la contamination de son environnement par les pesticides et la fragmentation de son habitat, en particulier par le réseau routier.
Dans les rivières : la mulette perlière renseigne sur la qualité de l’eau
Ce mollusque vit dans les rivières fraîches et bien oxygénées.
Sa durée de vie peut atteindre 80 ans ! Près d’une mulette sur mille présente une perle, créée à partir d’un grain de sable qui se recouvre de nacre. Autre particularité : c’est une espèce “sentinelle”, sa présence prouve la bonne qualité de l’eau.
Aujourd’hui, on ne la trouve plus que dans une seule rivière, le Sarthon, malgré les 3.000 km de cours d’eau que compte le parc… ce qui en dit long sur la baisse de qualité de son habitat.
Quelles sont les espèces emblématiques du parc ?
La chouette chevêche, menacée par la raréfaction des haies et des vergers à haute tige, ou l’écrevisse à pieds blancs, fragilisée par la présence invasive de l’écrevisse de Louisiane, la baisse de la qualité de l’eau et la destruction des rivières.
Comment faire comprendre l’importance de les préserver ?
Il est plus simple de sensibiliser le public au sort des mammifèresque des insectes ou des mollusques et pourtant, la mulette perlière passe sa vie à épurer l’eau, rôle écologique évident, mais il est nécessaire de sensibiliser les riverains, pêcheurs et agriculteurs à ce sujet pour les inciter à les préserver.
Le miel permet-il vraiment de contrer les allergies saisonnières ?
Même si les recherches indiquent que les remèdes maison contre les allergies ne fonctionnent pratiquement jamais, certains scientifiques veulent savoir si le miel pourrait avoir sa place dans la médecine moderne.
De plus en plus de personnes cherchent des remèdes naturels aux allergies saisonnières, comme le miel, pour tenter d'atténuer les épisodes de toux, d'éternuements et autres désagréments. Mais pourquoi les personnes souffrant d'allergies se tournent-elles vers cet édulcorant naturel ?
Substance riche en nutriments destinée à nourrir les colonies d'abeilles, le miel est récolté par les humains depuis des millénaires. De nombreuses cultures anciennes attribuent les propriétés curatives du miel aux mythes et à la magie, et aujourd'hui encore, il est considéré comme très efficace contre le mal de gorge.
Il existe beaucoup d'autres raisons pour lesquelles on désigne le miel comme un remède alternatif aux problèmes physiques. Par exemple, beaucoup pensent qu'étant donné qu'il provient de la flore locale, il peut renforcer le système immunitaire contre les allergies.
Pourtant, le rôle du miel dans le renforcement des défenses de l'organisme contre les allergies et autres maladies immunitaires est encore relativement flou.
« Peu de preuves suggèrent que le miel local peut contrer les allergies saisonnières. Les preuves qui existent aujourd'hui n'étayent pas ces affirmations populaires ».
Néanmoins, le miel a d'autres bénéfices pour la santé, si vous prenez le bon genre de miel. Voici ce qu'il faut savoir.
LE MIEL ET LES ALLERGIES
L'idée que le miel peut être utilisé pour lutter contre les maladies saisonnières vient probablement du concept d'immunothérapie, qui consiste à introduire de très petites quantités d'un allergène sur une période prolongée afin d'aider notre système immunitaire à mieux le tolérer.
En théorie, consommer du miel pour soulager des allergies semblent être une bonne idée. Malheureusement, le pollen, qui cause généralement les allergies saisonnières, est porté par le vent, ce qui signifie qu'il vient des arbres, de l'herbe et des cultures. À l'inverse, le miel des abeilles est fabriqué à partir de pollen collecté sur des fleurs très colorées, ce qui ne contribue par aux allergènes de l'air. À cause de cette distinction, il est peu probable que les pollens trouvés dans le miel local entraînent une tolérance, déclare Katari.
La plupart des scientifiques s'accordent à dire qu'il n'y a pas encore eu assez de recherches pour affirmer avec certitude que le miel peut combattre les réactions allergiques. Il n'existe pas non plus de quantité recommandée scientifiquement à consommer chaque jour, car la quantité de pollen contenue dans une portion de miel varie fortement. En d'autres termes, même si le miel était efficace, les pots produits en masse pourraient ne pas refléter les types d'allergènes présents dans votre environnement local. Il y a a priori plus de chances de lutter contre des allergies en recourant à des médicaments en vente libre ou sur ordonnance.
« Les gens veulent un remède naturel, mais j'aimerais que plus de personnes sachent que les médicaments que nous prescrivons pour les allergies sont généralement bien tolérés et très sûrs, même pour les enfants », explique-t-elle. « Parfois, les remèdes naturels peuvent être bien plus dangereux et moins efficaces que les traitements que nous prescrivons. »
Les bébés ayant moins d'un an, par exemple, ne devraient pas manger de miel, car il pourrait contenir une bactérie appelée Clostridium.
Cette maladie peut entraîner une faiblesse musculaire et des problèmes respiratoires. D'autres suppléments naturels comme le ginkgo et le curcuma peuvent augmenter le risque d'hémorragie, selon Katari.
LES BIENFAITS MÉCONNUS DU MIEL
Même si vous ne devez pas vous reposer seulement sur le miel pour soulager vos allergies, ses applications dans la médecine moderne suscitent de plus en plus d'intérêt.
Le miel a été utilisé comme médicament pendant des milliers d'années, mais avec l'avancée des antibiotiques et de la médecine moderne, le miel est mis de côté depuis quelques décennies.
Utilisé par voie topique, le miel peut traiter les brûlures en accélérant les contractions de la plaie et aurait été utilisé comme aide complémentaire contre les aphtes pour les patients cancéreux en cours de chimiothérapie.
Cette substance a des propriétés importantes pour atténuer les symptômes gastro intestinaux tels que la diarrhée, la constipation et la colique.
En raison de ces utilisations thérapeutiques, les chercheurs prévoient également de tester les utilisations potentielles d'autres sous-produits de l'abeille, comme la gelée royale, les propolis, la cire d'abeille, etc., dans le cadre de divers essais cliniques.
La plupart de ces effets curatifs découlent directement du potentiel antimicrobien et antioxydant du miel, explique Ozturk. Lorsque les abeilles butinent le nectar des plantes, elles absorbent aussi les substances chimiques produites par les plantes pour se protéger des agents pathogènes, des composés naturels tels que les composés phénoliques, les flavonoïdes et les tanins qui peuvent avoir des effets antivieillissement, anticancéreux et anti-inflammatoires
« Le miel aide notre corps à lutter naturellement avec sa propre force », affirme Ozturk.
Ceci dit, tous les miels disponibles sur le marché ne se valent pas.
« Il existe au moins cinq fois plus de potentiel antimicrobien dans le miel d'un apiculteur local que dans un miel vendu en grande surface », explique-t-il.
D'après Scott McArt, chargé de cours d'entomologie à l'université de Cornel, un miel en particulier, le miel Manuka de Nouvelle Zélande, est considéré comme l'un des meilleurs agents antimicrobiens. C'est dû en partie à la teneur particulièrement élevée du produit en alcaloïdes, et spécifiquement en méthylglyoxal (MGO), un composé antibactérien majeur qui en fait une substance de qualité médicale supérieure.
Même si beaucoup d'individus consomment ce miel onéreux pour ses avantages médicinaux, « la preuve scientifique que la consommation de miel Manuka à haute teneur en méthylglyoxal est bénéfique pour la santé humaine n'est actuellement pas aussi solide que ses avantages évidents pour le traitement des plaies », explique McArt.
Étant donné le nombre de personnes qui considèrent le miel comme une véritable panacée, il est peu probable que les recettes de grands-mères dont il est l'objet disparaissent.
Mais si vous avez l'intention de vous tourner vers un délicieux pot de miel lors de votre prochain congé maladie, Otzurk vous conseille de vous procurer du miel récolté par des apiculteurs locaux, à la fois pour ses bienfaits potentiels sur la santé et pour en apprendre davantage sur ce que les travailleuses acharnées de la nature ont à offrir.
« Le miel est un produit qui a profité à presque toutes les civilisations de la planète pendant des milliers d'années », explique Ozturk. « Il y a donc beaucoup de choses à étudier sur le miel. »
Le télescope spatial Hubble a observé la plus petite planète connue en dehors du système solaire à contenir de l'eau dans son atmosphère, ont annoncé jeudi les agences spatiales américaine (NASA) et européenne (ESA).
"De l'eau sur une planète aussi petite, c'est une découverte marquante", a affirmé Laura Kreidberg de l'institut Max Planck pour l'astronomie, en Allemagne, co-directrice des recherches. "Cela nous rapproche plus que jamais de la description de mondes vraiment semblables à la Terre".
La planète en question, GJ 9827d, dont le diamètre est environ deux fois celui de la Terre, se trouve dans la constellation des Poissons, à 97 années-lumière, selon un communiqué de la NASA et de l'ESA.
Détecter l'atmosphère d'une aussi petite planète : une première !
Ces responsables estiment que la planète est soit une "mini-Neptune" - avec une atmosphère riche en hydrogène et chargée en eau - soit une version plus chaude d'une lune de Jupiter qui contient deux fois plus d'eau que la Terre sous sa croûte.
"GJ 9827d pourrait être constituée à moitié d'eau et de roche", a expliqué Björn Benneke de l'Université de Montréal, qui a codirigé les recherches. "Il y aurait beaucoup de vapeur d'eau sur de plus petits amas de roche".
"Jusqu'à présent, nous n'avions pas été à même de détecter directement l'atmosphère d'une aussi petite planète. Et on y arrive progressivement", a-t-il ajouté.
Une planète inhabitable
Pendant trois ans, Hubble a pu analyser la longueur d'ondes des couleurs dans l'atmosphère de GJ 9827d, quand la lumière de l'étoile autour de laquelle elle tourne filtrait à travers son atmosphère, et déceler la présence de molécules d'eau.
Même si cette planète a une atmosphère riche en eau, sa température de 425 °C la rend inhabitable.
Cette découverte ouvre cependant la voie à d'autres études de GJ 9827d et de planètes similaires, notamment via le télescope spartial JAMES WEBB, qui peut utiliser ses images infrarouges de haute résolution pour rechercher d'autres molécules atmosphériques comme le dioxyde de carbone et le méthane.
Ceci étant dit, nous ne sommes pas près d'y aller !
En effet 97 années-lumière représentent 97 fois la vitesse de la lumière à 300.000 Km à la seconde !
Mais dans cette découverte, il y a une chose que je ne comprends pas !
A 425 degrés, on peut distinguer de la vapeur d'eau mais pas de l'eau !
Le printemps est connu pour être une saison de contrastes.
Soumise à des masses d’air d’origine polaire encore froid, ou à des masses d’air chaud d’origine subtropicale, la France peut connaître de brusques changements de températures.
Le printemps 2022 nous a encore donné un bel exemple de changement radical de temps, avec une remarquable douceur fin mars et un début avril particulièrement froid avec de la neige jusqu’en plaine.
Les changements brusques de température qui semblent nous faire passer de l’été à l’hiver, ou inversement, sont caractéristiques du printemps mais restent toujours aussi surprenants. Heureusement les archives du climat permettent de se remémorer les événements passés.
Dans un passé récent, on se rappellera du printemps 2021, où la remarquable douceur de fin mars a été suivie d'un épisode de gel tardif historique du 4-8 avril.
À l’échelle du pays, le 12 avril 1986 reste la journée d’avril la plus froide. L’épisode froid avait duré du 9 au 13 avril, avec des chutes de neige touchant une grande partie de la France.
On a coutume de dire qu’il y a un risque de gelées en plaine jusqu’aux Saints de Glace, les 11, 12 et 13 mai.
Ces changements sont tout à fait classiques au printemps et s’observent lorsque les centres d’action (dépressions, anticyclones) organisent des flux méridiens (nord-sud) sur notre pays. On peut les observer en toutes saisons mais leurs effets sont particulièrement marqués au printemps.
Comment expliquer ces changements rapides printaniers ?
Le printemps marque la fin de la nuit polaire en Arctique, mais la masse d’air qui baigne le pôle se radoucit lentement.
Si une masse d’air d’origine arctique déboule sur la France, dans un flux de composante nord, elle transite sur des océans encore froids en cette saison. Par conséquent, elle se radoucit moins qu’en automne, par exemple, où les mers, par inertie, sont plus douces qu’au printemps. Lorsqu’une telle masse d’air envahit la France au mois d’avril, on peut s’attendre à de la neige en plaine de façon localisée et à des gelées en plaine. Lorsqu’un telle vallée froide (thalweg) s’enfonce sur la France, il est classique qu’une partie s’isole en goutte froide (dépression fermée en altitude).
Les gouttes froides sont associées à un temps très instable et contribuent à la sensation d’un temps hivernal, avec de fréquentes averses pouvant tomber sous forme de neige.
A contrario, si le flux s’oriente au sud et fait remonter une masse d’air d’origine subtropicale, si des conditions anticycloniques se maintiennent, la France peut connaître des journées estivales au printemps. Les journées se rallongent, et le soleil monte déjà haut dans le ciel en avril, et les températures montent plus facilement dans la journée.
Un bel ensoleillement peut permettre au mercure d’atteindre les 25 °C, et même de façon plus remarquable les 30 °C, tôt dans la saison, jusque dans la moitié nord.
Une biologiste de la conservation étudie les maladies infectieuses émergentes.
Quand on demande quelle sera la prochaine pandémie, elle répond souvent que nous en vivons une en ce moment, mais qu’elle touche d’autres espèces que la nôtre.
Par référence à la souche hautement pathogène de la grippe aviaire H5N1 (IAHP H5N1) qui a tué des millions d’oiseaux et un nombre indéterminé de mammifères, surtout au cours des trois dernières années.
Cette souche est apparue chez les oies domestiques en Chine en 1997 et s’est rapidement propagée à l’humain en Asie du Sud-Est, avec un taux de mortalité de 40 à 50 pour cent. Ce virus a causé la mort en 2005, de civettes palmistes d'Oston, un mammifère menacé d’extinction, qui faisaient partie d’un programme d’élevage en captivité dans le parc national de Cuc Phuong, au Viêt Nam.
On ignore comment ces bêtes ont contracté la grippe aviaire.
Leur régime alimentaire se compose essentiellement de vers de terre, de sorte qu’elles n’ont pas été infectées par la consommation de volailles malades, comme c’est arrivé pour des tigres en captivité de la région.
Cette découverte a incité à compiler tous les cas confirmés de mort par la grippe aviaire afin d’évaluer l’ampleur du péril que ce virus pourrait représenter pour la faune sauvage.
Voici comment un virus récemment détecté dans des élevages de volailles chinoises en est venu à menacer une partie importante de la biodiversité mondiale.
Les premiers signes
Jusqu’en décembre 2005, la plupart des infections confirmées avaient été trouvées dans quelques zoos et refuges en Thaïlande et au Cambodge.
Une étude de 2006 a montré que près de la moitié (48 %) des différents groupes d’oiseaux (ou « ordres », selon les taxonomistes) comportaient une espèce chez laquelle on avait signalé des cas de mort par la grippe aviaire.
Ces 13 ordres représentent 84 % de toutes les espèces d’oiseaux.
Il y a 20 ans, les souches de H5N1 en circulation étaient probablement hautement pathogènes pour tous les ordres d’oiseaux. A été également observé que la liste des espèces chez lesquelles on avait confirmé une infection comprenait des espèces menacées à l’échelle mondiale et que des habitats importants, tels que le delta du Mékong au Viêt Nam, se trouvent à proximité de foyers d’éclosion chez les volailles.
Parmi les mammifères qu’on sait avoir été exposés à la grippe aviaire au début des années 2000, on compte des primates, des rongeurs, des porcs et des lapins. De grands carnivores tels que des tigres du Bengale et des panthères nébuleuses en sont morts, ainsi que des chats domestiques.
Des animaux de zoo ayant mangé des volailles infectées figurent parmi les premières victimes de la grippe aviaire.
Un article de 2006 montrait la facilité avec laquelle ce virus franchit la barrière d’espèce et suggérait qu’il pourrait un jour constituer une menace pandémique pour la biodiversité mondiale.
Malheureusement, nous avions raison.
Une maladie qui s’étend
Près de vingt ans plus tard, la grippe aviaire tue des espèces de l' Extrême Arctique jusqu’à la péninsule antarctique.
Ces dernières années, la grippe aviaire s’est rapidement propagée en Europe et s’est infiltrée en Amérique du Nord et du Sud, causant la mort de millions de volailles et de diverses espèces d’oiseaux et de mammifères. Selon un article récent, 26 pays ont signalé la mort de mammifères d’au moins 48 espèces différentes des suites du virus depuis 2020, date de la dernière hausse du nombre d’infections.
Même l’océan n’est pas à l’abri. Depuis 2020, 13 espèces de mammifères aquatiques ont été touchées, notamment des otaries, des marsouins et des dauphins, dont certaines meurent par milliers en Amérique du Sud. Il est désormais confirmé qu’un grand nombre de mammifères charognards et prédateurs vivant sur la terre ferme, tels que des cougars, des lynx, et des ours bruns, noirs et polaires, sont également affectés.
Le Royaume-Uni à lui seul a perdu plus de 75 pour cent de ses grands labbes et a connu un déclin de 25 % de ses fous de Bassan. Le déclin récent des sternes caugek (35 %) et des sternes pierregarin (42 %) est aussi causé en grande partie par le virus.
Les scientifiques n’ont pas encore réussi à séquencer le virus chez toutes les espèces touchées. La recherche et une surveillance soutenue pourraient nous indiquer dans quelle mesure il peut s’adapter et s’il peut s’étendre à d’autres espèces. Nous savons qu’il infecte déjà des humains – avec quelques mutations génétiques, il risque de devenir plus contagieux.
À la croisée des chemins
Du 1er janvier 2003 au 21 décembre 2023, on a rapporté 882 cas d’infection humaine par le virus H5N1 dans 23 pays, dont 461, soit 52 pour cent, ont été fatals.
Plus de la moitié des morts se sont produites au Viêt Nam, en Chine, au Cambodge et au Laos. Des infections transmises de volaille à humain ont été enregistrées pour la première fois au Cambodge en décembre 2003. On a signalé des cas sporadiques jusqu’en 2014, puis on a observé une interruption jusqu’en 2023, où il y a eu 41 décès pour 64 cas. On a détecté le sous-type H5N1 chez des volailles au Cambodge depuis 2014.
Au début des années 2000, le virus H5N1 en circulation avait un taux de mortalité élevé chez les humains. Il est donc inquiétant de constater que des gens meurent à nouveau après avoir été en contact avec des volailles.
Les sous-types H5 de la grippe aviaire ne sont pas les seuls à préoccuper les humains. Le virus H10N1 a été isolé à l’origine chez des oiseaux sauvages en Corée du Sud. On a signalé sa présence dans des échantillons provenant de Chine et de Mongolie.
Des recherches récentes ont montré que ces sous-types de virus étaient pathogènes chez des souris et des furets de laboratoire et qu’ils pourraient infecter les humains. La première personne dont l’infection par le virus H10N5 a été confirmée est décédée en Chine le 27 janvier 2024, mais elle était également atteinte d’une grippe saisonnière (H3N2). Elle avait été en contact avec des volailles vivantes qui se sont révélées positives pour le virus H10N5.
Des espèces menacées d’extinction ont connu des morts de la grippe aviaire au cours des trois dernières années. On vient de confirmer que le virus a fait ses premières victimes dans la péninsule antarctique, ce qui constitue une menace imminente pour les colonies de pingouins dont les grands labbes mangent les œufs et les poussins. Le virus a déjà tué des manchots de Humboldt au Chili.
Comment peut-on endiguer ce tsunami de H5N1 et d’autres grippes aviaires ? Il faut revoir complètement la production de volaille à l’échelle mondiale et rendre les exploitations autosuffisantes en matière d’élevage d’œufs et de poussins au lieu d’en faire l’exportation. En outre, la tendance aux mégafermes de plus d’un million d’oiseaux doit être enrayée.
Pour éviter les pires conséquences de ce virus, il faut se pencher sur sa source première : l’incubateur que sont les élevages intensifs de volailles.
Pour la troisième fois, après vendredi soir et samedi, les amoureux de ciel rose auront une nouvelle occasion de s’extasier ce dimanche soir puisque de magnifiques aurores boréales devraient embraser le ciel.
Ce phénomène est causé par des éjections de particules en provenance du Soleil, qui déclenchent des tempêtes géomagnétiques lorsqu’elles atteignent la Terre. Des conditions liées à une tempête géomagnétique de niveau 5, soit le niveau maximum sur l’échelle utilisée, ont été observées vendredi soir puis samedi, selon l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA). Une première depuis vingt ans.
Des aurores boréales visibles dans le ciel à Lyon, un spectacle incroyable
Comme dans plusieurs régions de France, des aurores boréales étaient visibles dans le ciel de Lyon et du Rhône dans la nuit de vendredi à samedi 11 mai 2024.
Etre apiculteur est certes une passion pour ceux qui n'en font pas commerce, ce qui est mon cas et ma famille, après la récolte, se régale d'un miel d'autant plus succulent qu'il est miel de forêt.
Bien entendu, cela demande beaucoup de travail et l'apprentissage n'est jamais terminé mais, sincèrement, le jeu en vaut la chandelle !
Voici mes petites protégées bien affairées à trouver puis à rapporter à la ruche pollen et nectar.
A cette époque de l'année, le premier miel est du miel d'acacia, clair et limpide.
Un véritable délice pour gourmets et gourmands.
Voici, ci-dessous, une seconde ruche au travail.
L'ombre cache un peu les allées et venues des butineuses mais au-dessus des 7 ruches que je possède maintenant, c'est une volée qui obscurcit le ciel tant elles sont nombreuses et parfois, c'est un peu la bousculade à l'entrée mais, au bout du compte, chacune retrouve sa ruche.
Vous remarquerez forcément que les ruches sont peintes de couleurs différentes car les abeilles font parfaitement la différence et malheur à celle qui s'aventurerait chez les voisines.
Tout cela est une affaire de phéromones.
Ces petites dames sont en danger, je ne vous apprends rien !
Paradoxalement, le nombre d'apiculteurs, professionnels ou amateurs, est en constante augmentation et si vous avez besoin de tuyaux, rien de mieux que de vous rendre à Villepinte, au magasin ICKO, où vous serez guidés et surtout reçus avec une gentillesse extrême.
Merci Natacha, merci pour ta gentillesse et ta compétence.
Et oui, « pour les rennes aussi, il est strictement interdit de traverser la frontière vers la Russie», a rappelé la direction norvégienne de l'agriculture dans un communiqué.
Face à ce problème, les autorités norvégiennes vont rénover un grillage près de la frontière russo-norvégienne dans le Grand Nord, afin d’empêcher les escapades de rennes côté russe, qui ne sont pas sans coût.
Afin justement d’empêcher les intrusions de cervidés, un grillage existe côté norvégien, sur 150 des 198 km de la frontière séparant le pays scandinave de la Russie.
Mais certains tronçons datant de 1954, l’obstacle est devenu une vraie passoire au fil du temps.
50.000 couronnes par tête
Or, depuis le début de l’année, 42 cervidés norvégiens se sont aventurés de l’autre côté de la frontière pour aller paître dans le parc national russe de Pasvik Zapovednik.
A chaque fois, les autorités russes réclament environ 50.000 couronnes (plus de 4.300 euros) de réparations et les animaux sont abattus à leur retour en Norvège pour empêcher toute récidive.
La direction de l’Agriculture a donc mandaté une entreprise pour construire d’ici au 1er octobre un nouveau grillage sur une portion de sept km pour 3,7 millions de couronnes.
L'année 2023 a été la plus chaude jamais enregistrée et 2024 commence en suivant la même tendance. La fin annoncée du phénomène El Niño, qui réchauffe naturellement la planète, pourrait infléchir cette orientation.
Pourtant, le dérèglement climatique pousse toujours plus vers la surchauffe et cause des dommages irréversibles.
Un hiver déjà record. Les trois derniers mois ont été les plus chauds jamais enregistrés dans le monde, a annoncé ce jeudi 7 mars l'observatoire européen COPERNICUS.
Après une année 2023 record, avec 14,98 °C de moyenne sur l'ensemble du globe, 2024 commence dans la chaleur.
Le mois de février est 1,77°C au-dessus d'un février moyen sur la période 1850-1900.
"Ce n'est pas une surprise pour les climatologues car ces températures sont dans la gamme des possibles des projections climatiques, en raison du réchauffement planétaire et du phénomène El Niño", confie Françoise Vimeux, climatologue à l'institut de Recherche pour le Développement.
"On est sur la fourchette haute des prévisions du GIEC , ajoute Davide Faranda, climatologue au CNRS, qui déplore "des mauvaises nouvelles".
Les émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter
En effet, "la première cause, c'est le changement climatique", décrit-il. Et alors que les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines et à l'exploitation des énergies fossiles continuent, la tendance va se poursuivre pour cette année 2024.
"Les gaz à effet de serre qui emprisonnent la chaleur sont sans équivoque le principal responsable" de ces températures extrêmement élevées, affirme d'ailleurs l'Organisation météorologique mondiale (OMM), rattachée à l'ONU.
Les émissions dans l'atmosphère ont atteint un nouveau record en 2023.
El Niño a atteint son pic
Outre le réchauffement climatique, les températures record de l'année dernière peuvent s'expliquer par les oscillations naturelles du climat, et notamment par le phénomène EL NINO.
Il se traduit par un réchauffement d'une grande partie du Pacifique tropical et se produit généralement tous les deux à sept ans pour durer entre neuf et 12 mois.
El Niño induit en moyenne une hausse des températures moyenne de 0,1 ou 0,2°C à l'échelle de la planète et augmente le risque d'événements climatiques extrêmes dans de nombreuses régions.
Le phénomène a atteint son pic en décembre. "L'intensité de l'événement diminue même s'il est toujours présent", explique Françoise Vimeux. En effet, selon les projections, il pourrait s'arrêter vers la fin du printemps ou à l'été, même si son impact pourra ensuite encore perdurer quelques mois.
"Il y a environ 60% de chances qu'El Niño persiste entre mars et mai et 80% de chances que des conditions neutres soient observées d'avril à juin", a indiqué l'OMM, qui prédit des températures au-dessus de la normale entre mars et mai sur la terre ferme.
Des océans bouillonnants
Les données de Copernicus publiées ce jeudi mettent également en lumière une autre problématique qui pourrait avoir un impact durable sur les températures de 2024.
La température moyenne des océans qui recouvrent 70% de la Terre, a atteint un nouveau record absolu, tout mois confondus, avec 21,06°C enregistrés en février à la surface des mers (hors zones proches des pôles).
Les scientifiques observent des canicules marines inédites dans l'Atlantique nord. Cet océan a connu "un effet atmosphérique qui est venu s'ajouter au réchauffement climatique", avec "moins de vent donc moins de refroidissement et plus de chauffage direct de l'atmosphère", détaille à l'AFP Juliette Mignot, océanographe à l'Institut de recherche pour le développement.
En outre, ce réchauffement menace directement la vie marine et peut réduire les capacités d'absorption de nos émissions de gaz à effet de serre dans les mers, puits de carbone qui absorbent 90% de l'excès d'énergie de l'activité humaine.
"Des dommages irréversibles"
"Il y a de fortes chances que ce soit encore une année très chaude même si cela est difficile à prévoir", abonde Davide Faranda.
Même les amateurs peuvent avoir leur heure de gloire en astronomie ! Grâce à des données récupérées par des observateurs japonais, nous avons pu observer des images d’un étrange impact qui a eu lieu à la surface de Jupiter. On ne sait pas encore d’où vient le corps céleste en question.
Savez-vous que si l’on additionne les masses de toutes les planètes du Système solaire, nous n’avons qu’un tiers de la masse de Jupiter ? Plus grand astre de notre petit monde cosmique, la planète gazeuse fait en effet deux fois et demie le total des masses des autres planètes.
Forcément, plus on est gros, plus on a de chance d’intercepter les objets alentour. Sa masse imposante lui conférant également une forte attraction gravitationnelle, Jupiter est régulièrement frappé par des astéroïdes et autres comètes. La ceinture d’astéroïdes autour de Jupiter joue pour beaucoup également.
Mais ne nous en plaignons pas car l’attraction gravitationnelle du système jovien protège en fait l’ensemble de notre système solaire en absorbant les potentiels astéroïdes dangereux pour nous.
Le 29 août dernier un petit corps céleste a justement frappé la planète orange.
Un puissant jet de lumière dans l’atmosphère de Jupiter
Ce sont des astronomes amateurs japonais qui ont réussi à observer l’impact. En effet, à 1 h 45 du matin (heure du Japon), ces derniers ont observé comme un éclair particulièrement lumineux à la surface de Jupiter.
Près de 300 ours polaires, espèce en voie d'extinction, vivent au Groenland et offrent un espoir de survie et d'adaptation au réchauffement climatique.
L'ours polaire est le symbole animal du réchauffement climatique.
Selon plusieurs études, l'espèce tend à disparaître d'ici la fin du siècle.
Car pour chasser et se nourrir, les ours blancs ont besoin de la banquise, plateforme qui leur permet de surplomber et de traquer leurs proies.
Or, le réchauffement climatique réduit la quantité de glace de mer disponible, menaçant ainsi leur habitat naturel. En Arctique, la banquise fond plus tôt et gèle plus tard, et les ours polaires sont au bord de la famine.
Mais une découverte récente apporte une lueur d'espoir pour la survie de ces mammifères.
Les scientifiques révèlent avoir découvert une population entière d'ours blancs, comptant 300 individus, vivant dans un endroit à priori impossible : les fjords du Groenland.
Un communiqué de la NASA qui a financé cette étude, explique :
"Dans le sud-est du Groenland, les chercheurs ont découvert que les ours survivent la majeure partie de l'année dans les fjords en s'appuyant sur des mélanges de glace : un mélange de glace de mer et de morceaux de glace taillés dans les glaciers marins.
Ce groupe d'ours polaires est isolé depuis plusieurs centaines d'années de leurs homologues arctiques et est génétiquement distinct".
Le pronghorn peuple l'Ouest américain dans tous les environnements qui sont trouvables dans cette région du monde. En Amérique du Nord, les principaux prédateurs du Pronghorn sont les coyotes, les loups ainsi que les pumas.
Pour leur échapper, l'antilope d'Amérique est tout simplement capable d'atteindre une vitesse de 98 km/h et de ne laisser aucune chance à ses poursuivants.
Surnommé la torpille des mers, le thon peut se mouvoir à près de 100 km/h lorsqu'il se décide à chasser ou à s'enfuir face à un prédateur.
Peuplant les mers et océans du monde entier, il arrive que certains thons parcourent plusieurs milliers de kilomètres pour trouver de la nourriture.
Un espadon-voilier en pleine action
C'est grâce à sa grande nageoire dorsale que ce poisson de 1,5m et de 90 kg peut atteindre une telle vitesse.
C'est grâce à sa grande nageoire dorsale que ce poisson de 1,5m et de 90 kg peut atteindre une telle vitesse.
Le guépard
Peuplant l'Afrique et l'Asie de l'Ouest, le guépard est l'animal terrestre le plus rapide du règne animal. Sur terre, il est le roi de la vitesse.
Un guépard en train de courir
Capable de rivaliser avec des antilopes et des gazelles, même si ces dernières lui donnent du fil à retordre, le guépard est capable d'atteindre une vitesse de 112 km/h lorsqu'il est en chasse
Le marlin noir
Ressemblant également à l'espadon et à l'espadon-voilier, le Le marlin noirmet, pour ainsi dire, "une vitesse" à ses cousins.
Un marlin noir en train de sauter
Même s'il ne possède pas de voile sur le dos, le makaire ou marlin noir est capable d'atteindre les 120 km/h. Le tout pour une taille maximale de 4,65m et un poids maximal de 900 kg.
Un albatros
Après la terre et la mer, il nous reste l'air.
Préparez-vous, nous ne remettrons pas le pied au sol avant la fin de ce classement. En effet, question vitesse, personne n'est en mesure de rivaliser avec les oiseaux.
Faisant partie des oiseaux marins,l'albatros atteint son pic de vitesse (140 km/h) lorsque ces derniers fondent sur leurs proies, souvent des poissons à la surface de l'eau.
Il nage mal et marche avec difficulté. Il est toutefois capable de voler à 153 Km à l'heure
La chauve-souris molosse
Il ne suffit pas d'être un oiseau avec de grandes ailes pour pouvoir voler vite et ce n'est pas la chauve-souris molosse qui dira le contraire.
En effet, Tadarida brasiliensis, une chauve-souris d'à peine 13g pour 12 cm de long a été flashée à 160 km/h.
Un aigle Royal
L'aigle toyal vole en moyenne entre 50 et 130 km/h, lorsque ses yeux se sont posés sur une proie, ce n'est plus la même histoire.
Un aigle royal en plein vol
En effet, en montagne notamment, l'aigle royal peut repérer des marmottes à plusieurs centaines de mètres et une fois la cible verrouillée, c'est à une vitesse exceptionnelle de 320 km/h qu'il plonge sur sa proie pour en faire son dîner.
Le faucon pèlerin
Pour clore ce classement, rapprochons-nous de l'oiseau le plus rapide du monde et de l'animal le plus rapide, tous animaux confondus.
Sur Terre, aucun autre animal n'est en mesure de rivaliser avec lui.
Sa vitesse peut atteindre 390 km/h en piqué
La frégate
La frégate tient son nom de leurs longues ailes de 2,3m chez les mâles.
On peut d'ailleurs reconnaître ces derniers à leur poche rouge située sous la gorge qu'ils gonflent durant la période des amours.
Dans ce pays, votre tatouage d'animal pourrait vous coûter la vie
En Équateur, il est hautement recommandé de faire attention aux tatouages présents sur les parties visibles de votre corps. Certaines représentations d’animaux pourraient en effet vous être fatales.
Longtemps considéré comme un pays où il fait bon vivre, l’Équateur est désormais peuplé de nombreux gangs très violents.
Ces derniers ont notamment choisi pour noms des espèces animales telles que les aigles,les loups, ou encore les tigres.
Mais ce n’est pas tout, il existe également un autre gang, qui a choisi le lion comme emblème.
En guise de signes de reconnaissance, certains membres de ces gangs se tatouent l’animal qu’ils souhaitent représenter.
Dans la ville portuaire de Guayaquil, connue pour être l’épicentre du narcotrafic et de nombreux règlements de compte, les criminels et les forces de l’ordre sont devenus particulièrement attentifs aux tatouages.
Des personnes assassinées à cause d’un tatouage
Désormais, un touriste arborant un des animaux précédemment cités peut donc être tué sous prétexte qu’il appartiendrait à un gang rival. "Je préfère toujours garder mon tatouage caché sous mes vêtements", explique un jeune homme avec un tigre tatoué sur le dos, lors d’un échange avec l’AFP. Ce dernier, qui s’était tatoué l’anima était bien loin de s’imaginer qu’une telle représentation aurait pu le mettre en danger.
"C'est tellement absurde qu'on soit catalogué, stigmatisé pour ça", regrette-t-il.
De leur côté, les tatoueurs sont tout aussi en danger. Selon l’un d’eux, certains graphistes professionnels ont même été tués.
"Pas pour leurs liens avec des gangs, mais parce que quelqu'un a découvert qu'ils avaient simplement recouvert un tatouage",
explique le tatoueur ayant servi un gang plus tôt dans sa vie. "Ils souillent l'art", ajoute-t-il.
Des tatoueurs obligés de se protéger
Pour faire face à la situation, certains tatoueurs ont été obligés d’employer les grands moyens.
Désormais, certains d’entre eux sont devenus particulièrement vigilants. "Je fais des recherches sur les réseaux sociaux pour savoir qui me contacte", déclare l’un des artistes interrogés par l’AFP.
"Face au danger, je dois littéralement me comporter comme un membre du FBI",
poursuit-il, précisant que certaines représentations graphiques peuvent signifier une "mort assurée". Pour les autorités, ces tatouages peuvent s’avérer déterminants dans certaines recherches ou enquêtes.
En effet, ils permettent d’identifier des membres de gangs ou de se prémunir de potentielles infiltrations. Les corps des candidats désireux d’intégrer les forces armées sont en effet observés de très près.
Pourquoi le miel naturel, sortant de mes ruches, durcit-il ?
Pas de panique, c'est un phénomène naturel et d'ailleurs incontournable.
Pouquoi, l'an dernier, n'ai-je pas eu ce problème ? Eh bien, c'est plutôt rare et tant mieux pour toi ! (Pour moi !)
Le miel, en tous cas celui que produit mes ruches; provient d'une forêt, donc normalement à l'abri de la récolte par les abeilles, sur des cultures.
Maintenant, il faut savoir que les petites dames ailées peuvent faire des kilomètres pour trouver ce qui leur convient et, cette année, en lisière, le cultivateur a planté du colza.
Certes, j'en connais les effets et j'ai attendu au maximum avant de mettre les hausses pour ma récolte mais malgré tout, il en restait suffisamment pour que mon miel durcisse.
En principe et les abeilles savent compter, croyez-moi, voici les proportions des différents sucres contenus dans le miel.
38 % de fructose,
31 % de glucose,
31 % de maltose, de saccharose et divers polysaccharides.
Mais si la récolte est précoce avec la proximité d'acacia, le miel reste clair et limpide. Par contre si la pluie lave tous les arbres et que les abeilles aggrandisent leur rayon de recherche, on peut tomber sur des cultures et avoir un miel normalement solide, voire très très solide NATURELLEMENT !
Dans ce cas, aucune des propriétés bienfaisantes n'est altérée.
IL N'Y A DONC AUCUNE SOLUTION POUR CEUX QUI AIMENT LE MIEL BIEN LIQUIDE ?
Bien sûr que si !
Il suffit de passer les pots au Bain-Marie, eau frémissante, pour que votre miel devienne liquide et, encore une fois, sans perdre aucune de ses innombrables qualités.
Un mammifère qui pond des œufs observé plus de 60 ans après sa découverte Plus de 60 ans qu’il n’avait pas été observé.
L’échidné à long nez d’Attenborough (Zaglossus...)
Mais nous le connaissons sous un nom un peu plus à notre portée !
l' ornithorynque
Il demeure sur notre Terre des régions où les humains n’ont jamais mis les pieds. C’est dans l’une d’elles que des chercheurs se sont aventurés sur la piste d’un drôle de mammifère qui pond des œufs.
Et ils l’ont trouvé !
Les mammifères, généralement, ne pondent pas d'œuf. À l'exception notable de ceux qui appartiennent à l'ordre des monotrèmes.
C'est le cas de l'ornithorynque. Mais aussi du moins connu l' échidné à long nez d'Attenborough (Zaglossusattenboroughi).
Il a les épines d'un hérisson, les pattes d'une taupe et le museau d'un fourmilier. Et les scientifiques ne l'avaient observé qu'une seule fois. C'était en 1961. Sans doute parce que l'échidné à long nez est un animal nocturne, qui vit dans un terrier et qui s'avère particulièrement timide.
C'est finalement en s'aventurant dans les hostiles monts Cyclope (Papouasie, Indonésie) que les chercheurs sont parvenus à surprendre cet incroyable animal dans son milieu. Sans cesse menacés par des tremblements de terre, le paludume, les sangsues, les tiques, les serpents et les araignées, les scientifiques ont donné de leur personne pour déposer sur place plus de 80 caméras.
Ce n'est pourtant qu'au bout de quatre semaines d'enregistrement, sur les dernières images de leurs cartes mémoires, qu'ils ont enfin identifié l'échidné à long nez.
Les scientifiques rapportent qu'ils n'en seraient pas arrivés là sans le soutien d'une communauté locale.
Ce sont en effet les habitants du village de Yongsu Sapari qui ont partagé avec eux les connaissances nécessaires pour naviguer dans ces dangereuses montagnes.
Et leur ont donné l'occasion de mener des recherches sur des terres sur lesquelles aucun homme n'avait encore jamais posé le pied jusqu'ici.
🎉 Attenborough's long-beaked echidna, lost to science since 1961, has been rediscovered!The team battled leeches, malaria, and >11,000m of climbing in the Cyclops Mountains to capture the first ...
Huit pays amazoniens ont ENFIN signé ce mardi une déclaration commune mentionnant la création d'une alliance pour combattre la déforestation et éviter d'atteindre "le point de non retour".
Ce qu'il fait savoir est que la forêt amazonienne représentait 1/3 du poumon de la planète. Cette "voie" fait 3.000 km de long mais son extension amène aujourd'hui sa largeur à 45 kilomètres.
Il s'agit des huit pays membres de l'Organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA), créée en 1995 dans le but de préserver cette vaste région qui abrite environ 10% de la biodiversité mondiale.
L'alliance "a pour but de promouvoir la coopération régionale dans le combat contre la déforestation, pour éviter que l'Amazonie n'atteigne le point de non retour".
Si ce point de non-retour était atteint, l'Amazonie émettrait plus de carbone qu'elle n'en absorberait, ce qui aggraverait le réchauffement de la planète.
Au-delà des discours
Le sommet s'est ouvert le jour où le service européen Copernicus confirmait que le mois de juillet a été le plus chaud jamais enregistré sur terre.
"Il n'a jamais été aussi urgent de reprendre et d'étendre notre coopération", a déclaré le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva dans son discours d'ouverture, évoquant un "nouveau rêve amazonien".
Son homologue colombien Gustavo Petro a pour sa part appelé à ce que les discours se traduisent en actes concrets au plus vite.
"Si nous sommes au bord de l'extinction, si c'est lors de cette décennie qu'il faut prendre des décisions, que sommes-nous en train de faire, à part des discours ?".
De retour au pouvoir en janvier, Lula s'est engagé à mettre un terme d'ici 2030 à la déforestation, qui a fortement augmenté sous le mandat de son prédécesseur d'extrême droite Jair Bolsonaro.
Les terres déboisées sont souvent transformées en pâturage pour le bétail, mais la destruction est également causée par des orpailleurs et des trafiquants de bois.
Divergences sur le pétrole
Mais le président colombien Gustavo Petro a affirmé que la "déforestation zéro" serait "insuffisante".
"La science nous a montré que même si on recouvre le monde entier d'arbres, ça ne suffira pas à absorber les émissions de CO2 (...). Il faut abandonner les énergies fossiles", a-t-il insisté.
Selon lui, cette responsabilité est avant tout "des pays du nord", tandis que "nous (les pays amazoniens) devons protéger l'éponge", comme il décrit la forêt tropicale.
Mais cette transition énergétique est un sujet plus sensible pour d'importants producteurs d'hydrocarbures de la région amazonienne, comme le Venezuela ou le Brésil.
Cette question a également été abordée le week-end dernier, lors d'une rencontre de représentants de la société civile à Belem intitulée "Dialogues Amazoniens", avec des manifestations réclamant une "Amazonie libre de pétrole".
Ces mots d'ordre sont réapparus mardi, lors d'un cortège qui a rassemblé environ 1500 personnes dans les rues de Belem, dont des militants indigènes, qui brandissaient des banderoles avec des messages comme "Nous sommes ici depuis toujours".
"Si l'on ne met pas fin à la déforestation, nous devront faire face à des problèmes bien plus graves", a confié lundi à l'AFP le chef indigène emblématique Raoni Metuktire.
Les pays sud-américains d'Amazonie ont décidé mardi de créer une alliance pour combattre la déforestation, dans une déclaration commune publiée lors d'un sommet organisé dans la ville brésilienne de Belém (nord).
Cette alliance "a pour but de promouvoir la coopération régionale dans le combat contre la déforestation, pour éviter que l'Amazonie n'atteigne le point de non retour", peut-on lire dans cette déclaration signée par le Brésil, la Bolivie, la Colombie, l'Équateur, le Guyana, le Pérou, le Suriname et le Venezuela.
Grippe aviaire : abattage de 120.000 renards et visons d’élevage pour endiguer l’épidémie.
L'Europe a commencé cette semaine l’abattage de 120.000 renards et visons. Le but est d' endiguer une épidémie de grippe aviaire qui a frappé les élevages d’animaux à fourrure
Selon les autorités. « Un ordre d’abattage a été émis pour 13 fermes », a déclaré ce mercredi à l’AFP la responsable de l’unité de virologie de l’autorité alimentaire «L'abattage a déjà été effectué dans 10 exploitations. »
En juin dernier, plusieurs foyers de grippe aviaire H5N1 ont été identifiés parmi des laridés en Finlande. Les premiers cas dans les élevages d’animaux à fourrure ont été détectés en juillet.
Début août, les autorités ont décidé d’abattre une grande partie des animaux des élevages touchés par l’épidémie.
L’industrie de la fourrure remise en cause
Depuis fin 2021, l’Europe fait face à sa pire poussée de grippe aviaire, l’Amérique du nord et l’Amérique du sud enregistrant aussi des progressions graves. L’OMS a exprimé mi-juillet sa crainte que la multiplication des cas chez les mammifères naide le virus à se propoager plus facilement à l'espèvce humaine
La multiplication des cas de grippe aviaire a ravivé les appels à l’interdiction de l’industrie de la fourrure dans certains pays produisant près d’un million de peaux chaque année.
Durant la pandémie de Covid-19, le Danemark s’est retrouvé enlisé dans une crise politique après avoir illégalement ordonné l’abattage massif de 15 millions de visons pour éviter des mutations du virus.
Après d'importantes inondations, le sud-est de l'Australie subit une soudaine vague de chaleur : un contraste qui a causé la mort de millions de poissons dans une rivière de l'arrière pays.
Un spectacle désolant une fois de plus probablement imputable au réchauffement climatique.
C'est la conséquence d'une vague de chaleur intense qui balaie une partie de l'Australie.
Des millions de poissons morts et en décomposition ont complètement obstrué une rivière de l'arrière-pays.
Plusieurs vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent des bateaux traversant l'eau de la rivière Darling couverte de poissons morts, restés à la surface.
On distingue à peine l'eau en dessous.
Selon le gouvernement de l'État de la Nouvelle-Galles du Sud, dans le sud-est du pays, les crues et inondations subies récemment ont fait exploser le nombre de poissons tels que le hareng osseux et la carpe. Mais les animaux, à mesure que l'eau se retire brusquement, ont fini par mourir.
"Ces décès de poissons sont liés à de faibles niveaux d'oxygène dans l'eau (hypoxie) à mesure que les eaux de crue se retirent", a déclaré le gouvernement dans un communiqué.
"Le temps chaud actuel dans la région exacerbe également l'hypoxie, car l'eau plus chaude contient moins d'oxygène que l'eau froide, et les poissons ont des besoins en oxygène plus élevés à des températures plus chaudes."
Une vision surréaliste, liée au dérèglement climatique
"C'est vraiment horrible, il y a des poissons morts à perte de vue sur des dizaines de kilomètres. C'est surréaliste à comprendre", a témoigné à l'AFP un habitant de Menindee, où s'est produit ce drame environnemental.
Selon lui, la mortalité des poissons cette année semble être inédite, et pourtant, c'est la troisième fois qu'un tel massacre se produit.