SAVOIR IDENTIFIER NOS MOUETTES LES PLUS COMMUNES.
Il est vrai que l'on ne sait plus si c'est un oiseau de mer ou un oiseau qui se sédentarise de plus en plus à l'intérieur des terres pour y trouver la nourriture qui fait défaut sur nos plages.
Colonie de mouettes rieuses avec, au premier plan, un tadorne de Belon
Mouette rieuse en vol au-dessus de la Marne.
La Mouette rieuse est blanche avec les ailes gris perle mais l'extrémité noire. La tête est brun sombre sauf en hiver où elle est blanche avec une tache noirâtre derrière l'œil. Les pattes sont orange ou rouge-orangé. Le bec est rouge-jaune.
On la confond également facilement avec la mouette mélanocéphale qui présente, elle aussi, une tête noire en été.
Ce qui permet de les distinguer facilement est la couleur plus claire du plumage de la mouette rieuse et la permanence des taches noires à l'extrémité des ailes de cette dernière, même en période hivernale.
Contrairement à la mouette rieuse, la mouette mélanocéphale n'a pas de noir sur les primaires.
La tête et la nuque sont noires, l'œil est bordé de blanc. Le manteau est gris clair, le dessus des ailes est gris à la base mais les primaires sont blanches.
Le bec et les pattes sont rouge foncé, ce qui constitue un bon identificateur.
La mouette mélanocéphale fréquente les plages en hiver. Elle niche dans les marais côtiers et intérieurs et fréquente les ports de pêche et les décharges .
C'est une migratrice, principalement de jour.
Elle se nourrit en vol, à la surface de l'eau, en plongeant et en picorant à la surface tout en nageant. Il lui arrive de poursuivre une proie en courant au sol.
La mouette tridactyle est une espèce hauturière qui ne s'approche du littoral que pour la reproduction. Celle-ci se déroule généralement au flanc de falaises verticales surplombant directement la mer.
Avec une population mondiale évaluée à plusieurs millions de couples, il s'agit d'un des oiseaux de mer les plus abondants de l'hémisphère nord.
Elle doit son nom à ses pattes, pourvues de seulement trois doigts bien visibles, contre quatre chez les autres laridés (mouettes et goéland).
Mouette rieuse photographiée en vol au-dessus de la Marne.
Mouette mélanocéphale photographiée près de Saint-Mâlo
Mouette tridactyle photographiée au Cap FREHEL.
Parce que ça me plait !
Pour l'instant, ce blog a peu d'audience et il en aura quand je l'aurai décidé.
Je l'ai créé pour ME faire plaisir et c'est pour moi une motivation suffisante.
Et puisque je ne reste pas insensible à tout ce que nous offre la nature, il suffit de regarder les photos qui suivent pour comprendre que sous l'apparente banalité, se cache une véritable beauté.
Une véritable composition à côté de laquelle on passe sans même s'en apercevoir et pourtant quel artiste humain pourrait reproduire un telle dentelle ?
TADORNE INSOLITE EN BAIE DE SOMME.
La présence du tadorne de Belon n'a rien d'exceptionnel dans les zones humides et sur les côtes françaises.
C' est une espèce appartenant à la famille des anatidés, et appelée "oie-renard" dans l'antiquité du fait de sa taille et de la barre rousse de son corps.
Comme les autres espèces du genre, il présente des caractéristiques intermédiaires entre celles des oies (faible dimorphisme sexuel entre mâles et femelles ou participation du mâle aux soins à la couvée) et celles des canards (morphologie ou voix). Cette position intermédiaire est confirmée par des études récentes.
Son aire de répartition est scindée en deux, l'une sur les rivages maritimes du nord-ouest de l'Europe et l'autre dans les régions semi-arides d'Asie centrale.
Par contre, la présence en Baie de Somme d'une autre espèce de tadorne a suscité la curiosité et beaucoup d' interrogations
Il s'agit du "tadorne Casarca", normalement originaire de Turquie.
La présence d'un seul individu écarte, à mon avis, l'hypothèse d'un oiseau égaré pendant la migration de l'espèce.
Il s'agirait plutôt d'un oiseau échappé d'un parc ou même de chez un particulier et qui aurait trouvé refuge dans cette zone privilégiée.
Au-delà des hypothèses et des supputations, l'oiseau constitue une véritable attraction.
OBSERVATIONS GUIDEES AU LAC DU DER.
LA BERGERONNETTE GRISE.
La Bergeronnette grise, aussi appelée Hochequeue gris, est une espèce de petit passereau de la même famille que les pipits et la sentinelle. Cette espèce niche dans la plus grande partie de l' Europe et de l' Asie, ainsi que dans certaines parties de l' Afrique du Nord.
Elle est sédentaire dans la partie la plus douce de son habitat et migre vers le sud dans les autres cas. Autrefois, elle était également appelée « lavandière ».
Elle est considérée comme un emblème national en Lettonie
MAI 2013. VOYAGE EN BAIE DE SOMME.
Véritable réserve ornithologique, la baie de Somme offre, en toute saison, un spectacle sans cesse renouvelé où se côtoient de nombreuses espèces.
En voici un échantillon pour un premier article.
D'autres suivront avec quelques oiseaux dont la présence est inattendue en cette période et à cet endroit.
Bécassines des marais en pleine recherche alors que l'on voit, au loin, la mer monter jusqu'à recouvrir la baie.
Aigrette garzette dans la brume montante, au milieu des mouettes.
Huîtrier-pie, entre deux avocettes sur la première photo.
Oie cendrée et avocette.
Tadorne de Belon.
Cette photo est assez particulière: Au centre, on distingue trois barges rousses alors qu'elles sont normalement déjà parties. Ces retardataires ne remonteront pas pour nicher parce que les amateurs, un peu connaisseurs, pourraient supposer qu'il s'agit de deux mâles et d'une femelle, plus claire.
En fait et après avoir cherché avec nos compagnons de la LPO, il s'agit de trois mâles, le plus clair étant en mue pour prendre son plumage nuptial.
Les couples ne sont pas formés pour ces oiseaux qui n'ont pas trouvé de compagne...A moins qu'il ne s'agisse d'un "mariage pour tous".
CIGOGNE ET GRUE CENDREE, EST-CE ENCORE UNE FABLE ?
Je pourrais commencer par des devinettes:
- Sommes-nous en Alsace ? NON
-Sommes-nous au lac du Der ? NON
Et pourtant !
Il n'y a aucun trucage et j'ai utilisé cette photo insolite comme accueil de ce blog mais il est tout de même inhabituel de trouver, presque côte à côte une grue cendrée et une cigogne !
Pour ce qui concerne la cigogne, point de surprise. Elles migrent puis se fixent pour nidifier dans plusieurs régions de France.
.....Pas étonnant que soyons champions d'Europe de la natalité !
Mais une grue cendrée et seule en plus, loin des couloirs habituels de migration !
Oiseau égaré, fatigué, blessé ?
Toujours est-il qu'elle est venue se refaire une santé dans la Somme et semble bien décidée à y rester.
Quant à Dame Cigogne, après s'être copieusement restaurée, elle regagne sa pouponnière.
BALADE AVEC D'ADORABLES MARMOTTES.
Ce superbe .pps est publié avec l'autorisation de Monsieur LAUJAC , administrateur d'un site remarquable que je recommande à mes lecteurs.
Une visite vous enchantera en suivant le lien ci-dessous.
Remerciements à JF et M.A pour ces photos qui ont fait le tour du monde
LA PATIENCE DU HERON CENDRE.
Il va, il vient, d'un côté puis de l'autre, avec une lenteur calculée, à la recherche d'une proie à sa convenance.
Puis, soudain, il se fige comme une statue de sel, le cou comme un ressort qu'il détend vers l'eau.
Il tient une proie à sa mesure et n'a pas l'intention de la lâcher.
Un crapaud peut faire l'affaire.
SAVOIR LIRE LES EMPREINTES D'ANIMAUX.
Ce n'est peut-être pas toujours confortable mais marcher en regardant la pointe de ses chaussures permet, lorsque la terre est molle, de repérer les traces laissées par les animaux, la nuit, lors de leur passage.
Mais je vous ai gardé la meilleure pour la fin car là, il faut être particulièrement connaisseur pour identifier cette empreinte peu courante.
Et pour celle-ci, il faut être averti et perspicace.
AVOCETTE DANS LES MARAIS DE GUERANDE.
Attaqué par une avocette, est-ce un privilège ?
En tous cas c'est ce qui m'est arrivé. Sans doute me suis-je approché trop près de son lieu de nidification mais au-delà de l'anecdote, cela m'a permis de faire de très belles photos.
Puis elle renonce, sous l'oeil ébahi d'un paludier. Quant à moi, ma casquette est par-terre, mes lunettes sont tordues et je saigne d'une oreille.
Quel accueil pour les touristes !
FAUVETTE A TETE NOIRE
Identification :
Le mâle a une calotte noire luisante, le dessus grisâtre, les côtés de la tête et le dessous gris cendré. La femelle a la calotte brun-roux. Les jeunes ressemblent aux femelles mais ils ont une calotte plus terne et plus brune.
Chant : Elle émet des cris de contact secs et courts, et un chant clair et flûté comme celui de la fauvette des jardins en plus mélodieux et aux notes plus liées. Son chant peut comporter des imitations d'autres passereaux.
Habitat : On peut rencontrer la fauvette à tête noire dans les sous-bois, les taillis, les haies, les parcs et les jardins, ainsi que les buissons avec arbres.
RENCONTRE FORTUITE EN FORET D' ERMENONVILLE.
Avoir toujours l'appareil à la ceinture et le déclencheur à distance à la main: C'est le seul moyen de fixer sur la pellicule une scène que l'on ne voit pas tous les jours.
La curiosité est un vilain défaut mais avec moi, elle ne risque rien. Je lui ai donc fait les honneurs de cet article.
LE HERON ET LE VANNEAU. Presqu'une fable.
L'autre jour, au fond d'un vallon,
Un vanneau attaqua un héron.
Que croyez-vous qu'il arriva ?
Ce fut le héron qui fila !
Je ne suis pas intervenu puisque tout ceci se déroulait à plus de 700 mètres et que l'eau n'est pas chaude en ce moment.
La nature est le seul véritable héritage que nous pourrons léguer aux générations futures.
Mais pouvons-nous être fiers de ce que nous en avons fait ? En fait d'héritage, comme parfois en famille, nous ne léguons que des dettes.
Envol de 1600 grues, sans doute sur un signal qu'elles seules comprennent.
Elles montent, montent, montent encore puis forment les vols qui prennent la direction de l'étape suivante sous la conduite des plus expérimentées qui se relaient en tête.
Les jeunes, facilement reconnaissables à leur plumage, restent en arrière mais malheur à celui qui décroche. Le vol ne l'attendra pas !
IL S'AGIT D'UN DIAPORAMA....OU D'UN SLIDE, A VOTRE CHOIX, ALORS...
...LAISSEZ DEFILER
1600 grues rassemblées à la "Ferme aux grues" près du lac du Der.
LES HOTES AILES DE LA RESERVE NATURELLE DE LA PLAINE DE SORQUES.
Mais il n'y a pas que des oiseaux, surtout en cette période.
La voici, peignant le pollen des fleurs pour le stocker dans ses corbeilles. Après le plein, c'est le retour vers la colonie pour transmettre l'information aux autres grâce à ses antennes.
(Trilogie de Maurice MAETERLINCK "La vie des abeilles")
Photos CANON EOS 600 Objectif 500 muni d'un doubleur Sigma AF
FESTIVAL DE LA PHOTO ANIMALIERE A MONTIER-EN-DER.
Le 17ème Festival international de la Photo animalière se tiendra du 21 au 24 novembre 2013 à Montier-en-Der, région de Champagne-Ardennes.
Comment exposer au Festival Photo de Montier-en-Der du 21 au 24 novembre 2013:
Merci d’envoyer un dossier de candidature complet avant le 30 janvier 2013 à l’attention du Comité de Sélection Exposition Photo à l’adresse suivante :
AFPAN "l'Or Vert" - Comité de Sélection
Monsieur le Président
Maison des Officiers - 2A Place Auguste Lebon
52220 MONTIER-EN-DER
Le dossier devra être composé de :
Une présentation de l’auteur
Ses coordonnées complètes: adresse postale et électronique – coordonnées téléphoniques.
Un press-book nous renseignant sur les éléments suivants: vous êtes amateur ou professionnel - vous avez déjà exposé ou non – lieux d’expositions, etc. / Renseignements que vous jugez utile de nous communiquer
Pour toute exposition photo que vous souhaitez soumettre, il faut proposer un thème (+ titre de l’expo si déjà connu), indiquer le format avec encadrement et toute autre information déjà connue.
Vous devez joindre impérativement à votre dossier :
- un CD format JPEG (20 photographies) résolution 1024x768
- une planche-contact format A4 sur papier normal
• Seuls les dossiers qui parviennent à cette adresse par courrier seront pris en compte.
• Contact si besoin du salarié référent :
maud.afpan@orange.fr
AFPAN «l’Or Vert» - Maison des Officiers - 2 A Place Auguste Lebon – 52220 MONTIER-EN-DER
Tél 03 25 55 72 84 –www.festiphoto-montier.org